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Mais non, Abba. Comme d’habitude sur ce sujet Cadmos raconte des histoires en reprenant la propagande de l’extrême gauche franco-islamo-palestinienne. Il suffit de You Tube pour rétablir la vérité à partir directement de sites arabes ou d’agences de presses internationales. Israël est depuis des décennies le pays de la planète dans lequel proportionnellement le nombre de journalistes et de photographes internationaux est le plus élevé.
Le Hamas à Gaza est principalement approvisionné en armes actuellement par les Iraniens, à travers la Syrie. Et dans Gaza même, toutes les différentes factions djihadistes présentes au Moyen-Orient, elles sont au moins quatre, vivent en se disputant les interventions et les emplacements de tirs de missiles où il est possible de se dissimuler entre des bâtiments civils. Ces factions djihadistes ont chacune leurs sources d’approvisionnement en armes, venant évidemment toutes de filières de trafics d’armes musulmanes. L’État Islamique en son temps a bourré le Moyen-Orient d’armes. Il l’avait été avant bourré par des gens comme Kadhafi. En ce moment c’est la Turquie qui les livre à Gaza, comme en Syrie ou en Lybie.
Mais le plus amusant est qu’en ce moment, ces groupes terroristes, dans l’ensemble de la Palestine, sous l’égide de l’Autorité palestinienne, mais surtout à Gaza, sont l’objet d’une traque féroce, et de liquidations fréquentes, de la part du Hamas. Le Hamas voudrait traiter avec Israël, ce qu’il fait régulièrement, par l’intermédiaire qui est son interlocuteur habituel, les renseignements égyptiens. Mais chaque fois que le Hamas est sur le point de signer un accord ponctuel et local avec Israël, sur un point précis, par exemple un cessez-le feu en matière de lancement de missiles, l’une ou l’autre des factions terroristes présente à Gaza, envoie vite quelques missiles pour empêcher cet accord. Ce qu’ils ont fait encore la semaine dernière pendant la signature des traités de paix, les « accords d’Abraham », entre Israël et les Émirats. Alors que le Hamas l’avait interdit aux mouvements terroristes de Gaza. D’ailleurs, régulièrement l’Égypte menace le Hamas de s’installer directement dans la bande de Gaza, mais pour le moment du moins ne le fait pas encore. Les égyptiens veulent la paix dans la Bande de Gaza. Mais ils savent quel nid d’emmerdements représente Gaza, et ils ne sont pas pressés d’y aller vraiment. Surtout maintenant qu’Israël se retrouve quasiment en paix avec le monde arabe.
Au point qu’à Gaza s’il arrive que parfois un palestinien se fasse tuer par Tsahal, dans le même temps le Hamas en tue une demi-douzaine ou une douzaine dans ses prisons de Gaza. Il suffit de suivre l’actualité pour le constater. Toutes les agences de presse internationales le rapportent, sauf l’Agence France Presse, et notre presse islamo-gauchiste.
Et pour ce qui est des médicaments, les mensonges de Cadmos sont encore plus gros. De nombreux produits « stratégiques » sont effectivement surveillés à l’entrée à Gaza. Par exemple le ciment qui sert à faire des tunnels entre Gaza et Israël en passant sous la clôture de sécurité israélienne. Dans un but de passages clandestins et d’attentats en Israël. Et d’autres tunnels sous la frontière égyptienne, pour le trafic d’armes et de produits divers avec les mafieux et les terroristes égyptiens. Au point que les égyptiens sont en train de terminer près de cent kilomètres de barrage infranchissable, entre la bande de Gaza et l’Égypte. Barrage doublé d’un canal très large et profond pour empêcher de creuser dessous. Les islamo-communisto-gauchistes râlent depuis longtemps contre la Barrière de Sécurité entourant une partie de Jérusalem. Mais curieusement ils ne font jamais de manifestations contre le Mur égyptien pour édifier lequel les égyptiens ont commencé par abattre près de 1 500 maisons palestiniennes, en pierres, des vraies, moitié sur le côté gazaoui de la frontière égyptienne, moitié sur le côté égyptien. Un oubli de la part de nos islamogauchistes, sans doute. J’attends les critiques indignées de Cadmos sur la barrière égypto gazaouie qui depuis près de 20 ans organise le blocus de Gaza avec Israël, tout le long de la frontière commune Gaza-Égypte.
Si Israël empêche les habitants de Gaza d’entrer en Israël, depuis 20 ans les égyptiens empêchent tous les gazaouis d’entrer en Égypte. Depuis le même temps Pour nos islamo-gauchistes, Israël fait de Gaza « une prison à ciel ouvert ». Avec une nuance. Ce sont en même temps Israël et l’Égypte, qui organisent et surveillent cette prison à ciel ouvert depuis plus de 20 ans. Pourtant je croyais l’Égypte membre de la Ligue Arabe. Comme tous les autres pays arabes. Ce qui signifie que depuis des décennies la Ligue Arabe, c’est-à-dire l’ensemble des pays arabes, tous laissent l’Égypte participer activement au blocus de Gaza. Avec Israël.
Cadmos se livre ensuite à un couplet sur les médicaments que les israéliens empêchent de parvenir en Palestine, ou que les palestiniens n’ont même pas le droit de choisir, les israéliens les en empêchant. Mensonges aussi faux que les précédents.
Il se trouve que les médicaments font partie des produits non contingentés à l’entrée à Gaza. Vérifiés au passage quant au contenu des camions de médicaments, évidemment, les transports de médicaments cachant souvent le trafic de drogue et d’armes du Hamas. Le Hamas commande autant de médicaments qu’il le veut, des marques, des laboratoires et des origines qu’il veut acheter. Israël n’a jamais dit un mot à ce sujet. Et lorsque le Hamas a des problèmes de livraisons de médicaments, ce qui arrive, c’est lorsque les laboratoires pharmaceutiques étrangers sont restés impayés et ne veulent plus les livrer. Et dans ces cas-là, ce sont les autres pays arabes qui finissent par payer, et Israël qui livre pour les labos étrangers. Cadmos ou qui que soit serait bien en peine d’avancer un seul exemple du contraire. Et dans toutes les situations d’urgence médicamenteuses, c’est Israël qui dépanne en produits, et reçoit les patients en Israël, du moins lorsque le Hamas accepte.
Cadmos oublie à ce sujet de parler des particularités récentes médicamenteuses liées au Covid. Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, mais ennemi mortel du Hamas qui veut sa peau, refuse depuis le début du Covid, plus de six mois, de recevoir 185 millions de dollars par mois qu’Israël veut lui remettre au titre de TVA lui revenant sur les importations étrangères en Palestine. Et le Hamas refuse. Il veut pouvoir dire qu’il ne peut pas importer des médicaments à Gaza à cause d’Israël. Depuis le début du Covid Israël a donc voulu livrer gratuitement des médicaments et des tests à Gaza. La première livraison a été abandonnée, laissée carrément sur le sol par le Hamas, près du point de passage de Kerem Shalom, sur de la Barrière de Sécurité. Et le Hamas a prévenu qu’il n’accepterait aucune livraison de produits anti Covid offerts par Israël. Tout est sur You Tube et sur des sites, dont plusieurs arabes depuis ces derniers temps. Même nombre de journalistes de presses de plusieurs pays arabes en parlent ouvertement.
Dans la pratique, la majeure partie des livraisons « sensibles » comme les médicaments, viennent par la Jordanie et par le Pont Allenby, et les chargements de cartons de médicaments ne sont jamais ouverts ni vérifiés. En dehors de prélèvements ponctuels aléatoires, comme pour toutes les douanes du monde, Israël se fie aux emballages d’origine des laboratoires. Toutes les grandes agences de presse internationales l’ont photographié et filmé cent fois chacune. Voir You Tube et les agences internationales.
Dans le même chapitre d’ailleurs, il y a en ces temps de Covid un autre point sur lequel le Hamas se distingue. Aux différents points de passage entre Gaza et Israël, les militaires et la police ont l’ordre de laisser passer les ambulances d’enfants atteints, accompagnés de leur mère, pour les diriger vers de hôpitaux israéliens. Ce qui est courant en Israël où des services entiers de plusieurs hôpitaux reçoivent régulièrement des patients arabes venant de Palestine ou d’autres pays arabes. Mais le plus souvent, le Hamas empêche les enfants nécessitant des soins graves contre le Covid, des problèmes pulmonaires par exemple, de se présenter aux barrières d’accès.
Par contre, lorsque l’un des chefs du Hamas, ou un membre de leur famille est malade, ils n’ont alors aucun scrupule à demander leur hospitalisation en urgence en hôpital israélien. Mais seulement les chefs. Le Hezbollah fait la même chose de l’autre côté du pays, avec ses chefs et les membres de leurs familles s’ils sont gravement malades. C’était encore le cas très récemment.
D’ailleurs, quand Arafat a dû traiter son Sida pendant 20 ans, avant de venir en mourir en France, c’est une pharmacie allemande qui lui envoyait chaque mois son traitement à Aman, d’où le roi de Jordanie le transmettait aux israéliens au pont Allenby. Et c’est Tsahal, l’armée israélienne, qui pendant toute la maladie d’Arafat a surveillé discrètement le transport de ses médicaments d’Allenby jusqu’à Ramallah. La pharmacie allemande qui procédait à l’envoi, sous couvert du Renseignement allemand, informait en temps réel les Renseignements israéliens à chaque envoi. Mais depuis le début c’était un secret de Polichinelle.
Il faut aussi préciser quand même que chaque jour de la semaine, aux différents points de contrôle entre Gaza et la Palestine, il passe une moyenne minimale de 800 - 900 camions, fréquemment davantage, généralement poids-lourds ou super-lourds, chargés de n’importe quelles marchandise. À part le ciment non destiné à des chantiers précis et les matériaux qui permettraient la fabrication de missiles. Souvent nettement plus de mille camions par jour.
Mais dans le même temps, et depuis des décennies, il n’est pratiquement jamais passé aucun camion entre l’Égypte et Gaza. Mais que font ces pays arabes de la Ligue Arabe ? Que ne se liguent-ils pas pour exiger de l’Égypte, pays arabe, qu’elle ouvre sa frontière à la « prison de Gaza » ? Tous les autres pays de la Ligue Arabe seraient-ils de mèche avec les israéliens pour organiser le blocus de Gaza.
