Je n'ai pas parlé la Turquie comme de l'ensemble actuel (et les faits qui l'accompagnent), mais par les données géographiques, historiques et culturelles qui se déployant sur un espace-temps plus large. Si la Turquie actuelle n'a pas grand chose d'Européen, elle s'enracine historiquement dans une facette de la culture Européenne. Je suis contre l'entrée de la Turquie dans l'immédiat pour des raisons géopolitiques et religieuses, mais dire que la Turquie n'a pas une certaine part d'héritage Européen, ça n'est pas spécialement vrai.
D'autre part, êtes vous pour ou contre une entrée de la Russie dans l'UE :?:
L’idée est venue de créer les « États unis d’Europe », comme il existe les États-unis d’Amérique.
Après tout, les nations européennes avaient une longue histoire commune. Si, au long de cette histoire, ses pays se sont affrontés militairement, ces conflits ont été vécus ensemble. Une même civilisation chrétienne, une même culture ; bien des choses unissaient les nations européennes. Et, si elles formaient un seul grand ensemble, il pourrait parler à égalité avec les plus grands États. Voilà quelle a été l’idée qui a présidé aux débuts de l’Union européenne.
Pour les premiers, cette grande idée d’abandonner nos nations d’origine pour devenir des « Européens » nous apporterait une puissance tant militaire qu’économique, pouvant influer sur toutes les affaires du monde.
Par contre une unification des pouvoirs politiques n’a jamais progressé car les « élus des peuples » n’entendaient pas perdre la moindre part de leur autorité et de leurs avantages.
Et puis cette Europe de six est passée à onze, à quinze… Aujourd’hui, elle est à 25 et, dans la foulée, la plupart des représentants bruxellois sont pour l’entrée de la Turquie, pays musulman, presque entièrement asiatique et n’ayant rien de commun avec l’Europe, en dehors des guerres qui nous ont toujours OPPOSÉS à lui. De l'europe, il n'y a qu'une
petit thrace là bas.
Autrement dit, l’Europe, dans son projet initial, n’existe plus. Formée entre quelques États, elle aurait peut-être pu exister.
Une Europe organisant un vaste marché commun, une union économique, oui…
Mais une « constitution » politique ? Concernant une nation qui n’existe pas et qui, même, ne peut exister, du moins avant longtemps ?
Ce serait une folie dont les seuls bénéficiaires ne pourraient être que ces « professionnels de la politique » que sont devenus aujourd’hui nos politiciens et qui verraient s’ouvrir à leur profit une foule de nouvelles places, de nouvelles attributions payées par les contribuables… Européens !
On aurait du commencer prudemment avec quelques voisins sûrs.
Celà a été l'opinion des "pères" de l'Europe et c'est aussi resté l'opinion populaire.
Pour la Russie pareille " du partenariat " :)