Retraites : comment le « non » de Bayrou à un retour aux 62 ans a mis le feu aux poudres.
Ne nous voilons pas les yeux, la retraite à 64 ans va certes engendrer des recettes mais inversement va déclencher des dépenses.
Les recettes seront essentiellement les cotisations et ce sur 2 ans.
Les dépenses seront pour partie difficilement chiffrable, en effet garder des salariés 2 ans de plus reculera d’autant la rentrée demandeurs au travail, il faut donc prévoir 1 million de chômeurs en plus.
Le calcul du million est simple ( 700 000 départ en retraite par an, le remplacement est d’environ 75% = 700 000 x 75% = 525 000 x 2 ans =1 050 000) et ce coût de ces chômeurs supplémentaires est donc facilement chiffrable.
Bien entendu lorsque l’on parle chômeurs il n’y a pas que l’aspect financier il y a l’aspect désastre humain qui lui n’est pas chiffrable et ce dont beaucoup dont le gouvernement se fiche, la preuve les dernières lois sur le chômage qui n’ont rien apporté à la diminution du chômage, oh oui qu’elle pauvreté dans l’estime humaine.
Le Président Hollande a pris de plein fouet l’augmentation du nombre de chômeurs à cause de la loi du Président Sarkozy reculant l’âge du départ à la retraite de 60 à 62 ans.
Puis il y aura tous les arrêts de travail, non chiffrables mais très certainement abyssaux dont les 62/64 ans ne se priveront pas tous frustrés d’une loi accouchée à l’aide de forceps.
Il est donc évident que les 7 milliards qui manqueraient en 2030 devraient se réduire très fortement.
Nous pourrions aussi évoquer la mise en difficultés de certaines Sociétés qui avaient l’intention de ne pas remplacer la personne arrivant à l’âge de départ et que cette société devra conserver ainsi que le coût des salariés malades ou pas mais arrêter.
Le nombre d’actifs par rapports aux inactifs devrait être un élément important, mais tel n’est pas le cas, l’on s’aperçoit que les nouvelles technologies, ordinateurs, robotique et bientôt l’IA suppriment et supprimeront encore et encore des emplois.
Faire travailler des personnes qui pour beaucoup sont au bout du rouleau, fatiguées par un travail qu’ils n’apprécient pas, fatiguées par un ménagement devenu pur et dur, fatiguées par des transports inadaptés et souvent très longs, alors que 6 millions de personnes en pleine possession de leur moyen attendent un emploi, une réflexion irréfléchie et surtout illogique.
Non c’est tout simplement une question de financement.
Bien entendu il y a moult possibilités de financement, les aides inutiles voir nuisibles, comme simple exemple la loi sur les heures supplémentaires qui coûterait plus de 4 milliards d’euros, et 20000 emplois annuels.
Il devrait y avoir inévitablement l’appel logique à ceux qui gagne beaucoup voir trop et qui se doivent de participer à l’aide patriotique.
Et sur les 200 milliards d’aides aux entreprises ne pourrions-nous pas trouver 30 milliards pour les retraités, je vous en ai déjà trouvé environ 5 milliards.
Probablement à venir des taxes sur les robots et l’IA, mais attention ces taxes doivent êtres européennes voir mondiales mais l’on peut concevoir que ce n’est pas gagné.
Environ 12 millions d’emplois devraient disparaître en Europe, dans les 20 prochaines années.
Il faut que l’U.E contrairement à ces habitudes sache bouger son « cul », mais là encore ce n’est pas gagné et ce d’autant plus que l’homme étant un loup pour l’homme les guerres font rages.
Juste un mot sur la réunion dénommé « conclave », pour dire que c’est une fumisterie.
Dire à l’avance que l’absence d’accord conduira à l’application pure et dure de la loi Borne, sachant pertinemment que l’accord a 62 ans sera impossible est un enfumage dont-on ne peut comprendre que les organisations déplorant cette loi ait pu tomber dans cette tromperie ?