chevalier-du-temple mais les catholiques ont particulièrement attiré mon attention.
Tu as raison, j'ai modifié un peu mon message.
chevalier-du-temple mais les catholiques ont particulièrement attiré mon attention.
Tu as raison, j'ai modifié un peu mon message.
sangtriste Une sorte de regroupement familial! ;-
La Sainte Trinité tout simplement.
katou Le Père, la Mère et leur fils!
courtial La vraie richesse pour un chrétien, c'est surtout d'aimer Dieu plus que tout et avant tout. Jésus : << Le premier de tous les commandements est celui-ci : « Écoute, Israël : le Seigneur ton Dieu est le seul Dieu. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et de toutes tes forces. >>
Cet amour pour Dieu est contenu dans la charité, l'aumône que nous donnons aux pauvres de ce monde. La vraie richesse, c'est aussi posséder des choses que l'argent ne peut acheter. Il ne faut pas que l'argent devienne un dieu qui gouverne notre vie.
Dans le Nouveau testament Jésus parle de tresors dans le ciel, qu'il place au-dessus des trésors de la terre. Il annonce que la richesse matérielle n'est pas à rechercher pour un chrétien, parce que cette recherche l'éloigne des vraies richesses << Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses. >> (Luc 16:13)
Les Epîtres de Paul réaffirment que pour les chrétiens, les bénédictions ne sont pas matérielles mais spirituelles dans les lieux en Christ. (Ephésiens 1:3)
Aujourd'hui, dans notre monde moderne, des églises chrétiennes annoncent un Evangile de la prospérité qui représente soi-disant la réussite. La richesse serait paraît-il, une conséquence directe de la fidélité aux commandements bibliques. J'ai souvent entendu avec étonnement, que Dieu comblerait de richesses matérielles, ceux qui donnent la dîme aux prédicateurs. C'est faux !
C'est un faux enseignement protestant qui s'oppose à la fois à celui de Jésus et à celui des Apôtres. C'est pervertir le saint Evangile du Christ que de dire des choses pareilles car ce n'est pas ce qu'enseigne l'Ecriture. La Bible condamne sévèrement l'amour de l'argent, pour Dieu, l'avarice c'est l'idolâtrie.
courtial Le vieux Kant, qui était dans la tradition protestante, disait que les Lumières, c'est "ose savoir", "ose penser par toi-même", (__sapere aude). Le catholicisme, c'est une autre devise : crois et ferme ta gueule. .
Un catholique qui pense est une anomalie, une exception suspecte, un scandale, un traître.
Les catholiques n'ont pas besoin de Kant pour "oser" penser par eux-mêmes. L'adhésion à la pensée catholique n'implique pas l'abdication de la liberté de penser, bien au contraire. Les catholiques ne sont pas des robots programmés, ce sont aussi des penseurs. Nous autres catholiques ne sommes pas les esclaves d'une religion, nous avançons dans la vie les yeux grands ouverts.
courtial Au contraire, le message du Christ nous invite constamment à réfléchir par nous même et le NT ou la Bible par extension est un socle sur lequel le catholique peut s'appuyer pour puiser son inspiration. Il y'a parmi les théologiens catholiques, de très grands penseurs dont on devrait s'inspirer aujourd'hui.
sangtriste Le Père, la Mère et leur fils!
mahomet disait n'importe quoi.
chevalier-du-temple . J'ai souvent entendu avec étonnement, que Dieu comblerait de richesses matérielles, ceux qui donnent la dîme aux prédicateurs. C'est faux !
C'est évidemment faux il suffit de voir qui ont été comblés en ce monde par Par Dieu en ce bas monde cad tous les saints comme saint Bernadette qui était très pauvre matériellement mais très riche spirituellement.
Cela dit la richesse matérielle entre les mains de personnes agissant dans la Charité est bien employée.
Jésus ne condamne pas les riches en disant qu'ils sont forcément mauvais, mais il dit que la richesse peut être un obstacle quand on est trop attaché à ce que l'on possède.
katou Jésus ne condamne pas les riches en disant qu'ils sont forcément mauvais, mais il dit que la richesse peut être un obstacle quand on est trop attaché à ce que l'on possède.
C'est tout à fait vrai !
Jésus a été pauvre, il n'a jamais possédé pour lui-même. Un chrétien ne doit jamais se laisser prendre au piège de se laisser gouverner par le désir de posséder, d'épargner toujours plus, d'accroitre ses revenus, de compter ses richesses car cela revient à servir Mammon le dieu de l'argent.
Mais ai-je prétendu des choses pareilles !
Je vous signale d'abord ce qui va vous sembler une hérésie : les protestants ne se réclament pas d'autre chose que du Christ. Tous les propos (je ne répondrais pas à chacun, qui se reconnaîtra) qui suggèrent autre chose sont simplement mensongers et mystificateurs. La réalité est que les catholiques n'ont pas le monopole du Christ.
Il y a de grands théologiens catholiques, je le sais, je les ai lus, au moins partiellement. Mais à moins qu'avec la raison, vous ayez aussi perdu la mémoire, ils écrivaient des merveilles en latin, c'est-à-dire absolument inaccessibles au commun des mortels, qui d'ailleurs ne lisait ni le latin, ni le français ni le volapük. L'apprentissage de la lecture - qui se faisait en latin - ne concernait d'ailleurs, dans des instituts exclusivement catholiques, que ceux qu'on destinait à être prêtres. Qu'est-ce que c'est que cette plaisanterie, de raconter que le catholique va pouvoir juger par soi-même, alors qu'il n'a absolument aucun accès à l'information nécessaire pour commencer à penser quelque chose. Pour quiconque n'est pas étranger au monde de la culture, ce propos se signale par son absence radicale de sérieux et de réflexion.
Le protestantisme apparaît avec l'invention de l'imprimerie (je suis désolé de devoir rappeler ces banalités, mais puisqu'il semble que certains ont séché les cours d'histoire, je ne vois pas comment l'éviter) et va toucher des gens qui sont d'abord plus éduqués, au moins pour avoir accès à l'Evangile en direct, et non médiatisé par des théologiens. J'ai cité Kant, et on se fout de Kant - surtout quand on n'en a pas lu une ligne - pour parler des Lumières.
La nouveauté qu'apporte Luther, ce n'est pas de dire que Jésus n'existe pas, c'est de traduire la Bible, Ancien et Nouveau Testament en langue vulgaire, au sens du vulgus : le peuple, la masse, les gens ordinaires - en allemand, en l'espèce, peu importe, une langue que le peuple comprend, c'est plus essentiel. Il ne s'agit plus de causer entre soi dans une langue élitiste que personne de normal ne pige, mais de pouvoir lire soi-même. ,Que cela soit conforme à la vraie pensée du Christ, si vous y tenez, je vous l'accorde (je n'en crois pas un mot, mais mettons), mais ce n'est pas la pratique effective et il apparaît clairement que cela fut conquis contre l'Eglise et non avec son soutien.
Sur le plan plus politique, il apparaît dès le 17ème siècle, avec la Contre-Réforme et ses suites, que le catholicisme a clairement pris le parti de la Réaction, en suscitant ou au minimum soutenant les attitudes les plus autoritaires et rétrogrades, favorisant tout ce qui va vers l'abrutissement des masses comme système de gouvernement. Ce qui aboutit à des conséquences assez paradoxale, comme le fait massif, incontournable, que la religion protestante apparaît comme un facteur de liberté. Les pays où cette religion prend la majorité (une partie de l'Allemagne, toute la Belgique, la Hollande (sous le nom de "Provinces-Unies", à l'époque) sont à la pointe du libéralisme, pendant que les parties resté catholiques plongent complètement dans le conservatisme et le retard historique.
Situation qui perdure aujourd'hui encore : si nous prenons le cas de l'Europe, en gros le nord (Hollande, Allemagne, pays scandinaves) croulent sous le libéralisme facteur de pognon, pendant que les cathos (Italie, Espagne, Portugal) sont dans la dèche et le chomedu, et le fameux "assistanat" qui font les beaux moments d'indignation imbécile de cnews et autres média réactionnaires.
katou Mahomet n'a rien à voir avec ce qui gère la vie!
courtial Le protestantisme apparaît avec l'invention de l'imprimerie (je suis désolé de devoir rappeler ces banalités, mais puisqu'il semble que certains ont séché les cours d'histoire, je ne vois pas comment l'éviter) et va toucher des gens qui sont d'abord plus éduqués, au moins pour avoir accès à l'Evangile en direct, et non médiatisé par des théologiens. J'ai cité Kant, et on se fout de Kant - surtout quand on n'en a pas lu une ligne - pour parler des Lumières.
"L'Internet représente une menace pour ceux qui savent et qui décident. Parce qu'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique."
Voir sur https://citations.ouest-france.fr/citation-jacques-attali/internet-represente-menace-savent-decident-43126.html
courtial les protestants ne se réclament pas d'autre chose que du Christ.
Paut-être mais pour un vrai catholique de la tradition, toutes les églises chrétiennes nées de divergences doctrinales, c'est-à-dire les hérésies, s'éloignent de la vérité dans la mesure de ces divergences. Dès le début, le protestantisme s'est éclaté en centaines de dénominations différentes, toutes convaincues d'être celle qui interprète correctement la parole de Dieu. Le catholicisme constitue la seule véritable religion.
Ceux qui se dispersent sur des voies étrangères à la foi catholique professent : de fausses religions, des déviations religieuses, des philosophies erronées. On ne peut pas accepter toutes les religions comme si elles etaient vraies, alors qu'elles se contredisent sur des points essentiels.
courtial Sur le plan plus politique, il apparaît dès le 17ème siècle, avec la Contre-Réforme et ses suites, que le catholicisme a clairement pris le parti de la Réaction, en suscitant ou au minimum soutenant les attitudes les plus autoritaires et rétrogrades, favorisant tout ce qui va vers l'abrutissement des masses comme système de gouvernement.
Courtial, vous avez une bien piètre opinion du catholicisme, c'est navrant.
Pour la France, le XVIIe siècle a surtout été un grand siècle chrétien. Sous l'influence du Concile de Trente, la vie religieuse refleurit dans tous les domaines : vie paroissiale, ordres religieux, activité littéraire et artistique, dénotent un renouveau de l'esprit chrétien et préparent ainsi le grand siècle de Louis XIV.
Après les luttes sanglantes et effroyables du XVIe siècle, nous assistons à un magnifique redressement et un nouvel épanouissement de la vie religieuse. Renouvelée et rajeunie par des réformes salutaires, l'Eglise Catholique allait redevenir conquérante des âmes. Comme au temps des apôtres et comme au temps des grands moines missionnaires du Ve siècle. Le mouvement de restauration catholique, lancé par le Concile de Trente a ramené en France la paix reigieuse. Le XVIIe siècle français a été profondément chrétien, c'est ce qui lui a valu la gloire d'être << le Grand Siècle >>.
courtial la religion protestante apparaît comme un facteur de liberté.
En tant que catholique, je n'ai pas l'impression d'être asservi par l'Eglise. L'Eglise du Christ qui remonte aux apôtres, est un espace de liberté et d'épanouissement spirituel.
chevalier-du-temple En tant que catholique, je n'ai pas l'impression d'être asservi par l'Eglise.
Si Jésus nous a libérés du légalisme c'est pour ne plus être asservis.
Et donc les gens peuvent posséder chez eux un objet qu'ils n'ont vu qu'apporté sur un lutrin, avec trois personnes pour le porter, à la messe.
Sitôt que le nouvel objet, qu'on appelle un livre, devient plus accessible, les gens commencent à lire, figurez-vous. Et quand vous lisez un livre, il y a des idées qui vous viennent en tête, dont certaines ne sont pas ce qu'on retient d'un discours oral. Vous êtes de fait entré dans un rapport différent avec le message évangélique (et plus globalement, le rapport au monde).
Il y a un passage dans Notre-Dame de Paris une grande réalisation du père Hugo, à lire absolument, avec dans le casting Frollo, Quasimodo, Esmeralda, que des vedettes..., où un prêtre, montrant un livre dans une main, et un autre doigt pointé vers la Cathédrale, dit : ceci détruira cela. Hugo écrit ensuite un chapitre philosophique sur l'idée que la pierre va être remplacée par le papier. Ceci veut dire que les Chrétiens ont écrit (gravé, inscrit dans la matière) des monuments, mais que maintenant les preuves de foi (disons), vont s'inscrire sur des pages. Le génie du catholicisme, c'est la pierre, ce sont les cathédrâles, celui du monde qui vient après est dans les livres.
Et donc... et donc ceci me paraît l'angle le plus radical. Les Juifs ont un Livre. Idem pour les musulmans, ils ont un Livre. Encore une fois, pas un truc caché, intouchable et incompréhensible, tu peux l'avoir dans ta bibliothèque entre le catalogue de Manufrance (celle-là, les moins de 70 ans ne peuvent pas la comprendre) et le numéro spécial de Elle sur comment booster votre beauté au bureau.
Sur ce point, celui-là précisément et comme je l'ai défini, j'ai plutôt une lecture catho. Si Jésus avait voulu écrire un bouquin, il l'aurait fait. Il serait étrange que ce que Michel Onfray peut faire, Jésus en soit incapable !
Je ne me souviens que d'un moment où il écrit, dans l'Evangile, le passage sur la Femme adultère (Marie-Madeleine). Il est mentionné (c'est dans Matthieu, je pense) qu'il a tracé des signes sur le sol. Mais ils n'ont pas été vus, et en conséquence on ne peut les citer, il les a effacés sitôt après qu'il les a écrits. On peut donc peut-être écrire des choses, mais à condition qu'on les efface tout de suite. C'est au moins ce que je crois comprendre et ce que les textes m'autorisent. J'en conclus que les écrits doivent être effacés.
Jacques Derrida était complètement hanté par ces difficultés et questions, notez. Il était Juif, notez.