Jean-Pierre (à Neodadais) Vous avez vu des séparatistes pro russes en Crimée, vous?
Parfaitement mon cher, on a vu des « séparatistes pro russes en Crimée ». C’est le peuple de Crimée lui-même.
On a vu 96,77 % de la bonne pâte des Criméennes et Criméens voter comme un seul homme pour dire "DA !" à Maman Russie et la rejoindre au plus vite, en bons enfants russes qu’ils sont, ce, par référendum de libre autodétermination populaire à bulletin secret, du 16 mars 2014.
L'intelligence géopolitique du président russe (par ailleurs maître au jeu d'échecs) a justement été de faire organiser le référendum de libre autodétermination du 16 mars, dans la foulée immédiate du sinistre coup d'État de Maïdan, que nous venions, NOUS, de fomenter souterrainement à Kiev du 18 au 23 février précédant, crépusculaire coup d'État (archi violent par les bras néonazis bandéristes du nouveau régime) qui a horrifié l'opinion russe entière et toute l'opinion mondiale libre. Je me rappelle mes larmes en voyant à la télévision des russophones qui protestaient contre, piégés et enfermés dans un bâtiment public d'Odessa, par des démons déchaînés de haine, immédiatement incendié au lance-flammes, et les malheureux grillés collectivement dans ce four. Cela, rien qu'un seul exemple des horreurs de Février 2014.
Voilà ce que fut en réalité le Maïdan de la soi-disant "Révolution" de la soi-disant (In)"Dignité" , selon la pravda de Wikipédia US-UE, que nous écrivons bien sûr à notre guise idéologique, croyant pouvoir réécrire frauduleusement l'Histoire dans le dessein de tromper les générations futures.
On comprend bien pourquoi, en toute logique de sentiment et par saine fibre patriotique, devant ces horreurs de Février 2014 dont les images affreuses firent alors le tour du monde, on comprend bien pourquoi les Criméens, tétanisés, votèrent massivement et éperdument, le mois suivant, en Mars, pour réintégrer la Russie. Car entretemps, de plus, le régime antirusse bandériste, installé par nous en sous-main, venait de promettre de faire "régner l'ordre en Crimée" russophone.
Bien en a pris aux Criméens de leur votation, et aujourd’hui de leur retour paisible et définitif en Russie. Car si le président russe, par mesure de Salut Public et surtout engagé par son serment solennel sur la Constitution de protéger le peuple russe), n'avait pas pris la décision de faire ce référendum, la Crimée aurait subi de 2014 à 2022 le même sort que le Donbass, symbolisé par Marioupol : lois anti langue russe, persécutions, bombardements, meurtres et destructions, par les mêmes colonnes infernales du régime qu'on a vues à Azovtal. Voilà à quoi la Crimée a totalement échappé. Grâce au référendum de libre autodétermination de mars 2014.
Quant à savoir comment s'est déroulé ce référendum qui a libéré la Crimée, juste à temps, des griffes du régime de "Kiiv" et de ses colonnes néonazies, vous n'avez qu'à lire ce lien russe sérieux :
https://rg.ru/2019/03/15/reg-ufo/krymchane-rasskazali-kak-16-marta-2014-golosovali-za-vozvrashchenie-v-rf.html
en le traduisant par morceaux dans le traducteur "russe-français de "Google" chose, comme j'ai fait. Voici le chapô traduit :
"Le 16 mars 2014, 96,77 % des habitants de la république (de Crimée) ont dit « oui » à la Russie. Cela a été précédé par un coup d'État en Ukraine, des événements sanglants sur le Maïdan et des promesses des nationalistes de rétablir l'ordre dans la Crimée russophone."
Quant au fait que Maïdan 2014, soi-disant "révolution de la dignité" (selon la tendancieuse Wikipédia US-UE), n'est rien d'autre qu’un coup d'État souterrainement antirusse, entièrement téléguidé et fomenté par l’Occident, vous pouvez lire avec profit "L'Ukraine : de l'indépendance à la guerre", de Mme Alexandra Goujon, politologue et historienne spécialiste de l'Europe de l'Est et de l'Ukraine, professeur à Sciences Politiques, à la Sorbonne et à l'Université de Tours.
En voici un incipit de résumé :
https://www.cairn.info/l-ukraine-de-l-independance-a-la-guerre--9791031805634-page-109.htm
Selon A. Goujon, par certains aspects la Russie n'est pas non plus à l'abri de critiques par certains aspects spécifiques, mais le point essentiel reste la nature de coup d'État des événement ukrainiens de 2014, et surtout notre action souterraine, fondamentalement à visée anti russe, qui se tient derrière tout cela.