Je ne la condamne pas. Mais je n'occulte pas le phénomène derrière l'image un peu idyllique du pays laïc où les femmes ont voté avant les françaises.
Je soutiens à 100 % la cause de la liberté des femmes, donc on ne sera certainement pas en désaccord à se sujet. Par contre, il faut aussi qu'elles soient libres de pratiquer leur croyance, du moment où ça ne prive pas quelqu'un d'autre de sa liberté.
Au moins as-tu le mérite de la franchise et de la logique dans tes idées libérales.
Mais j'ai au contraire envie d'une véritable et grande Europe politique, unie par un modèle social commun... et l'adhésion éventuelle de la Turquie ne va pas dans ce sens.
Le problème dans ce cas est qu'il n'aurait fallu faire l'Union qu'avec les anglais, les espagnols et les allemands ! Plus elle est grande et plus elle a de poids, et moins elle a de concurrents. Je pensais que c'était ça la vocation de l'Europe telle qu'ils l'ont construit. que viennent faire là dedans des critères religieux ou sociétaux ?
Le but n'est pas de faire une zone, de s'enfermer dedans et de l'agrandir au fur et à mesure. Le but est de développer les liens commerciaux entre les pays communautaires et de peser dans la demande internationale oligopsonistique (pas trop compliqué comme mot ?).
Moi, je vois le rapport. L'UE doit créer une force armée indépendante de l'OTAN, née du temps de la guerre froide de parents américains pour contrer l'URSS (et seulement dans ce but). Avec la Turquie, allié militaire zêlé de Washington, ce serait vraiment un 2e cheval de Troie qui débarquerait au sein de l'UE, aux côtés de la GB...
Quant à la France, pour ta gouverne, elle ne participe plus depuis 1966 aux organes "opérationnels" de l'OTAN.
Tu dois confondre l'OTAN et l'ONU, parce que l'OTAN n'a qu'une vocation militaire marginale, qui consiste à intervenir contre les crises et à soutenir la solidarité de défense internationale. Je ne vois pas en quoi ça pourrait poser un problème vis-à-vis de la stratégie européenne, si stratégie il y a...
Primo, je n'ai jamais parlé de "vol" de nos entreprises mais de délocalisations.
Deuxio, ce que tu dis est inexact: la Turquie est ultra dépendante des investissements étrangers, mais elle attire pour l'essentiel des fonds dans le domaine du textile, un peu dans l'industrie, sans oublier le tourisme.
Tu fais erreur, la Turque possède ses propres réseaux, et le poids de l'investissement étranger de ce pays est plutôt faible en comparaison à la France par exemple. Pour ce qui est du textile, je ne considère pas que ce soit une des activités principales de la Turquie. Comme la France, elle se contente plutôt d'importer ses textiles d'Asie, d'Europe de l'est ou du Maghreb.
Ca t'amuse apparemment de cracher sur ton pays...
Mais à part la bave qui coule de tes lèvres, quels arguments peux-tu donc apporter pour tenter d'étayer une affirmation aussi sotte ?
Une politique coûteuse et totalement inefficace, si ce n'est pour mettre des gens dans la rue et spolier les citoyens au bénéfice de la bureaucratie.
Une économie dégringolante qui peine à s'adapter aux évolutions du monde.
Une insécurité provoquée par l'Etat qui est trop inactif sur certains problèmes, ayant peur de se faire "traiter" de fachiste sécuritaire.
Un chômage qui ne tombe pas, des entreprises qui ferment leurs portes ou déménagent à l'étranger, à cause de la fiscalité, du manque de main d'oeuvre qualifiée, du code du travail de plus en plus restrictif, et qui ne sera bientôt plus au bénéfice que d'une petite poignée de travailleurs CDI privilégiés.
Une classe politique décourageante qui enchaîne les faiblesses, contresens, minauderies, inactions, clichés répandus... et j'en passe !
Et enfin, le plus grave, une population qui est restée dans l'esprit des années 70, où on faisait le même boulot toute sa vie, ou on retrouvait un boulot plus rapidement qu'aujourd'hui, ou la rue était plus écoutée que les urnes (chose totalement déconcertante !)...
Bref, un pays qui ne cesse d'accumuler les boulets, et qui ne s'en débarrassera pas si facilement si on continue dans cette impasse.