af90 Je ne pense pas qu'il existe de définition de la méritocratie, ce qui rend la discussion des plus vaines et inutiles.
Le mot méritocratie (du latin mereo, « gagner, mériter »1, et du grec κράτος / krátos, « domination, puissance souveraine »2) signifie littéralement « le pouvoir aux méritants ». Plusieurs significations pouvant être données au mot mérite ou à celui de pouvoir, le terme est dit polysémiquen 1. Le mot « méritocratie » peut ainsi : être intériorisé comme un principe de justice3 (parfois qualifié d'utopique) ; et être, en même temps, critiqué comme l'outil idéologique permettant de légitimer un système politique inégalitaire4,5. Le terme est apparu pour la première fois en 1958 sous la plume de Michael Young dans l'ouvrage dystopique The Rise of the Meritocracy (L'ascension de la méritocratie).
Un modèle méritocratique est un principe ou un idéal d'organisation sociale qui tend à promouvoir les individus — dans différents corps sociaux ; école ; université ; grandes écoles ; institutions civiles ou militaires ; monde du travail ; administrations ; État, etc. — en fonction de leur supposé mérite (défini de différentes manières selon le contexte : aptitude, travail, efforts, compétences, intelligence, vertu...) et non d'une origine sociale (système de classe, héritage), de la richesse (reproduction sociale) ou des relations individuelles (système de « copinage »).
Sociologues, pédagogues, et philosophes discutent du « modèle méritocratique » que les individus, dans nos sociétés modernes « intériorisent et […] considèrent comme un modèle de justice sociale »6. Les chercheurs en soulignent les défauts pour certains, et les insuffisances pour d'autres : en l'absence de réelle égalité des chances, sa capacité à résoudre, à lui seul, les inégalités (sociales, culturelles, de genre, etc.) est limitée. D'autre part, son efficacité — en tant que principe de justice — est sujette à débat car un système réellement méritocratique pourrait renforcer les inégalités (entre gens « méritants » et « non méritants »). C'est d'ailleurs de cette manière, dystopique à l'origine, qu'a été forgé le terme par Young.
La Source Wiki
Au-delà, ces arguties sociales-démocrates, marxistes, ou chrétiennes-démocrates ne sont guère passionnantes. Le partage du bol de soupe n'est guère productif, ce qui est intéressant comment on le maintient à niveau et comment on le fait grandir.
Malouin En cette période de déclaration de revenus, lire que Carlos Tavares a gagné environ 100.000 € par jour pendant toute l'année, ça fait un effet certain au salarié moyen que je suis.
Je comprends bien. Moi-même qui ne suit rien par rapport à Tavares j'évite de parler de mon salaire et de mes revenus, et du montant de ma future retraite, y compris dans ma propre famille car certains pourraient être choqués.
Malouin Avec tout le respect qu'on doit à un dirigeant qui a remis PSA/Stellantis sur les rails.
Et qui a osé s'opposer à l'UE et aux écolos fanatiques sur le passage obligé à l'électrique, révolution qui risque de couler l'industrie automobile européenne.
Lui au moins il a fait quelque chose autre que de taper dans un ballon, jouer au loto, ou trafiquer de la drogue.
Malouin Alors doit-on fixer un revenu maximum (et où placer la barre?) au risque (si risque il y a) de voir partir les meilleurs dirigeants ou de voir les sièges sociaux s'installer en Suisse ou au Liechtenstein?
Vous n'avez pas lu le topic, alors je récapitule. Stellantis est une boite néerlandaise, le Président Non Executif John Elkan est italo-américain , le DG est portugais résident au Portugal avec un contrat néerlandais, Stellantis fait 48% de son CA en Amérique du Nord et 52% de son résultat. Les gros actionnaires sont Exor (famille Agnelli) 15% , EPF (famille Peugeot= 7% et la BPI (l'Etat français) 6%.
Si vous êtes émus par Tavares, soyez aussi ému par Elon Musk, Jeff Bezos, Bill Gates, Serguei Brin et Larry Page, Mark Zuckerberg sans oublier M'bappé (qui gagne 2 fois plus que Tavares), Ronaldo, Messi, Djokovic; Nadal, et j'en passe.