Comment ceux du gouvernement peuvent-ils se permettre de faire des promesses à nos agriculteurs alors que le pouvoir n'est plus en France ?
Il n'y a pas l'ombre d'une véritable mesure structurelle à l'horizon des propositions gouvernementales, mais rien qu'une succession d'incantations toutes plus vides les unes que les autres. L'exécutif est pieds et poings liés à Bruxelles. Le gouvernement français ne peut même pas faire en sorte que nos cantines publiques achètent de la viande française car Bruxelles l'interdit au nom de la libre concurrence. La structure ce sont les règles européennes, c'est la raison pour laquelle le gouvernement ne fera rien, laissant notre filière d'élevage mourir et disparaître progressivement.
Même un plan d'urgence en provenance d'Attal, pourrait être retoqué par Bruxelles, sous le prétexte d'une aide indirecte déloyale. Mes amis, vous souvenez-vous qu'en 2012, des producteurs de fruits et légumes furent condamnés par l'U.E. à rembourser des aides jugées indument perçues, à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros ? C'est une menace du même qui risque de planer sur nos éleveurs.