Kénitra, l' Appel de la prière, je prends un thé à la menthe sur la terrasse qui surplombe la ville, la mosquée , les toits plats où sèche du linge, pas de vent, des enfants crient dans la rue et se déplacent , le bruit s' estompe et disparaît.
Puis le forgeron meule un portail, je l' ai vu hier soudant la feraille qui se transforme sous ses mains expertes.
J' aime l' ingéniosité de ces gens pour utiliser , recycler, et redonner vie aux choses.
Puis la voisine du rez de chaussée claque la porte en fer de la rue pour la mosquée je suppose, j' aime aussi sa gentillesse et son accueil, ses gâteaux aussi, on dirait que je fais pitié ou alors est ce réciproque, j' adore les bruits de la ville qui se réveille tard, des marchands ambulants, d' un âne qui passe tirant sa charette vers je ne sais où, puis les cigognes .
Alors je descends les deux étages en courant et sors sur la rue où la chaleur se fait déjà sentir.....