Plan pesticides : le torchon brûle entre le gouvernement et les associations écolos

Lundi 12 février, les ONG ont claqué la porte de la réunion ministérielle sur Écophyto. Pour elles, ce plan de réduction des pesticides est victime d’une réponse inadaptée à la crise agricole.

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Il faut bien admettre que la tâche du gouvernement est ardue...

D'un côté, le rôle des pesticides dans le déclin des oiseaux et des insectes n’est plus à prouver. Il est évident que l’agriculture intensive est le plus gros facteur de perte de biodiversité. Leur impact sur la santé humaine est plus difficile à prouver. Mais des cas de cancer chez les agriculteurs ont été reconnus comme maladies professionnelles.

Pour ces raisons, il faudrait diminuer le recours aux pesticides. Certaines associations écolos mettent la pression sur le gouvernement, et elles ont bien raison.

Mais les agriculteurs très majoritairement sont drogués aux pesticides, et ils ne veulent pas entendre parler d'une quelconque restriction. Et quand les agriculteurs sont fâchés, ils savent le faire savoir.

    Simon

    • Le déclin des oiseaux et insectes repose sur des données trop parcellaires en France ; quant aux USA les données sont contrastées selon les régions.

    • L'impact négatif des pesticides sur les insectes est bien établi, mais son ampleur est sujette à controverse : faible a priori, mais à considérer en combinaison avec d'autres facteurs (effet cocktail), où ils ne sont toutefois qu'un facteur parmi d'autres.

    • Les deux plus gros facteurs de perte de biodiversité sont l'homogénéisation du vivant sous l'effet des transports, et les modifications du territoire par l'homme. Les pesticides semblent très loin derrière tout cela, et l'impact de l'agriculture intensive est incertain.

    • Il ne semble pas possible de nourrir l'humanité sans les pesticides synthétiques, ce qui pose un bien plus grand problème sanitaire que ceux-ci, et motive le mépris des gens raisonnables pour les puritains écolos.

    • 99,9% de la masse de pesticides que vous ingérez est d'origine naturelle, produits pas les plantes elles-mêmes, et la moitié de ceux testés ont des effets cancérogènes aux doses d'exposition ordinaires. La vie est une lutte à mort contre la nature.

      En même temps, les ONG n'ont aucune compétence particulière. Le Gouvernement et l'Administration disposent de toutes les capacités d'expertise nécessaires, y compris en faisant appel aux milieux techniques et scientifiques, sans avoir besoin des glandus.

      Tout ce qui peut horripiler une ONG est pain béni.

        candidus En même temps, les ONG n'ont aucune compétence particulière. Le Gouvernement et l'Administration disposent de toutes les capacités d'expertise nécessaires, y compris en faisant appel aux milieux techniques et scientifiques, sans avoir besoin des glandus.

        Les ONG ont une compétence incontestable dans leur domaine d'intervention.

        Le gouvernement et son administration ont aussi des compétence, sauf que le gouvernement est soumis à des pressions, à des injonctions contradictoires de la part de lobbies divers et variés. Donc heureusement que les ONG sont là, parfois, pour faire pression.

          Simon Question pressions, les ONG sont des championnes.
          De plus, question compétences, quand elles existent, leur méthode est de stopper les informations justes qui ne leur plaisent pas, et de laisser passer ce qui leur plaît, que ce soit juste ou non.

          Simon

          Les ONG ont une compétence incontestable dans leur domaine d'intervention.

          C'est la blague de l'année ! La majorité des ONG écolos racontent n'importe quoi, et ne sont bonnes qu'à faire de la communication et du lobbying.

          Ce sont des nids de parasites, rémunérés sur le dos de l'état, et presque tous des héritiers de la polyarchie. La petite chambre d'écho incestueuse du pouvoir.

            france2100 C'est la blague de l'année ! La majorité des ONG écolos racontent n'importe quoi, et ne sont bonnes qu'à faire de la communication et du lobbying.

            Ce sont des nids de parasites, rémunérés sur le dos de l'état, et presque tous des héritiers de la polyarchie. La petite chambre d'écho incestueuse du pouvoir.

            Perso, je fais davantage confiance à certaines associations écolos ou à Jean-Marc Jancovici qu'à la FNSEA pour défendre l'environnement. A chacun ses préférences...

              Non, je n'ai pas dit ça. Je dis juste qu'on ne peut pas dire que les ONG n'ont aucune compétence particulière.

                Simon La seule compétence des ONG est d'emmerder le monde et de se faire du fric à bon compte.

                L'environnement est une chose importante. Le changement climatique est un enjeu vital car c'est de la fin du monde qu'il est question. Et face à ces enjeux, on peut difficilement faire confiance à nos gouvernements, soumis à la pression de certains lobbies puissants (notamment agricoles). Donc heureusement qu'il existe certaines associations écolos qui, avec leurs moyens, essayent de contrebalancer l'influence des lobbies de pollueurs.

                Mais si vous n'êtes pas conscient des enjeux liés au changement climatique, alors effectivement, vous allez juger les écolos comme des emmerdeurs. Mais c'est dommage de faire ainsi la politique de l'autruche.

                  Simon Le changement climatique est un enjeu vital car c'est de la fin du monde qu'il est question.

                  Mais non vous exagérez,il disparaitra quelques milliard d'humains et rien de plus.
                  Il en restera toujours assez pour recommencer les conneries.

                  Bon sang... il ne reste que quelques décennies a vivre pour l'espece humaine , c'est vraiment pas le moment de s'emmerder avec des problèmes d'écologie !!

                  Simon

                  Mais si vous n'êtes pas conscient des enjeux liés au changement climatique, alors effectivement, vous allez juger les écolos comme des emmerdeurs.

                  C'est précisément parce que je suis informé et intéressé sur les sujets environnementaux depuis trente ans que je conchie les écolos.

                  Les Verts parlaient à peine du réchauffement jusqu'au milieu des 2000, et lorsqu'ils ont enfin commencé ce fut pour blâmer le nucléaire, les OGM et les pesticides ! Quant à Greenpeace et compagnie, leur propagande est ignorante et obscurantiste au possible, comme la grande majorité des assos écolos.

                  Autant se mettre à genoux devant les curés en les suppliant de guérir la peste noire, tandis qu'ils blâment les Juifs et la luxure.

                  Vous êtes sérieux, là ?

                  Depuis les années 70 (René Dumont fut le précurseur), les écolos parlent du changement climatique, de la raréfaction des matières premières, et de la nécessité de changer nos modes de vie. Ça fait 50 ans qu'ils en parlent, 50 ans que l'opinion publique majoritaire et les relais d'opinion se moquent d'eux. Oui, on peut reprocher à certains écolos leur obsession anti-nucléaire. Mais le changement climatique, la raréfaction des matières premières, ça fait 50 ans qu'ils en parlent.

                  Aujourd'hui, nous y voilà : de plus en plus de communes manquent d'eau en été, les canicules à 40° deviennent une habitude, chaque année qui passe est la plus chaude ou 2e plus chaude jamais enregistrée, la biodiversité régresse... A part ça, tout va bien.

                  Mais effectivement, d'un certain point de vue, les écolos sont des emmerdeurs : nous préférerions ne rien changer à nos habitudes, et eux, ils viennent bousculer nos habitudes, ils nous avertissent sur les risques que nous courons si rien ne change. La politique de l'autruche, c'est tellement plus confortable.

                    Simon Il n'y a aucune raréfaction des matières premières. Le changement climatique qu'ils prédisaient c'était une nouvelle glaciation. Personne ne manque d'eau sauf à Mayotte. Et si la biodiversité régresse c'est pas les écolos qui vont y parer avec leurs immondices de zades.

                    Simon

                    Depuis les années 70 (René Dumont fut le précurseur), les écolos parlent du changement climatique (...) le changement climatique, la raréfaction des matières premières, ça fait 50 ans qu'ils en parlent.

                    Non, René Dumont tenait un discours malthusien qui, depuis des siècles, nous prédit une fin imminente en se basant sur tout et n'importe quoi, et sans cesse déjoué. Son discours était largement infondé, et son affiche de campagne représentait tout un arrondissement parisien alimenté par un seul panneau solaire et deux micro-éoliennes.

                    Dans les années 1960 les écolos étaient un mouvement anti-progrès, misanthrope et pacifiste, enfant de la seconde guerre mondiale. Après Tchernobyl ils devinrent anti-nucléaires puis, dans les années 1990, un parti de consommateurs petits-bourgeois anti-OGM, anti-pesticides et anti-nucléaire.

                    Ce n'est que dans les années 2000 qu'ils commencèrent à s'intéresser à la biodiversité et au réchauffement, en nous expliquant alors que tout était la faute... des OGM, des pesticides et du nucléaire ! Je me rappelle parfaitement de ma consternation face aux discours aberrants de ceux qui auraient dû être à la pointe du sujet. C'était l'époque où l'association Negawatt proposait un plan "100% renouvelables" visant à se passer du nucléaire... en gardant les énergies fossiles pour les transports et le chauffage !

                    Aujourd'hui ils sont un parti anti-humains, anti-mâles, anti-français, anti-blancs, anti-capitalistes : des puritains décidés à éradiquer une souillure qu'ils jugent omniprésente, et dont les discours pseudo-scientifiques ne servent qu'à légitimer l'impérieuse nécessité de sacrifier des multitudes sur le glorieux autel de la pureté, par tous les moyens possibles. Des fanatiques religieux souhaitant mettre délibérément l'Europe à feu et à sang, et qui empirent plutôt que de résoudre.

                    Simon

                    https://www.20minutes.fr/politique/4077441-20240221-colere-agriculteurs-gabriel-attal-tend-main-monde-agricole-avant-salon :

                    "...Moins de contraintes pour les pesticides
                    Sur les pesticides, la France va abandonner l’indicateur qu’elle utilise actuellement pour mesurer la réduction de leur usage, le Nodu, défendu par les associations environnementales mais contesté par le syndicat agricole majoritaire FNSEA et l’industrie des pesticides..."

                    Rien de rassurant. A l'avenir, devra-t-on acheter des produits frais français plus chers et de la même qualité que les produits des autres pays européens (c'est-à-dire avec plus de pesticides)?
                    Si c'est ça, je ne vois plus l'intérêt d'acheter français.