Neodadais Voilà le problème : manque la contrainte légale.
Sur ce sujet, je dis qu'il manque l'adéquation au besoin et la qualité des outils proposés. Ensuite, l'Etat n'est pas une île isolée et autarcique au milieu de l'océan, il faut bien communiquer avec les gens, le peuple, les usagers, les pauvres qui utilisent Gmail version gratuite. Avoir un logiciel de messagerie interne à l'administration, verrouillé vers les français , et qui ne performe pas alors que les français utilisent Gmeet, Teams, Facetime et les WhatsApp, Telegram, Signal, Messenger n'a aucun intérêt.
Quant à mettre un flic derrière chaque fonctionnaire, c'est une idée à vous et que je ne partage pas.
Neodadais Cf le rapport de la CdC cité dans votre lien.
Le coût des licences utilisées pour les solutions remplacées par celles relevées par les services publics s'élève à plus de 15 millions annuel.
Cela, sans compter les milliers de licences qui pourraient être abandonnées au profit de logiciels libres préexistants (excel et 365 vers openOffice au plus évident)
Il faut comparer la suite Office à la suite Open Office (tableur, éditeur de texte, slides) et pas à Microsoft 365 Entreprise. Microsoft 365 a deux autres dimensions: le stockage dans le Cloud et la communication (Teams).
Microsoft 365 Entreprise a 3 premiers niveaux d'offres:
- Basic à 5,70 €/mois HT ( 68,40 €/an)
- Business Standard à 11,70 €/mois HT (140,4 €/an)
- Business Premieum à 20,60 €/mois ( 247,20 €/an).
Google est presque aligné en contenu et prix.
Comparons des choses comparables.
Concernant les coûts informatiques de l'Etat, c'est un mystère, et la DINUM semble être un organisme des plus mensongers. J'ai lu des 4 à 5 milliards par an, ce qui n'est pas déraisonnable ramené au budget de l'Etat et ferait 1+%. Les entreprises sont entre 1-2% et 10% du chiffre d'affaire selon le secteur ( 2% pour le TP et 10% pour les banques), l'Etat étant sans doute plus proches des infrastructures que de la haute finance.
La Cour des comptes pousse la DSI de l'Etat à s'affirmer davantage
La Cour des comptes s’agace de ne pas pouvoir évaluer les dépenses numériques de l’État.)
Enfin, n'en déplaise aux sectataires de Linux, Linux est à environ 4% de parts de marché. Le fiasco de Linux provient selon moi de 2 facteurs:
- la multiplicité des distributions et un certain obscurantisme concernant la maintenance et la pérennité
- l'ensemble de Linux a loupé complètement l'ère du Cloud il y a 12 ans quand Google a ouvert la voie et que Microsoft a suivi en tirant la langue. Il faut une certaine foi pour utiliser One Drive ou Google Drive sous Ubuntu, c'est à ma portée mais pas à celle de tous. Et franchement, je paie 99 €/an pour un droit de 5 PC sous MS 365 et pour moi ce n'est rien à payer.