Samantha2
Bigre
Ben ma chère Samantha (celle qui écoute), je crois fermement que Sansal est bien la victime expiatoire, et non le pratiquant d'un double jeu bien dangereux, dont le but apparait bien difficile à piger, eu égard à son état physique bien délicat !
Mais la junte militaire est une manipulatrice hors pair, pour preuve, un message reproduit à l'une des audiences du "tribunal" de l'écrivain, que je cite : je suis heureux, nous possédons du pétrole et Chengriha (sic)
Ce message anodin échangé par Boualem Sansal sur la messagerie WhatsApp avec Xavier Driencourt, l’ex-ambassadeur de France en Algérie, a été lu à son audience d’accusation, le 20 mars, selon un compte-rendu du quotidien arabophone Echorouk, et donc ce jeudi 27 mars, l’outrage à corps constitué, c’est-à-dire l’insulte à l’armée, a été retenu parmi les motifs de la condamnation de l’écrivain franco-algérien à cinq ans de prison ferme et l’équivalent de 3 500 euros d’amende, le tribunal ayant considèré qu’il a ironisé sur le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major des armées, Saïd Chengriha !
Alors, premièrement, peut-on rire de tout ? deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?" s’interrogeait l’humoriste Pierre Desproges sur France Inter, en septembre 1982, je sais pas si vous vous souvenez de lui, mais bon, passons, l'humour n'est pas donné à tout le monde, on peut en parler céans, hélas !
Alors, à ces deux questions, le tribunal de Dar El Beida, à l’est d’Alger, répond deux fois non, et durant sa comparution, il a été reproché à plusieurs reprises à Boualem Sansal d’avoir plaisanté avec Xavier Driencourt, devenu ces derniers mois la bête noire du pouvoir algérien, et cerise sur le gâteau, outre la phrase sur Saïd Chengriha, Boualem Sansal a été condamné au motif d’avoir blagué - deux fois - sur l’adhésion ratée de l’Algérie aux BRICS, ce groupe de nouveaux pays émergents, ben non, faux pas se moquer, comme céans, l'humour, çà se partage pas, même et surtout en prévenant !
Alors, pour finir, Samantha, jusqu'à quand, bien difficile à dire, car avec ce genre de personnages, c'est foutu d'avance, rien à attendre !
Définitivement
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