Finalement, en essayant de regarder "large", on observe qu'à tout bout de champ, on va nous ressortir le truc de "Etat Profond", Deep State.
Ce qui ramène aux trucs les plus vaseux du complotisme.
On ne cherche pas à soutenir que "Etat profond", c'est une notion ridicule.
Oui, il y a un truc qu'on pourrait désigner comme Etat Profond, qui veille au grain, qui s'arrange autant que possible pour obtenir ceci ou cela, à travers les trous d'une démocratie.
Mais de là à dire que les Extra terrestres, ou les termites humaines contrôlent tout et marionnettisent des centaines de millions d'électeurs, à un moment, faudrait peut être arrêter certains sites internet, hein.
Ca vaut autant pour les histoires judiciaires du gentil innocent Trump, que pour les échecs électoraux du RN en France.
Certains, ici même, sont même capables de croire que le tireur qui n'a eu que l'oreille de Trump, c'est un type enrolé par le Deep State.
Pardon, mais Trump, c'est pas Kennedy.
Trump, fait dans le clivage violent.
Trump pète les codes, se fout de la gueule des handicapés en plein meeting, insulte tout un tas de gens en direct, il est dans la violence, c'est sa marque de fabrique, c'est son mode de communication.
Alors, il ne faut pas non plus jouer "oh quelle surprise", si un timbré en face, muni d'une longue winchester veut lui régler son compte. C'est dans l'ordre des choses.
On parle, pardon, d'un pays, ou tous les jours de l'année, un adolescent prend les 2 ou les 14 calibres que son papa a rangé dans sa table de nuit, pour aller faire une descente dans son collège ou son lycée.
D'un Pays, ou un amoureux des armes, préfère taper le carton dans un supermarché que dans un centre de tir.