cheshire-cat Pour cela, il faut remonter au Cambrien, vers -500 000 000 ans.
En ce qui concerne les animaux, ils étaient plus simples que ceux que nous connaissons, mais présentaient des plans d'organisations très variés beaucoup de ces lignées ont disparu, celles qui ont survécu ont continué à évoluer jusqu'à aujourd'hui. > On peut penser que chez les premiers animaux, l'évolution du plan d'organisation était possible en raison de leur simplicité.
Le spectacle de l'apparition des espèces animals et végétales peut inspirer une idée d'évolution. Cependant, l'explication évolutionniste rencontre de graves objections.
Le premier peuplement s'est opéré d'uns eul coup. Dès le début du Cambrien, il y a 500 millions d'années, apparaissent 500 espèces appartenant à sept embranchements : il y aussi bien des vers, des méduses et des éponges que des oursins et des crustacés. Et les différences séparant les embranchements se trouvaient d'emblée aussi marquées que de nos jours.
On peut donc dire que lorsque ces embranchements apparaissent l'essentiel de l'évolution s'est déjà déroulé. On devrait en découvrir de nombreuses traces. Or les terrains antérieurs à cette apparition sont, à part peut-être quelques algues microscopiques, absolument vierges de fossiles.
Dans les cent millions d'années qui suivent, tous les embranchements actuels ont fait leur apparition. Ou, plus précisément, ils ont laissé des fossiles. La fossilisation est un phénomène si rare que l'absence de fossiles d'une espèce peut tout au plus signifier que l'espèce en question n'était pas extrêmement répandue.
A noter en outre que l'on n'a recueilli pour ces époques lointaines que des fossiles d'espèces marines. Par exemple, des poissons pour les vertébrés. Plutôt que de conclure à l'origine océanique de la vie, on remarquera que les seuls terrains ayant pu conserver des fossiles aussi anciens sont des sédiments marins. Dès que l'on rencontre, malgré l'érosion, des restes de terre ferme, il y a 250 millions d'années, on y trouve des animaux terrestres, notamment des arthropodes, scorpions, araignées, blattes, libellules, et des vertébrés batraciens et reptiles.
Le peuplement s'opère par de véritables explosions démographiques. L'exemple le plus connu concerne les reptiles à l'ère secondaire. Les fossiles montrent que ces reptiles ont vécu pendant logntemps de manière assez modeste avant de dominer le globe terrestre avec un grand nombre de types aux formes souvent excessives ou monstrueuses.
Certes, l'apparition de ces formes suggère une évolution, mais une évolution limitée à l'intérieur du groupe. Ces différenciations parfois extravagantes ne montrent pas une évolution progressive mais suggère plutôt une dégénérescence qui expliquerait le recul rapide des vagues démographiques.
Survivent actuellement, inchangées ou sans évolution notable, des espèces provenant d'à peu près toutes les explosions démographiques animales ou végétales, et même des plus anciennes d'entre elles, comme le crabe, des molusques, le nautile, la lamproie, la neopilina dont le plus récent fossile date de 350 millions d'années.
Alors qu'il devrait y en avoir à foison, on ne trouve aucun intermédiaire, aucune forme de passage entre les groupes. Exemple : l'embranchement des vertébrés, celui ou la moisson des intermédiaires passe pour la plus riche. A l'origine des vertébrés on trouve les poissons, et avant RIEN. On essaie bien et sans preuve, de faire venir les vertébrés d êtres petits animaux gélatineux, subsistant de nos jours, les protocordés. Mais les poissons n'en apparaissent pas moins à l'ère primaire sans ancêtres connus.