Critique radicale de l’islam : la CEDH défend (enfin) la liberté d’expression
Après avoir validé l’an dernier la condamnation par l’Autriche d’une conférencière pour avoir qualifié Mahomet de pédophile, la Cour européenne des droits de l'homme vient, à l’inverse, de censurer la condamnation par l’Azerbaïdjan de deux journalistes pourtant très critiques sur l’islam. Une bonne nouvelle pour la liberté d’expression, se félicitent le juriste Grégor Puppinck et le chercheur Nicolas Bauer du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ).
Alors que la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) avait validé l’an dernier la condamnation par l’Autriche d’une conférencière pour avoir qualifié Mahomet de pédophile, elle vient, à l’inverse, de censurer la condamnation par l’Azerbaïdjan de deux journalistes pourtant très critiques sur l’islam. Une bonne nouvelle pour la liberté d’expression. L’Azerbaïdjan est membre du Conseil de l’Europe, mais aussi de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), et adhère à ce titre à la Déclaration des droits de l’homme en islam, qui soumet la liberté d’expression à la charia.
A l’origine de cette affaire, il y a le courage de deux journalistes azéris, Messieurs Tagiyev et Huseynov, qui osèrent comparer l’Azerbaïdjan, l’islam et l’Europe dans un article intitulé « L’Europe et nous » publié en 2006. Ils déduisirent de cette comparaison la supériorité de la culture occidentale, la « stupidité » et la « folie » des philosophes musulmans, et qualifièrent le fondateur de l’islam de « créature effrayante » en comparaison de Jésus-Christ.
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M. Tagiyev fut poignardé par un inconnu en 2011 et paya de sa vie sa liberté d’expression.