Kruiss38
Je pense que ceux possédant une/des résidence(s) secondaire(s) vont de toute façon passer à la caisse et raquer. Ce sera une pilule moins difficile à faire avaler pour la majorité de la population qui ne possède qu'une résidence principale. Étant un modeste propriétaire, je ne serais pas choqué que les gens qui ont fait le choix de rester locataires de leur logement contribuent aux finances de leur commune, mais un peu dégoûté que les propriétaires occupants doivent s'acquitter d'une nouvelle taxe. De toute façon, le gouvernement va chercher de l'argent partout où il peut plutôt que de faire des économies sur les dépenses inutiles/nuisibles (UE, OMS, immigration,...).
Pour donner une idée quand même le logement que j'occupe et dont je suis proprio fait 35m2 loi Carrez et est classé G au niveau du DPE (à titre personnel ça ne me gêne pas plus que ça, je déteste la chaleur donc en été je climatise à fond et en hiver je chauffe peu) mais la loi m'interdira bientôt de le louer et en cas de vente je devrai avoir des prétentions de prix modérées alors que niveau taxe foncière on ne me fait pas de cadeau car le bien est situé dans une résidence propre d'un quartier où il y a pas mal de personnes qui paient l'IFI et peu qui perçoivent le RSA, peu de fans de LFI, les trottoirs ne sont pas recouverts de crachats/verre cassé/seringues/déchets divers. Si ils rétablissent une taxe d'habitation, ce sera pour moi je présume quelque chose d'intérieur à 1000€ par an (ce qui est quand même énorme je trouve), mais je suis entouré par des gens aisés mais non-richissimes pour qui la même nouvelle taxe serait entre 2000 et 5000€ par an, honnêtement même quand on a des revenus confortables (et là encore parmi les voisins évoqués certains sont propriétaires d'un bien qu'ils habitent depuis des décennies et qui est évalué à plus d'un million d'euros mais qui ont entre 1500 et 2500€ de retraite) ça fait quand même un sacré trou dans le budget. Argent qui ne sera pas donc dépensé ailleurs donc pertes sur la TVA, ce qui est toujours oublié dans les calculs.