Je rappelle l'article 27 alinéas 1 et 2 de la Constitution :
- ARTICLE 27.
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
Je rappelle l'article 27 alinéas 1 et 2 de la Constitution :
J'attends les 16 arguments pour défendre le scrutin majoritaire. Force est de constater depuis les législatives de 2022, que le scrutin majoritaire à 2 tours, ne donne plus automatiquement une majorité, surtout avec une structuration politique à 3 blocs, ou 2 blocs peuvent se mettrent d'accord pour être dans l'opposition capable voter la même censure. mais peuvent refuser pour autant de former une majorité gouvernementale de remplacement.
Notre problème vient du fait que le président peut choisir le 1er ministre de son choix et non pas issu par principe du parti majoritaire de l'assemblée. La logique, qui devrait être une règle aurait voulu, que Macron appelle en juillet, Bardella comme 1er ministre, lequel aurait été censuré, puis Lucie Castet, laquelle aurait été certainement censurée, puis seulement après Barnier ou Bayrou .
Dans tous les systèmes à la proportionnelle, on respecte cet ordre.
C'est selon, on a supprimé la proportionnelle pour contrer le FN, on veut la remettre pour contrer le RN.
L' état profond s' adapte pour rester.
C'est selon..
Un collectif globalement de gauche vient de signer dans Le Monde une bien étrange tribune. Des personnages, pour certains parfaitement anonymes (MoDem, écolos, « politistes »), pour d’autres tristement célèbres (Raquel Garrido, Jérôme Guedj, Daniel Cohn-Bendit), y demandent d’insérer une dose de proportionnelle dans les élections législatives. Cela permettrait, disent-ils sans rire, une représentation plus juste du poids des « territoires » (ce qui n’est pas idiot) mais, surtout, le véritable objectif serait d’empêcher le Rassemblement national d’accéder au pouvoir. C’est écrit en toutes lettres : « Pendant quarante ans, le mode de scrutin actuel a contribué à sous-représenter le Front national, puis le RN, sans freiner pour autant sa progression. Au contraire, il l’a aidé à s’enraciner comme parti protestataire en lui évitant d’avoir à prendre ses responsabilités à l’Assemblée nationale. » Et les signataires de poursuivre leur diatribe : « Mais aujourd’hui, ce même mode de scrutin risque de transformer la progression du RN en un raz-de-marée qui lui permettrait de mettre en œuvre sans entrave son programme irresponsable, pro-Poutine, xénophobe et liberticide. Pour toutes ces raisons, il est urgent d’adopter un mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 2027, comme c’est déjà le cas chez la plupart de nos voisins européens. » Allons, soyons fous : ne serait-il pas plus « urgent » de supprimer carrément le suffrage universel, ça nous ferait gagner du temps ?
Max12 Le meilleur moyen de contrer le RN reste le permis de vote et l'intégration du vote blanc mais l'état profond disparaitrait donc nous ne resterons au chiffon rouge agité devant les naseaux des veaux!
sangtriste
Donc vous vous voulez adapté le votre à votre idéologie quand elle commence à perdre du terrain ?
candidus
Système anglais, qui vient de donner une majorité travailliste, alors que le parti a fait un peu plus de 30%, au niveau national .
En France cela aurait certainement donné une majorité RN, ou une majorité NFP, s'il y avait eu 1 unique candidat de gauche dans toutes les circonscriptions.
On note que c'est pour cela qu'il n'y avait ni parti communiste, ni parti ecolo, ni parti nationaliste au R.U, car trop peu de chance pour se faire élire. Le gros défaut c'est que les ecolos anglais ont en compensation été les inventeurs de nombreuses actions violentes pour faire parler d'eux, ou les inventeurs d,ONG lobby de type Greenpeace.
Max12 Le mien gagne du terrain...
RN et LFI sont des produits du système à l'instar de Ben Laden et Al-Qaîda qui étaient des produits de US. Les produits et le système ont vécu!
candidus
Je fantasme sur quoi ?
sangtriste
Vous melangez tout.
James Oui c'est long mais je connais les arguments des opposants à la proportionnelle, et donc j'anticipe tout ce qu'ils peuvent dire. Mais le problème quand on fait long effectivement est que les gens ne lisent pas toujours. En tout cas, ceux qui veulent approfondir ont tous les éléments pour analyser.
candidus C'est là une différence fondamentale de conception ; tout d'abord, on ne connaît jamais son représentant. Les hommes politiques sont par définition des comédiens et croyez-moi je les connais de près. Ils ne disent presque jamais ce qu'ils pensent. Cela paraît un peu naïf de croire qu'on connaît qui que ce soit, même ses amis ou membres de sa famille, on peut être surpris, alors un politique... Se fier à la personnalité d'un homme n'aurait de sens à la rigueur que pour choisir un dirigeant. Un député ne dirige rien. Il est censé voter selon des orientations programmatiques et idéologiques même si dans les faits il s'aligne sur des consignes de groupe.
marcopolo Je suis d'accord, en l'occurrence il faut être factuel : que la proportionnelle n'implique aucune instabilité en soi, l'exemple de tous nos voisins le prouvent (ou même d'Israël ou avec la proportionnelle, Netannyahou gouverne presque sans discontinuer depuis 2009 ou nos voisins allemands qui ont un système élaboré essentiellement proportionnel). Que la France ait seule ce mode de scrutin est aussi un fait. Que de Gaulle ait milité longtemps pour la proportionnelle pour finalement choisir un mode de scrutin destiné à faire un bloc contre le PC fort avantageux est aussi un fait. Le but est d'être factuel.
BaudranVital Voilà. Donc nous sommes en total désaccord.
zenon Cela se veut logique et factuel. Quelle définition pour bureaucratique ?
candidus Je connais nombre de politiques et je puis vous assurer qu'ils ne disent pas ce qu'ils pensent. Entre les déclarations publiques et le fond de leur pensée, il y a un monde le plus souvent. Ils jouent un rôle. Tous ne sont pas insincères mais bon. Et puis je vais vous dire : est-il plus facile ou difficile de choisir un homme ou un programme ? Au moins un programme on le connaît ; un homme, qui peut prétendre avoir complètement confiance en qui que ce soit ?
De toutes façons, quand on vote c'est en vue des conséquences de son vote, non ? Or, quelle conséquence maîtrise-t-on : les votes du parti/groupe parlementaire ou les votes d'un homme ? Dans l'écrasante majorité des cas, les députés votent non comme une individualité mais comme membre de leur groupe et en fonction des consignes de leur groupe. Donc vous pourrez toujours voter pour un homme que vous appréciez, sauf exceptions rare, ses qualité humaines n'auront aucun impact sur ses votes, il votera comme son groupe car sinon il perdra son investiture...
Donc votre choix est vain. Que l'homme soit bon ou mauvais, la conséquence concrète de votre vote sera sauf rare exception qu'il votera comme son groupe. De plus, soyons lucide : les gens votent pour un parti, pas pour un homme dans leur écrasante majorité. Les candidats sont parfois connus peu de temps avant l'élection, mais les gens votent quand même pour lui du fait de son étiquette, c'est ainsi.
BaudranVital Je suis d'accord, en l'occurrence il faut être factuel : que la proportionnelle n'implique aucune instabilité en soi, l'exemple de tous nos voisins le prouvent (ou même d'Israël ou avec la proportionnelle, Netannyahou gouverne presque sans discontinuer depuis 2009 ou nos voisins allemands qui ont un système élaboré essentiellement proportionnel). Que la France ait seule ce mode de scrutin est aussi un fait. Que de Gaulle ait milité longtemps pour la proportionnelle pour finalement choisir un mode de scrutin destiné à faire un bloc contre le PC fort avantageux est aussi un fait. Le but est d'être factuel.
Soyons donc factuels.
Pour limiter l'instabilité gouvernementale, il y a un remède efficace et employé dans un certain nombre de pays : il faut n'accepter que les motion de censure constructives, c'est à dire proposer un nouveau gouvernement qui entrera en fonction en cas de victoire de la motion.
On notera que dans ce cas, le régime est forcément parlementaire puisque le parlement peut choisir le gouvernement.
Par contre ces pays mettent parfois des mois à nommer un gouvernement lors d'une nouvelle législature ou en cas de démission du gouvernement. Il faut donc un système qui permet de choisir un premier ministre en un temps limité , disons par exemple un scrutin à n tours avec n qui peut être assez grand mais pas trop.