Alors que l'on affirmait au peuple Français qu'ayant brisé ses chaînes il était maintenant libre, Robespierre faisait des plans sur des moyens d'oppression les plus violents. On proposa d'adopter un régime révolutionnaire provisoire pour lutter contre les ennemis du dehors et les conspirateurs du dedans. Les Français se soumirent donc à ce nouveau régime et à ses charlatans.
Un tel gouvernement n'était pas vraiment un gouvernement mais plutôt un système de violence et d'oppression. C'était d'abord un régime militaire qui comprenait des armées à sa disposition. Des armées composées d'une véritable horde d'assassins dont les expéditions meurtrières étaient destinées à faire entendre raison aux réticents. Robespierre éleva ce monstrueux édifice afin de favoriser ses ambitions. Un régime révolutionnaire dirigé par un Comité de Salut public, cela sonnait agréablement aux oreilles des crédules et des ignorants.
Ce tyran enrégimenta ses soldats dans des Comités et des Tribunaux de sang dont il couvrit le sol de France. Une nuée de milliers de satellites, qui avaient pour tout emploi de verser le sang des Français et s'assurer de la bonne marche de la Révolution, à force de crimes et d'assassinats effroyables. Robespierre organisa cette machine et commença à régner en despote absolu.
Il conçut le projet de pourvoir aux besoins immenses de ses troupes armées par un brigandage général, qu'il fit exécuter dans toute la France, sous le nom de Réquisition. Pour faire taire toute protestation, il décréta que le refus de se soumettre à la Réquisition, serait passible de la guillotine, pour acte contre-révolutionnaire. Il fit ainsi courber la France entière sous la verge de son despotisme.