Simon
Depuis les années 70 (René Dumont fut le précurseur), les écolos parlent du changement climatique (...) le changement climatique, la raréfaction des matières premières, ça fait 50 ans qu'ils en parlent.
Non, René Dumont tenait un discours malthusien qui, depuis des siècles, nous prédit une fin imminente en se basant sur tout et n'importe quoi, et sans cesse déjoué. Son discours était largement infondé, et son affiche de campagne représentait tout un arrondissement parisien alimenté par un seul panneau solaire et deux micro-éoliennes.
Dans les années 1960 les écolos étaient un mouvement anti-progrès, misanthrope et pacifiste, enfant de la seconde guerre mondiale. Après Tchernobyl ils devinrent anti-nucléaires puis, dans les années 1990, un parti de consommateurs petits-bourgeois anti-OGM, anti-pesticides et anti-nucléaire.
Ce n'est que dans les années 2000 qu'ils commencèrent à s'intéresser à la biodiversité et au réchauffement, en nous expliquant alors que tout était la faute... des OGM, des pesticides et du nucléaire ! Je me rappelle parfaitement de ma consternation face aux discours aberrants de ceux qui auraient dû être à la pointe du sujet. C'était l'époque où l'association Negawatt proposait un plan "100% renouvelables" visant à se passer du nucléaire... en gardant les énergies fossiles pour les transports et le chauffage !
Aujourd'hui ils sont un parti anti-humains, anti-mâles, anti-français, anti-blancs, anti-capitalistes : des puritains décidés à éradiquer une souillure qu'ils jugent omniprésente, et dont les discours pseudo-scientifiques ne servent qu'à légitimer l'impérieuse nécessité de sacrifier des multitudes sur le glorieux autel de la pureté, par tous les moyens possibles. Des fanatiques religieux souhaitant mettre délibérément l'Europe à feu et à sang, et qui empirent plutôt que de résoudre.