En tout cas, les échanges d'hier ici ont été fort instructifs et font avancer le schmilblick.

Mon topo d'hier "Ruthénie / Russénie" a bien mis en exergue la communauté d'origine et de destinée naturelle des trois sœurs ruthènes, à savoir : la locomotive russe (puisque souveraine et impériale historiquement) et ses deux cadettes Ukraine et Biélorussie (puisque non souveraines historiquement mais seulement depuis les années 90).

Cette communauté d'origine prouve que les Russes et les Ukrainiens n'ont jamais été et ne seront jamais des étrangers entre eux, ou comme des Martiens les uns pour les autres. En effet, entre des Russènes de la même antique Russ',
il y a consanguinité historique perpétuelle.

Dès lors, comme je disais hier, cette guerre est réellement une guerre fratricide, préparée puis déchaînée par la convoitise mercantile de l'étranger qui, par une OPA hostile, a jeté son dévolu sur l'une des trois sœurs pour la transformer en arme contre la Russie, qui a une communauté historique naturelle avec ses deux cadettes.

Voilà synthétisée toute l'histoire. Ce n'est pas seulement criminel. C'est moralement laid.

    Samantha2 Quand j'étais jeune, on parlait de Grands-russiens, de Petits-russiens et de Blancs-russiens.

      Grand merci, Max12.

      candidus Quand j'étais jeune, on parlait de Grands-russiens, de Petits-russiens et de Blancs-russiens.

      Mais parfaitement.

      Grands-Russiens. De Bolshoïa Rossiyya : Grande Russie.

      Petits-Russiens. De Malaïa Rossiyya : Petite Russie (ou Ukraine) (surnom de la 2ème Symphonie de Tchaïkovsky).

      Blancs-Russiens. De Bielaïa Rossiyya : Blanche Russie (ou Biélorussie).

      Il ne faut pas faire, en effet, du bas révisionnisme historique. Voire, du négationnisme. Ce serait indigne.
      C'est ce que fait tout l'Occident aujourd'hui, devenu déculturé. Par conséquent, déculturant pour les autres.

      .

      (P.-S.)
      (A-t-on des nouvelles de notre ami Framato ?)

        La langue russe distingue "rossiïanine" et "rousskiïé", c'est-à-dire la citoyenneté et la nationalité.

        Classiquement, "rossiïanine", qui désigne la citoyenneté du pays Rossiïa (la Russie), devrait être traduit par "russien" (Grand-russien, Petit-russien ou Blanc-russien puisqu'il y a aujourd'hui 3 États distincts, donc 3 citoyennetés différentes), et non pas par "russe" qui est la traduction de "rousskiïé" ; mais les pays de langues germaniques et latines se sont affranchis de cette distinction dont ils ne discernent pas l'opportunité (quand, même, ils ne la condamnent pas, au nom du refus de le notion d'ethnicité). Du coup ça fait des quiproquos parfois fâcheux.

        Selon la terminologie russe, il y a 8O % de Russes (Rousskiï) chez les Grands-russiens (Viélikorossianiniï), mais il y a aussi des Juifs, des Tchouvaches, des Ukrainiens, des Tatars... (160 nationalités), tous citoyens de Russie.🤓

          Neodadais Pour l'instant chaque camp se renvoie la balle sur le maintien de la poursuite de la guerre et les négociations sont stériles car les demandes paraissent trop exigeantes de part et d'autres donc cela risque de durer un long moment en l'état actuel.

            James C'est tout à fait habituel, c'est une négociation qui n'est pas finie.

            Pas vraiment habituel.
            Il y a un Trump qui se prend pour un négociateur hors pair, mais c'est un zéro
            et un Poutine, qui est roué à toutes les combines et qui n'a aucune envie de négocier le moindre traité.
            Le temps a toujours joué en sa faveur

              James Pour l'instant, ce sont des négociations entre les États-Unis et la Russie et nous ne connaissons pas quelles sont les exigences des États-Unis - il semble que ça inquiète beaucoup le Clan des volontaires qui ne savent donc même pas de quoi il s'agit. 🤔

              Jean-Pierre

              Oui, je sais, Trump est un nul, et Poutine un malfaisant. Et réciproquement si tu veux, ça n'a aucune importance dans le sujet.

              Pour autant, ils discutent ensemble, et à priori, ils n'ont pas fini de négocier.
              Et chacun dit que les exigences de l'autre sont trop importantes ce qui est tout à fait habituel dans une négociation.

              Ce qui est notable, c'est que l'Europe n'y est pas.
              Même malgré les immenses qualités de ses dirigeants surdoués.

              • Just a répondu à ça.

                James Les européens auront forcément leur mot à dire puisqu'ils seront vraisemblablement tenus de protéger l'Ukraine et parceque Zelenski ne signera rien sans leurs accords.

                  candidus Classiquement, "rossiïanine", qui désigne la citoyenneté du pays Rossiïa (la Russie), devrait être traduit par "russien" (Grand-russien, Petit-russien ou Blanc-russien puisqu'il y a aujourd'hui 3 États distincts, donc 3 citoyennetés différentes

                  Très certainement.
                  Les Russiens, tous confondus, ne font pas tant de chichis sur un prétendu distinguo entre "Grands", "Petits" ou "Blancs". À moins d'être fanatisés, leur masse a conscience qu'elle est de la même souche ruthène, que ces Russiens soient russes, ukrainiens ou biélorusses.

                  Cela dit, quand le président russe déclare, aujourd'hui 28 mars 2025 :

                  • "Nous allons les achever",

                  et :

                  • "Il convient qu'une administration transitoire en Ukraine soit installée sous l'égide de l'Onu afin d'organiser une élection présidentielle",

                  Cela signifie évidemment qu'il s'agit d'en finir militairement avec le régime de Kiev sur le terrain. Un régime à la solde de l'étranger à tous les points de vue, que l'étranger a installé par coup d'État dans son but de guerre contre la Russie et prévoyant d'avance d'utiliser la chair ukrainienne comme chair à canon.

                  "Les achever" signifie, je crois, en finir avec cela une fois pour toutes. Tout le monde est d'accord qu'une anomalie doit être corrigée.
                  Condition sine qua non pour que le sang cesse de couler, que la paix revienne, et que les choses retrouvent de nouveau leur cours naturel historique.

                  Pour en revenir à cette idée de gouvernement transitoire voulu par Poutine, on en reviendrai donc à son objectif initial de renverser le pouvoir ukrainien et de s'accaparer des territoires frontaliers, ce qui laisserait à penser que les ukrainiens auraient combattu courageusement trois années pour rien.

                    https://www.senenews.com/actualites/international/nous-allons-les-achever-vladimir-poutine-annonce-la-fin-pour-lukraine_533899.html

                    Le titre de ce média aux ordres est mensonger.

                    Comme je viens de dire, il ne s'agit nullement d'"achever" la pauvre Ukraine, mais au contraire de la sauver des griffes du régime de Kiev, régime de guerre, prévu dès le début en vue de la guerre.

                    En effet, selon la raison et le bon sens, il n'y a aucun retour possible à la paix avec un tel régime, qui n'a été conçu et parachuté là, par l'étranger, que pour qu'il puisse faire par son intermédiaire sa guerre de proxy.

                    Il s'agit donc d'en finir avec ce seul régime qui ne peut exister que dans la guerre, et d'en sauver la nation ukrainienne historique, abusée et détournée.

                    Just

                    Et en quoi sommes nous tenus de protéger l'Ukraine ?
                    Mais pas la Somalie, ou le Viet Nam, ou je ne sais quel autre pays ?

                    Je ne dis pas qu'il faut laisser tomber l'Ukraine, mais quelque part, ces grands principes commencent à coûter cher.
                    Deux milliards viennent de partir encore pour l'Ukraine, et pour quoi ?
                    Je te rappelle que Bayrou cherche à prélever toujours plus d'impôts parce que nous sommes lourdement endettés.
                    Evidemment, il ne se pose pas la question de faire des économies ...

                    Il faut à un moment donné savoir si nous voulons aller faire la guerre à la Russie, et donc y engager des troupes, des armes, des Français contre des Russes. Et tu sais très bien que c'est matériellement impossible.
                    Le reste, c'est de la fumisterie.

                    • Just a répondu à ça.

                      Just

                      Je te rappelle que le Zelenski n'est plus au pouvoir de façon légitime.
                      Cela fait déjà un bout de temps que des élections auraient du se tenir.

                        James le Zelenski n'est plus au pouvoir de façon légitime.

                        Il est même stricto sensu illégal.

                        Cette notion est difficile à comprendre pour les tenants d'un tel sombre régime de guerre, qui n'est là que pour la guerre, et qui tombe sans la guerre__ à moins de réussir le sombre coup de force de voler l'élection qui doit être organisée.

                        Et dire que le phénomène qui nous est infligé à l'Élysée continue de s'afficher narcissiquement avec, sans la moindre honte, compromettant et décrédibilisant la France, sur ce chapitre comme sur tous les chapitres.

                        Just ce qui laisserait à penser que les ukrainiens auraient combattu courageusement trois années pour rien.

                        Oui, et ?

                        Pour information, le président russe a fait la déclaration sur le nécessaire changement du régime de Kiev, depuis la base navale de Mourmansk au-delà du cercle polaire Arctique, à l'occasion de l'inauguration du nouveau sous-marin nucléaire Perm, hier 27 mars (évidemment, très courte phrase dans un discours relatif à la Flotte russe). Il faut situer la proportion des choses dans leur contexte.

                        https://lemarin.ouest-france.fr/defense/la-russie-lance-un-sous-marin-nucleaire-dattaque-equipe-des-lorigine-de-missiles-hypersoniques-b279ae0c-0bdf-11f0-96cc-1b48eea9be0a

                        James Inutile de reprendre la thèse russe maintes fois rabâchée ici et le contexte de guerre justifie son maintien à son poste comme ce fut le cas pour Churchill pendant la seconde guerre mondiale. D'ailleurs, aucun dirigeant européen ne remet en cause sa légitimité et il s'est dit prêt à laisser sa place si la sécurité de l'Ukraine était assurée.