nationale-007 Vous n'apportez aucune preuve, et de plus cette théorie n'apporte guère d'eau à votre moulin car il es considéré généralement que le Hamas et le Fatah sont sunnites et Frères Musulmans, et pas chiites alaouites.
Revenons à l'actualité française:
Hier soir, les Insoumis menacent Emmanuel Macron d'engager une procédure de destitution.
La procédure de destitution est très longue et complexe, et elle n'a aucune chance d'aboutir. Pourquoi la destitution d’Emmanuel Macron envisagée par les Insoumis n’a quasiment aucune chance d’aboutir.
L’article 68 de la Constitution dispose effectivement que le président de la République «ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat». Apparemment sibyllin, le «manquement» en question concerne le «comportement politique» mais aussi «privé» du président, «à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction», détaille le site vie-publique. Dans leur tribune, les auteurs estiment «évident que le refus de prendre acte d'une élection législative et la décision de passer outre constituent un manquement condamnable aux exigences élémentaires du mandat présidentiel».
Reste qu’une telle procédure doit franchir plusieurs obstacles. Dans un premier temps, les parlementaires à l’initiative du processus doivent convaincre l’Assemblée nationale et le Sénat de se constituer en «Haute cour». L’unique mission de cette instance issue de la révision constitutionnelle de février 2007 et présidée par le président du Palais Bourbon - la macroniste Yaël Braun-Pivet en l’espèce - est de prononcer la destitution du président.
Une menace morte dans l’œuf
Convoquer cette «Haute Cour» passe par une proposition de résolution qui doit être successivement validée par le Bureau de l'Assemblée (le NFP y dispose d'au moins 12 voix sur 22), puis adoptée en commission des Lois, et dans l'hémicycle à une majorité des deux tiers. Un parcours similaire doit ensuite être effectué au Sénat, à majorité de droite.
Mais si La France insoumise, qui compte entre 70 et 80 députés, peut a priori déposer seule sa résolution à l’Assemblée nationale (il faut 1/10e des 577 députés), mettre d’accord 2/3 des députés, soit 384 parlementaires, semble impossible. Dans l’hypothèse - morte dans l’œuf après le refus du PS de soutenir cette procédure de destitution - où tous les députés NFP votaient pour, ils ne seraient que 151...
Et même dans le cas où la Haute Cour se constitue, la destitution du président de la République doit être votée elle aussi par la majorité des deux tiers de ses membres (soit 617 parlementaires sur 925). Très improbable, donc, au vu des rapports de force au sein des deux chambres parlementaires.
De plus aujourd'hui, le Parti socialiste ne soutient pas la menace de destitution de Macron brandie par LFI. Le NFP serait déjà en train de se fracturer ?
Pendant ce temps là, Marine Le Pen dénonce «un coup de force» au sujet de la venue de Lucie Castets à l'Élysée.
Il faut dire qu'il semble se préparer dans les coulisses un gouvernement d'union alliant PS-Ensemble-Modem-Horizons-LR qui serait soutenu incognito par le RN.