Même si d'ici à 2030, la France n'utilisera pas ou très peu de combustibles fossiles pour produire son électricité, le prix de celle-ci sur le marché de gros, où les fournisseurs et certains grands consommateurs industriels s'approvisionnent, dépendra toujours du gaz, du charbon et du CO2 « l'essentiel du temps ».
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C'est en tout cas ce qu'affirme le gestionnaire du réseau de transport d'électricité en France, RTE, dans un rapport publié la semaine dernière. En analysant l'équilibre offre-demande selon différents scénarios, l'organisme conclut en effet que « l'architecture actuelle des marchés de l'électricité conduit structurellement à une forte volatilité des prix » jusqu'en 2035, qui « n'ont pas de raison de correspondre aux coûts de production français ».
Les français payent la transition électrique de l'Est européen.