Charles de Courson appelle Emmanuel Macron à démissionner
Simon Il est bien évident que le bordel, c'est Macron
Et bien ... non ?
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Nous avons l'occasion inespérée d'acter que notre Président n'a pas un rôle de leader politique, ni plus ni moins qu'Allemagne, en Italie ou en Autriche.
Et qu'il a ni plus ni moins d'importance que le roi des Belges, des Suédois, des Espagnols ou du Royaume-uni.
C'est notre Constitution. Faudrait la lire de temps en temps.
La crise n'a rien d'institutionnel. Elle est gouvernementale et parlementaire. Rien de bien original.
Appeler Macron à démissionner etc......, qu'ils se mettent d'accord pour destituer Macron, pas besoin de lui suggérer, le pousser à démissionner.
Article 68 de la Constitution
"Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour."
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006527564
Simon Il est bien évident que le bordel, c'est Macron. Seule une nouvelle élection présidentielle pourra mettre fin à la crise actuelle.
Cela ne changerait strictement rien du tout: l'Assemblée est intouchable pendant 1 an à partir des dernières élections législatives.
Et le bordel, c'est le résultat du vote des français aux législatives. Faut-il que le peuple démissionne pour résoudre le problème?
Simon Là, c'est la première fois, je crois, qu'un parlementaire
Courson est gentil mais c'est un colossal hypocrite: il a toujours été pour repousser l'âge de la retraite... jusqu'à ce que Macron décide de le repousser. Là, il est devenu contre.
Et vu la situation des finances, faut être fou pour vouloir revenir dessus.
Sauf que la présidentielle reste l'élection phare de notre système politique (contrairement à l'Allemagne, où le président n'est pas élu au suffrage universel).
Si Macron reste et dissout à nouveau en juin prochain, il y a un risque élevé que l'Assemblée soit toujours divisée en trois blocs et que la France demeure ingouvernable jusqu'en 2027.
S'il y a un nouveau président, il y a de fortes chances que son élection facilite l'émergence d'une nouvelle majorité. Ce n'est pas gagné d'avance, certes, mais c'est comme ça que ça s'est passé depuis l'instauration du quinquennat, en 2002, 2007, 2012, 2017 et même 2022. Il y a donc une bonne probabilité pour que les choses se passent ainsi en cas de nouvelle dissolution faisant suite à une nouvelle présidentielle.
Rappelons aussi que le président de la République (celui-ci ou son successeur en cas de démission), à défaut de pouvoir dissoudre avant juin 2025, peut provoquer un référendum sur le fondement de l'article 11 de la Constitution. Pour quelle question ? Tout dépend des priorités politiques dudit président : une réforme de la législation sur l'immigration et l'accueil des immigrés, un durcissement de la politique pénale, une réforme de l'organisation administrative du pays, l'inversion de la hiérarchie des normes, etc. Bien sûr il y a une part de risque : les Français peuvent voter non... Mais il faut bien essayer quelque chose pour réformer le pays... Le recours au référendum sur le fondement de l'article 11 permettrait de faire passer quelques réformes, malgré le blocage à l’Assemblée nationale.
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Simon Sauf que la présidentielle reste l'élection phare de notre système politique (contrairement à l'Allemagne, où le président n'est pas élu au suffrage universel).
Pure symbolique qui a volé en éclats avec Macron.
Les Français ont bien compris que l'important c'est les Législatives. Il faut que les Partis le comprennent à leur tour et c'est ça qui manque encore un peu. Mais ça fait son chemin doucement.
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Je ne vois vraiment pas quel candidat peut attirer derrière lui une majorité présidentielle une fois élu ?
Ni le Pen, ni Philippe, ni Melenchon, ni Wauquiez, ni Attal, ni Bardella et aujourd'hui même pas Hollande.
La démission de Macron, ne resolvera aucune crise politique. Pire, elle créerait un précédent en rendant la fonction présidentielle instable, à la moindre crise politique.
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Manuel Bompard prédit une élection présidentielle anticipée et exhorte Bruno Retailleau à en préparer les modalités
Dans un courrier envoyé jeudi, Manuel Bompard demande au ministre de l’Intérieur «d’informer les différences forces politiques des modalités d’organisation» d’une élection présidentielle anticipée.
On dirait que ça se précise...
Simon peut provoquer un référendum sur le fondement de l'article 11 de la Constitution. Pour quelle question ?
La logique est que puisque l'Assemblée est bloquée sans majorité, il faut que le Président démissionne pour faire voter à tout casser 2 lois (car il reste 7 mois à cette législature) par référendum?
En admettant qu'elles soient votées en plus.
Le gain d'efficacité...
grishka La logique est que puisque l'Assemblée est bloquée sans majorité, il faut que le Président démissionne pour faire voter à tout casser 2 lois (car il reste 7 mois à cette législature) par référendum?
En admettant qu'elles soient votées en plus.Le gain d'efficacité...
Oui, c'est à peu près ça. Moi, je trouve que la France décline, à plusieurs titres (déclin économique, effondrement éducatif, insécurité galopante, hôpitaux en état de décrépitude avancée), et que cette situation appelle des réformes fortes. Le bordel politique actuel fait qu'aucune réforme ne peut être menée. Le temps passe, le déclin s'accentue. Si on ne fait rien, c'est une crise à la grecque qui nous menace. Alors oui, il y a urgence.