Simon
J'ai lu l'article et je suis étonné de lire une opinion aussi gauchiste dans les Echos.
On y prétend que les collèges privés ont de la chance car ils captent les familles CSP+. C'est oublier de preciser que si le privé doit faire du surbooking., alors,que le public voit ses effectifs fondre, c'est que la clientèle du privé va au-delà des seuls CSP+
J'ai rencontré un jeune enseignant du privé catholique du 9-3 (Seine Saint Denis) me disant que les 2/3 de ses élèves étaient des musulmans, donc très peu de CSP+.....juste des familles qui trouvent normal d'investir un peu dans l'éducation des enfants. En plus, l'article reconnaît que grâce au succès du privé, les classes du public sont allégées. avec en moyenne 2 élèves de moins par classe.
Et ce qu'occulte complètement l'article, c'est que dans le privé, si le proviseur exerce un peu plus d'autorité sur ses élèves, il en a surtout beaucoup plus sur ses profs.
Pour être administrateur dans un lycée agricole public, qui certes n'a pas de lourds problèmes de discipline avec les lycéens, je peux vous garantir que le proviseur est bien plus usé par les revendications et les blocages des profs syndiqués, que par le comportement de ses élèves.