Bonjour à tous,
Vous remarquerez que je n'ai pas indiqué d'orientation politique sur la tirette graduée de 0 à 20 située en dessous de l'avatar que j'aurai le droit d'installer, si j'ai bien compris, au bout d'une vingtaine de messages. Cependant, il me semble qu'on pourrait aisément voir en moi un gauchiste d'extrême gauche, quoiqu'anticommuniste convaincu. J'ai beaucoup été influencé dans ma pensée politique par les analyses de Marx (sans adhérer pour autant aux conclusions auxquelles il aboutit) et de Rousseau (notamment dans Le discours sur l'origine des inégalités et Le contrat social). Je suis de toutes manières très ouvert à des idées politiques diverses, et je ne vois pas de raisons de limiter ses opinions à celles prônées par un parti ou une mouvance particuliers. Je suis pour une Fédération Européenne, contre l'Union Européenne telle qu'on la connait aujourd'hui, dont le seul intérêt véritable a été l'apaisement des tensions militaires en son sein.
Je suis passionné et longue date et donc, du moins je l'espère, connaisseur de la situation géopolitique et géostratégique de l'ex-URSS et notamment de l'Ukraine (ce qui a motivé mon inscription). Je suis par ailleurs fortement intéressé par l'étude de la criminalité organisée, nationale ou transnationale, et de son influence concrète sur la politique. J'ai par ailleurs un goût certain pour les arts martiaux, leurs aspects physiques et spirituels/symboliques, mais aussi par l'histoire militaire asiatique ancienne.
J'espère trouver ici un public ouvert aux échanges au-delà des orientations politiques affichées, ce qui est, après tout, le but premier d'un forum.
1/ Les inégalités sont des éléments incontournables.
L'utopie c'est de vouloir les supprimer.
2/ Quant à Marx, malgré quelques erreurs dans ses analyses - notamment concernant l'origine des plus-values.. Ce qu'il explique est très logique.
Par contre c'est tellement logique qu'il s'avère stupide de vouloir le changer à partir d'utopies livresques.
C'est donc cet irrespect des "lois naturelles" qui conduit au "bordel universel".
Les singes humains doivent donc s'adapter entre eux par une lutte permanente, continuelle.
C'est d'ailleurs les conclusions qu'en tire, aussi, Marx : qui fut le génie du défonçage des portes ouvertes.
Je parle ici de ma conviction politique qui est forcément utopiste au moins partiellement, par définition. Quant à la manière dont les opinions s'appliqueraient sur l'univers politique français et global actuel, elle en diffèrerait probablement radicalement car on ne peut pas partir d'une idée pour y adapter une situation, c'est les idées qui s'adaptent aux situations, et le contexte géopolitique mondial est bien trop complexe pour permettre la réalisation des idéaux que j'ai tendance à défendre de manière abstraite. Mon rapport quotidien à la politique est encore différent, ce qui fait que j'ai une vision politique triple selon le contexte dans lequel je me place.
L'ennui pour toi que les prises de positions " politiques" sont toujours des erreurs, dès lors qu'elles ne tiennent plus compte des principes réalistes universels, que j'ai effleurés ci-dessus.
En effet, dès lors qu'elles tiendraient compte des "principes incontournables universels" , il n'y aurait aucune raison de "faire de la politique"..
.. mais seulement de faire de.. l'ECONOMIE.
L'Economie est une science "dure" et logique.
Alors que la "politique" ne sera jamais une science..
... mais seulement des "procédés" tissés de mensonges, pour leurrer les "masses populaires" et les réduire au silence.
C'est une vision (étriquée) de la politique, à mes yeux vous parlez plutôt du politicard que de l'homme politique. Ceci dit c'est effectivement ce qu'on désigne aujourd'hui sous ce mot donc ça se défend. Par contre, j'ai du mal à être d'accord avec les principes énoncés. Comme Rousseau le montre, si l'état naturel de l'homme est effectivement un état d'affrontement, les hommes sacrifient une part de leur liberté originelle à la société contre la paix sociale, ce qui permet le développement de la technique, etc. Le problème actuel étant que le choix n'est plus conscient et donc que les Etats accaparent la totalité de la liberté individuelle contre une paix sociale qui n'est que relative.