D'ailleurs pourquoi reformuler ce qui est deja ecrit ailleurs:
Les architectes et ingénieurs de ae911truth.org
Beaucoup de correspondants me renvoient au site de Gage qui revendique maintenant près de 600 architectes et ingénieurs en faveur de la 'réouverture' de l'enquête.
Comme je l'ai écrit dans les news, précisons déjà que des articles dans des revues spécialisées et de renommée internationale continuent à paraître encore de nos jours sur le sujet, ce qui prouve bien que le dossier n'est pas clos.
Ensuite, je répète encore que parmi les 600 signataires seulement une poignée sont spécialisés dans le calcul de structures. Les autres sont des ingénieurs dans de tout autres domaines (électricité, statistiques, mécanique automobile ou aéronautique...) qui n'ont rien à voir avec le sujet traité !! Demanderiez-vous à votre boulanger de faire la révision de votre voiture ???
Un exemple accablant : Gordon Ross 'ingénieur en fabrication'... cet ingénieur a pondu un bon nombre d'articles, pour faire avancer la théorie du complot et surtout réfuter les arguments pro-VO avancés par des scientifiques de renommée internationale (Bazant, Greening...). Ses papiers sont en 'Une' du site de Gage. Le problème c'est que n'étant pas spécialisé en calcul de structures, il écrit des énormités. Par exemple dans cet article, il pose dès le départ des hypothèses tellement idiotes sur le comportement de l'acier vis à vis du flambement que l'ensemble est à jeter : comme nous l'avons vu, le flambement n'a jamais été dépendant de la déformation (epsilon) du matériau mais des caractéristiques de ce matériau et de la géométrie de l'élément... J'écris 'idiotes' pour rester poli et courtois car ce n'est même pas digne d'un étudiant d'IUT génie civil. Que d'énergie perdue à écrire ce genre d'inepties ! Crédibilité de cet ingénieur pour parler de génie civil ? Zéro ! Zéro de chez zéro.
Gage met en une de son site, des articles nullissimes(j'ose esperer qu'il controle ce qui passe sur son site, en tout cas, c'est associe a son nom). Si c'est pas une demonstration par a+b que Gage est dans les choux.
Ouais, seulement visiblement l'auteur du site n'est lui aussi pas à une énormité près. Comme pour sa démonstration sur la pulvérisation du béton.
Nouveau site
http://www.bastison.net/ (croyez vous qu'il pousse aujourdhui par hasard ? )...
Comme je n'en ai pas à perdre avec cette merde je vais prendre un unique exemple:
Après nous avoir assommé de références scientifiques plus impressionantes les unes que les autres (abus des arguments d'autorité)
(http://www.bastison.net/ dans la partie references scientifiques) l'auteur (sous pseudo bien évidemment
mais n'hesitant pas lui aussi à nous en mettre plein la vue avec ses références invérifiables) nous propose un article
de haut vol de Franck Greening : avec la phrase...."Il y est également montré que moins de 8 % de
l'énergie cinétique de l'effondrement a pu suffire pour pulvériser le béton (p10)..." dit il!
N'hesitez pas à parcourir des yeux les monumentales formules de ce torche cul, juste pour le fun!!
Mais reportez vous bien vite à la page 10: Eq. (21) indicates the dissipation of about 865 J per kg of pulverized concrete,
which is a realistic value.
Vous ne revez pas: tous ces calculs aboutissent bien à ce resultat d'une extraordinaire valeur scientifique:
pour pulvériser un kilo de béton en fine poussière il suffit d'y dissiper une énergie de 865 Joules (!?)
Puis comme vous voulez etre sur que vos yeux ne vous trompent pas devant cette phrase publiée
dans le prestigieux Journal of Ingeniering Mechanics...Vous pouvez aller vous acheter cette perceuse
http://www.castorama.fr/store/perceuse- … 497779.htm 600 watts qui je le rappelle sont bien des
Joules par seconde. Grace à la science nouvelle de Greening and co vous devriez avec cette perceuse
parvenir à reduire en poudre un kilo de béton en quelques secondes (je rappelle qu'une perceuse est
un objet infiniment plus efficace pour utiliser de l'energie à pulvériser un matériau qu'une
tour qui s'effondre)...depechez vous d'exercer ce nouveau fascinant pouvoir.
Vous avez bien compris! ces gens vous prennent pour des cons: ne les laissez pas faire!
Il ne faut pas 865 J pour pulveriser un kilo de béton il faut des centaines voire des milliers de fois plus...
et par conséquent l'énergie disponible dans les tours etait des centaines à des milliers de fois insuffisante
pour expliquer la pulvérisation d'une fraction importante de ce béton!!
Cela suffit! pas la peine de vous fatiguer plus pour conclure définivement! vraiment!
Tout les reste est du même cru dans ce site ou vous remarquerez que "les gens serieux" maintenant ne se
referent plus au NIST (l'organisme officiel qui avec des millions de dollars de budget, des dizaines d'ingenieurs,
3 ans , était chargé de montrer que les tours se sont bien effondrees en raison des dégats et incendies subis)
mais à des publications indépendantes !? Pourquoi ?
Et bien parceque malgré tous les moyens dont il disposait le NIST a en fait échoué! Il existe en effet trois
méthodes pour démontrer la possibilité de l'initiation (rien que cela pour le moment) d'un tel effondrement:
1) les calculs analytiques avec un papier et un crayon: difficile et necessitant des approximations multiples
2) Des simulations sur ordinateur: Mieux car on réduit ainsi les approximations en exploitant la puissance
de calcul des ordinateurs mais cela demande des moyens plus importants
3) Des vrais tests de parties de structure du WTC portées aux mêmes conditions de contraintes et températures
qu'au WTC: encore mieux bien sûr .
Le NIST a appliqué 2) et 3) - d'abord aux incendies. Conclusion: des températures max de 1000 à 1100°c ont
pu être atteintes par le feu pendant 15 minutes. Admettons ...
- ensuite aux structures soumises aux feux de températures prévues précédemment,
mais alors 3) a été un echec: les structures portées aux températures les plus extremes ne se sont pas effondrées
bien que l'acier ait atteint dans ces tests au feu, les températures de l'ordre de700°C (et non pas 800°!! la différence est importante)
prévues par le NIST et qui auraient du selon lui produire l'effondrement!
En principe ca aurait du être la fin mais comme les ingénieurs du NIST en contrat avec le gouv n'avaient
pas d'autre choix que de produire les conclusions que l'on attendait d'eux, ils ont alors fait 2): des simulations
qui n'ont aucune valeur car les codes n'en ont pas été publiés et les paramètres d'input publiés sont tous
poussés à l'extrême voire completement invraisemblables dans le cas de WTC7.
On m'informe que le courageux scientifique sous pseudo de bastison.net
persiste à soutenir l'argument de Greening en ce qui concerne la pulvérisation
du béton. Faisant référence à ma critique dans une news précédente (mes réponses
en rouge):
… Il avance que les 870 joules nécessaires à la
pulvérisation du béton sont largement sous-évalués et prend comme
élément de comparaison une perceuse de 600W qui fonctionnerait 1, 2
secondes… C’est bien sûr totalement absurde une fois de plus… 600 W
étant la puissance consommée et non efficace bien entendu…Une grande
partie étant perdue en frottement et échauffement du matériau…
D’ailleurs les perforateurs ne développent que quelques joules à l’impact
comme le précisent les fabricants…
Qu'il me relise car il oublie (ou fait semblant d'oublier) l'essentiel: je suis évidemment tout à fait
conscient qu'une fraction seulement de l'énergie consommée par la perceuse sert à pulvériser le
matériau mais je ne fais qu'utiliser le raisonnement de Greening qu'il soutient pour en souligner
l'absurdité, raisonnement selon lequel l'énergie potentielle gravitationnelle de la tour
peut être convertie en pulvérisation du béton avec un efficacité incroyable, des ordres de grandeur
plus efficace que pour la perceuse.
En réalité, si une fraction des 600 Watts de la perceuse pulvérise un matériau alors une
encore plus faible fraction de l'énergie de la tour peut pulvériser les dalles de béton. Beaucoup plus
faible en fait car la perceuse est spécialement concue pour utiliser l'énergie le plus efficacement
possible à pulvériser (combinaison de rotation et percussion et concentration de l'énergie sur une
petite surface, dureté du matériau utilisé pour le forêt et forme de ce dernier...) contrairement aux
chocs aléatoires d'un effondrement gravitationnel. Il est donc parfaitement évident que chaque Joule
d'énergie consommé par cette perceuse sera beaucoup plus efficacement utilisé à pulvériser que le même
Joule d'énergie potentielle initiale d'une tour.
On peut donc bel et bien considérer la perceuse comme un référence (très favorable au scénario de Greening)
pour un exercice intellectuel ou on se demande qu'elle fraction de l'énergie disponible initiale a pu être utilisée
pour pulvériser. Le résultat est que compte tenu des efficacités ridicules mises en jeu, il aurait fallu beaucoup plus
que 2000 Joules consommés (de 100 à 1000 fois plus) pour pulvériser un kilo de béton. Pour avoir un chiffre
précis, acheter une perceuse 600 Watts et compter le temps qu'il vous faut en secondes pour pulvériser avec
celle-ci votre kilo de béton léger. Pour une demi-heure ca fait déjà 1000 fois plus que les 870 Joules de Greening,
pour 3 minutes, 100 fois plus. Et une fois de plus ces chiffres son très sous-évalués car l'effondrement gravitationnel
est beaucoup moins efficace que la perceuse!
Ce qui est beaucoup plus significatif, c’est d’évaluer la taille d’une
éprouvette de béton de 1kg à 1500 kg/m3 de masse volumique et de voir
quelle est l’énergie cinétique correspondant (ce qu’il n’a bien sûr
pas fait): cette éprouvette de 9 cm de côté se déplace alors à 150
km/h. Vous conviendrez que cette énergie n’est pas irréaliste pour
pulvériser cette éprouvette sur un mur infiniment rigide et résistant.
complètement irréaliste et j'ai évalué l'énergie cinétique en question car c'est tout à fait trivial:
Il suffit de considérer que tout le béton est concentré à mi hauteur: 200m
pour avoir un ordre d'idée de l'énergie potentielle dispo pour chaque kilo de béton
L'énergie potentielle (qui deviendra l'énergie cinétique dont il parle)
est de mgh = 1 x 10 x 200 =2000 Joules par kilo de béton: dérisoire en comparaison de
ce qu'il aurait fallu pour le pulvériser compte tenu de l'efficacité ridicule des processus de
chocs mis en jeux.
Je signale que habitant près des calanques il m'a été très facile de laisser tomber du haut d'
une falaise (prendre toutes les précautions d'usage!) un bloc de quelques kilos pour constater
que la quantité de poussière générée à l'impact a été quasi-négligeable par rapport à la masse
des morceaux obtenus...mais cela etait tellement évident à priori!
De plus cette éprouvette etant faite dans un béton de qualité très
moyenne, cela rend d’autant plus réaliste cette valeur. En effet, vous
dites dans votre mail que l’énergie de fracturation d’un béton est de
100 J pour 1m² (valeur prise précédemment par Greening dans l’un de
ses papiers d’ailleurs), mais cette valeur est valable pour des bétons
classiques de 35 à 50 MPa de résistance à la compression.
La qualité du béton compte pour du beurre dans tout cela, en tenir compte est un raffinement
de calcul complètement inutile compte tenu du fait que l'on est à des ordres de grandeur de
l'énergie nécessaire pour pulvériser ce béton même avec l'une des techniques les plus efficacement
concues pour le faire : l'usage d'une perceuse.
Je rajoute qu'on a tendance à oublier que le béton est un matériau extrêmement solide qui n'a rien
à voir avec du platre. Et si vous l'avez oublié ou ne l'avez pas déjà fait allez refaire un trou dans
un mur de béton avec votre perceuse.
Et cette
énergie est aussi fonction bien sûr du rapport C/E, de la grosseur du
plus gros granulat et de sa nature, roulé ou concassé : voir
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... 009161.pdf
et Bazant Z. P., Becq-Giraudon E. Statistical prediction of fracture
parameters of concrete and implications for choice of testing standard. Cement and Concrete
Research, p. 529-556, 2002. Dans le cas du béton du WTC, je manque de
données, mais vu la densité obtenue, la fluidité importante observée
sur le film de la construction (eau, granulats roulés ??), le peu de
connaissances à l’époque en matière de fluidifiant, et vu que les
bétons légers actuels tournent autour de 15 à 20 MPa maximum, il n’est
pas malhonnête de penser que la résistance du béton du WTC ne
dépassait guère les 15 MPa.
Le passage entier précédent consiste à introduire des raffinements de complications
techniques qui n'ont pas lieu d'être pour faire diversion, à jouer à l'expert pour rouler
tout le monde dans la farine: faire croire que la différence entre 15 et 20 Mpa peut être
d'une quelconque pertinence alors qu'une fois de plus on est à des ordres de grandeur
de ce qui peut être fait par un effondrement naturel (x100, x1000, x ?).
Une fois de plus: les données utilisées par Bazant and co sont complètement à coté de la plaque
s'agissant d'une pulvérisation par effondrement naturel car l' efficacité de l'utilisation de l'énergie
à produire la pulvérisation est evidemment ridicule: moindre que celle de la perceuse !
Faites en l'experience et demandez aussi aux specialistes en démolition contrôlée: ceux ci ne
détruisent à l'explosif que quelques colonnes , et c'est la gravité qui fait le reste en chute libre!
Le résultat est que la gravité ne pulvérise pas grand chose (quel que soit le bâtiment considéré)!
Par exemple lors de la destruction de la tour Landmark il est évident que la fraction de béton
transformée en poudre a été négligeable par rapport à ce que l'on a vu au WTC (malgré l'usage
d'explosifs): demandez confirmation à des experts fiables.
Réponse de à l'auteur anonyme du site
Frédéric Henry-Couannier est :
Maître de conférences
Enseignant à la Faculté des sciences de Luminy, Université de la méditerranée
Recherche en physique fondamentale au Centre de Physique des Particules de Marseille.
http://www.darksideofgravity.com/bastison.html
Votre nouveau héros contempteur de Gage se prend une méchante claque.
On notera que l'un discourt sous pseudo alors que l'autre utilise sa véritable identité.
Quand on remet en cause la compétence de confrère, on a au moins l'élégance de se présenter.