- Modifié
L'anecdote ne me semble pas irréaliste...
Mais qu'est-ce qui prouve qu'elle est vraie?
C'est une histoire rapportée par un journal, tenue d'une directrice d'un établissement spécialisé "dans l’accueil des enfants intellectuellement précoces".
Excusez, mais ça m'a surtout l'air d'une histoire pour donner un gros coup de pub à son établissement.
Comme je le disais initialement, je n'ai aucun doute qu'une telle histoire soit possible, car c'est indéniable que le niveau des enseignants a baissé (concomitamment à celui des élèves depuis des décennies).
Mais par quel moyen magique les enseignants de cette école serait mieux? Le privé a exactement les mêmes problèmes de recrutement que le public. Alors certes, ils peuvent choisir les enseignants. Mais les enseignants tout court, cela ne court déjà pas les rues, alors les enseignants de qualité...
Dans le privé sous contrat, les salaires sont les mêmes que dans le public pour un nombre d'heures supérieur (si je ne m'abuse).
Dans le privé hors contrat, généralement, les établissements sont gérés comme des entreprises et la politique est de compresser autant que possible les salaires, certainement pas d'offrir plus pour attirer les meilleurs.
Pour l'anecdote, je connais des enseignants d'établissements privés suisse: ils sont détenus par des fonds de pension ou des grands groupes, la politique est de demander le maximum aux enseignants pour le moins cher possible. Avec la menace de licenciement en plus.