• [supprimé]

A force d'employer des anglicismes à tout bout de champ, on en oublie notre propre langue. C'est de l'acculturation et un nivellement par le bât.

    Jean-Pierre Je crois qu'une prof de math du fils, a du mal avec les "calculs mentals"...

    Elle a peut être 70 ans passé, étant donné qu'ils semblent peiner à éveiller la vocation de l'enseignement chez les jeunes, ils doivent tenter de prolonger les vieux.

    [supprimé] A force d'employer des anglicismes à tout bout de champ, on en oublie notre propre langue. C'est de l'acculturation et un nivellement par le bât.

    J'ai envie de dire
    Hors sujet, monsieur.
    C'est pas à cause des mots chewing gum, qu'on a perdu notre langue.
    Arrêtez un peu avec votre anti anglosaxonisme primaire (je plaisante, juré)
    Moi qui déteste les anglais, je suis forcé de reconnaitre leur talent (groupes de musique, culture, cinéma... ils font mal les salauds! et je parle même des chanteurs ou cinéastes décédés désormais)

    L'anecdote ne me semble pas irréaliste...

    Mais qu'est-ce qui prouve qu'elle est vraie?
    C'est une histoire rapportée par un journal, tenue d'une directrice d'un établissement spécialisé "dans l’accueil des enfants intellectuellement précoces".
    Excusez, mais ça m'a surtout l'air d'une histoire pour donner un gros coup de pub à son établissement.

    Comme je le disais initialement, je n'ai aucun doute qu'une telle histoire soit possible, car c'est indéniable que le niveau des enseignants a baissé (concomitamment à celui des élèves depuis des décennies).
    Mais par quel moyen magique les enseignants de cette école serait mieux? Le privé a exactement les mêmes problèmes de recrutement que le public. Alors certes, ils peuvent choisir les enseignants. Mais les enseignants tout court, cela ne court déjà pas les rues, alors les enseignants de qualité...
    Dans le privé sous contrat, les salaires sont les mêmes que dans le public pour un nombre d'heures supérieur (si je ne m'abuse).
    Dans le privé hors contrat, généralement, les établissements sont gérés comme des entreprises et la politique est de compresser autant que possible les salaires, certainement pas d'offrir plus pour attirer les meilleurs.
    Pour l'anecdote, je connais des enseignants d'établissements privés suisse: ils sont détenus par des fonds de pension ou des grands groupes, la politique est de demander le maximum aux enseignants pour le moins cher possible. Avec la menace de licenciement en plus.

      grishka Mais les enseignants tout court, cela ne court déjà pas les rues, alors les enseignants de qualité...

      C'était déjà vrai à notre époque scolaire.
      Des enseignants extra ordinaires et des abrutis.
      Sans doute que maintenant, la proportion d'abrutis a gonflé.
      (je parle public et privé)
      Quant au niveau...
      Un bac de 2023, vaut il un bac des années twist?
      Ce qui est triste, c'est de savoir que dans des pays voisins, la qualité scolaire est restée potable.
      Marre d'entendre parler des résultats époustouflants du système nordique, avec leurs trucs de carte heuristique, etc...
      C'est frustrant.

        Jean-Pierre Des enseignants extra ordinaires et des abrutis.

        C'est vrai de tous les métiers. Je ne vois pas par quel miracle les enseignants auraient été immunisés.
        Et la baisse du niveau n'a pas lieu que chez les enseignants: c'est global.
        Il n'y a pas de miracle: le niveau de l'école baisse depuis des décennies, les enfants concernés finissent tous par être adultes.

        Jean-Pierre la qualité scolaire est restée potable

        L'Allemagne a eu une grosse chute il y a quelques années et ils ont lancé des réformes pour le corriger.
        Et cela a marché concernant les résultats PISA.

        Mais la vérité, j'entends en Suisse exactement la même chose qu'en France: le niveau a baissé vertigineusement en quelques années.
        La différence, c'est qu'en Suisse, une sélection s'opère de la fin du primaire jusqu'à la fin du collège. La grande majorité des gosses ne verront jamais l'intérieur d'une université, et n'auront même pas l'équivalent du bac.

          grishka

          De ce que vous dites, on est autorisés à penser qu'il y a eu des directives fatidiques.
          Le nivellement vers le bas, a eu des conséquences...désastreuses.
          Vous, qui parlez souvent de Elon Musk (loin d'être bête) vous savez pertinemment à quoi il joue
          "Je partage ça, je sais pas si c'est vrai, mais je préfère le partager".
          Et ce comportement, n'est pas propre à Musk.
          Ce genre de choses, ça participe à l'abêtissement général.
          Or... (hors, comme on écrit maintenant) l'éducation, c'est bien ce qui arme l'esprit.
          La connaissance, permet de mieux gérer l'information, et de raffermir son libre arbitre.
          Peut être je me trompe, mais j'ai envie de dire qu'on fabrique des armées de débiles, ou d'inculturés.
          Les scrutins électoraux sont là. Ils donnent eux aussi des informations.
          (chez nous. RN, premier parti de France, ça veut dire quelque chose non?)
          Je regarde beaucoup Cnews. Comme ça, pour voir.
          C'est terrifiant leur méthode.
          Et eux aussi, parleront de l'abaissement du niveau scolaire.
          Je n'ai pas dit que Cnews comptait ramollir le cerveau plus que Le Lay, époque TF1.

          J'extrapole un peu.
          Mais une masse déculturée, j'imagine qu'elle sera encore plus malléable.
          En parlant de Cnews, ils ont invité une écrivaine. Le sujet de son livre concernait l'épouse méconnue de George Orwell. Une féministe de l'ombre.

          (quand j'ai évoqué nos voisins, je pensais plutôt aux européens nordiques, pour l'Allemagne, je n'ai pas d'infos suffisantes, juste qu'on se compare sans arrêt à CE voisin là)
          Merci pour votre commentaire toujours instructif.

            Jean-Pierre directives fatidiques

            Les politiques portent une énorme part de responsabilité.
            Mais pas que.
            J'ai l'impression que ce n'est plus la mode, mais beaucoup de gens étaient coutumiers de traiter les profs comme des moins que rien trop payés et avec trop de vacances.
            Maintenant, ils en ont des sous-payés: ils peuvent voir le résultat.

            Jean-Pierre Peut être je me trompe, mais j'ai envie de dire qu'on fabrique des armées de débiles, ou d'inculturés.

            C'est le cas, mais ce n'est pas le but.
            Il y a des dommages par idéologie, mais il y a une finalité à toutes les réformes passées: quoi que l'on fasse, il faut que les dépenses baissent.

            Et il faut dire la vérité: c'est essentiellement par paresse.
            Faire une vraie réforme de fond, qui va aller par exemple rencontrer l'opposition des associations de parents d'élèves, cela demande littéralement des efforts physiques pour expliquer les tenants et les aboutissants, les buts, la démonstration de l'intérêt de la réforme.
            Et s'y ajoute de nos jours la lutte contre les fake news.

            Un exemple: les devoirs.
            Il existe une littérature scientifique sur la pédagogie et l'impact des devoirs, et les résultats sont sans appel: il est unanimement reconnu par toutes les études que les devoirs ont un impact positif sur la progression des élèves, une fois tous les autres facteurs pris en compte (milieu socio-professionnel inclus).
            Ben les associations de parents d'élèves y sont opposées vent debout.

            Qui aurait envie de se casser la nénette à affronter tout ça?
            D'autant plus qu'on peut être sûr qu'avec l'environnement médiatique actuel, quelle que soit la réforme, le réformateur se fera cracher dessus à la fin: les gens ne sont jamais contents (*).

            Résultat? Ben les ministères suivent tout simplement la ligne de moindre résistance.
            Les profs se plaignent? Tout le monde s'en tape, ils se plaignent tout le temps ces feignasses.
            Même les complaintes des élèves et de tiktokeurs sont très importantes aux yeux des décideurs: https://actu.fr/societe/ecole-finir-les-cours-a-13-heures-sa-video-sur-tiktok-cartonne-l-influenceur-recu-par-la-ministre_61682560.html

            (*) C'est pour ça qu'à mon humble avis, pour être politicien (surtout de nos jours, mais aussi avant), il faut littéralement être atteint de trouble psy. Seul un narcissisme pathologique peut expliquer de vouloir faire ce boulot.

              grishka pour être politicien (surtout de nos jours, mais aussi avant), il faut littéralement être atteint de trouble psy. Seul un narcissisme pathologique peut expliquer de vouloir faire ce boulot.

              Avoir cette ambition, relève d'une faille psy, je pense aussi.
              Après, les motivations sont diverses.
              L'immunité, la glande, le salaire garanti, les avantages... Je ne sais trop.
              La mégalomanie, le narcissisme semblent être de vrais moteurs, oui.

              Mais il faut du courage. Entrer sur scène c'est aussi essuyer beaucoup de coups à recevoir.
              Ca reste une énigme. Pourquoi veulent ils faire de la politique?
              Masochisme?
              entre autre.

                Si on peut se poser la question du niveau de l'enseignante, voici pour relativiser cette question un petit tp à votre intention :

                Vous êtes le prof.
                Vous venez de recadrer l'élève devant la classe.
                L'élève vous signifie un regard irrespectueux et vous défie d'un "Nyctalope" que toute le monde dans cette classe sinon les plus paumés aura compris comme un "NiqueTaMere mais ce mot là j'ai le droit qu'est-ce que tu vas me faire maintenant ?".

                Comment auriez-vous réagi ?

                Un prof expérimenté et/ou malin aura quelques ficelles humoristiques pour le rembarrer et recadrer son cours.

                Difficile d'exiger cela d'un petit million de personnes, non ?


                grishka L'anecdote ne me semble pas irréaliste...

                Mais qu'est-ce qui prouve qu'elle est vraie?
                C'est une histoire rapportée par un journal, tenue d'une directrice d'un établissement spécialisé "dans l’accueil des enfants intellectuellement précoces".
                Excusez, mais ça m'a surtout l'air d'une histoire pour donner un gros pub à son établissement.

                Tout à fait

                Le problème ce n est pas ce qu,il a dit, mais l, attitude de l instit qui se croit persécutée par des enfants de 5 ou 6 ans.
                C,est sidérant ces enseignants qui n arrivent pas à gérer leurs classes.

                Tu n'as peut être pas tort pour ta première phrase.

                Après certaines classes doivent être très difficiles à gérer, ce doit être pire en pire de nos jours. Quand tu es seul face à 7-8 éléments qui dépassent les bornes voire plus, tu fais ce que tu peux.

                Une précision cet enfant aurait formulé la phrase "bah oui, ils sont nyctalopes". Dit comme ça, ces propos ne semblent vraiment pas poser problèmes. Après il aurait fallu connaître le contexte. Peut être a t-il voulu jouer au plus malin aussi.

                Jean-Pierre Mais il faut du courage.

                Ce n'est pas du courage que d'embrasser ses pulsions narcissiques. L'alcoolique ou le drogué qui cède à ses pulsions, se prend sa dose, ce n'est pas du courage.

                  Nous avons dix fois trop de professeurs comment voulez-vous qu'on les recrute sur des critères d'excellence ?
                  Aujourd'hui c'est du tout-venant.

                  • Just a répondu à ça.

                    Si j'ai bien compris le débat, nous sommes tous d'accord, finalement : l'élève pouvait parler de nyctalope, mais en même temps l'institutrice était légitime quand elle était choquée de se faire traiter de nyctalope.
                    Je peux comprendre, je peux m'identifier : je n'aimerais pas me faire traiter de nyctalope. "Toi-même", que j'aurais envie de répondre !
                    Je ne sais plus si c'est Jacques Baudouin ou Fernand Reynaud qui avait fait le sketch (que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître), sur un instit demandant à l'élève qui avait brisé le Vase de Soissons. L'élève interrogé ayant rétorqué : "c'est pas moi, monsieur". On allait consulter l'inspecteur d'académie, qui se solidarisait d'abord avec le prof pour fustiger cette insolence du gamin. Et se scandalisant de l'ignorance crasse des éléèves. Mais il ajoutait à l'attention de l'instit. qu'on ne pouvait pas faire plus, puisque le gamin avait bien déclaré que ce n'était pas lui.

                    Just Et dix fois trop d'élèves en proportion...

                    Non. Cinq fois trop d'élèves seulement. D'où l'intérêt de faire des économies, nous serons deux fois mieux servis.

                    Quand l,enfant dit nyctalope et que la maîtresse comprend nique ta lope, on se demande lequel des 2 est légitime pour être au bureau sur l, estrade.