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Querelle sémantique vaine et sans objet. Il n’y a pas de vrais dieux ou de faux dieux. Il n’y a pas de dieux, ni vrais ni faux.
Les hommes ont eu besoin de la notion de dieux à une époque lointaine de l’existence de notre espèce, parce que c’était la seule manière pour nos ancêtres qui n’avaient que des notions très approximatives du monde dans lequel ils vivaient, de tenter d’expliquer les réalités du monde réel et constatable.
Puis parce que des petits futés ont découvert quel usage et quels bénéfices pour eux-mêmes ils pouvaient trouver à exploiter cette notion de dieux.
Mais D.ieu merci, l’homme a su développer suffisamment de neurones cérébraux et d’intelligence, pour que ses découvertes scientifiques lui permettent de ne plus avoir besoin de la notion de dieux créateurs et superviseurs d’un monde qui n’a pas besoin d’eux.
L’athéisme raisonné, ou simplement la perte de la nécessité d’une religion révélée et de son D.ieu, se développent en raison directement proportionnelle à la disparition programmée et inexorable des religions révélées. Et tout particulièrement de la chrétienté. L’islam suivra directement au fur et à mesure de l’entrée des musulmans dans la modernité et la science.
Dans le monde occidental, la moitié des gens ne se marient plus religieusement, et la majorité des enfants des dernières décennies ne sont plus baptisés.
Notre dernière lignée de Sapiens, la nôtre, est la Sapiens 2. Issue de la Sapiens 1. Mais la Sapiens 3, la S 3 qui s’amorce, n’aura plus du tout besoin de dieux. Et a déjà commencé à les ranger au placard. Autant les vrais que les faux. Ce qui règle enfin la question.
D.ieu est mort. Enfin la paix religieuse !