Au Sommet OCS en Chine, devant les 26 chefs d'État membres et la trentaine de délégations d'autres pays dont plusieurs sont aspirants (hier l'Inde a bloqué la candidature de Bakou...), le président russe a officiellement déclaré, le 1er septembre, ce que plusieurs lucides ici avaient conclu depuis le début, à savoir les deux réalités suivantes :
- 1. « Cette guerre est le résultat d’un coup d’État provoqué par l’Occident pour déclencher un conflit avec la Russie. »
- 2. « L’Opération spéciale atteindra tous ses objectifs. »
Au moins ça a le mérite d’être clair, net et adamantin comme l’eau glacée du lac Baïkal.
Tout le monde comprend maintenant que le "2" est la réponse tardive au "1".
Autrement dit, "Il ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs." (On ne dit pas "avant", mais devant".)
D'abord on pose les bœufs de la provocation occidentale qui voulait un conflit avec la Russie (2014).
Ensuite on place la charrue à la traîne des bœufs : l'Opération spéciale (2022).
Ce sont les bœufs de la provocation initiale qui entraînent derrière eux la charrue.
Il ne faut pas bêtement mettre en cause la charrue. La charrue ne bouge pas si on ne la tire pas.
Si l'on veut que la charrue ne bouge plus, il faut que les bœufs qui la traînent s'arrêtent.
S'ils ne s'arrêtent pas, elle les suit pas à pas. Où ils s'arrêtent, elle s'arrête. Où ils vont, elle va.
Mais seulement les bœufs ont traîné la charrue trois ans... Ce qui est maintenant labouré est labouré.
Moi je ne comprends que la Logique.
L'Absurdie, ce n'est pas ma tasse de thé.