Enfin je comprends bien la problématique concernant la paternité de l'adjectif allemand "nationalsozialistisch".

Par contre la traduction française de ce mot composé est : "socialiste national".
En effet, l'allemand, comme l'anglais et à l'encontre du français, procède à l'inversion des termes dans les expressions composées.

Je serais curieux de connaître l'ollibrius qui a cru opportun de forger le barbarisme "Parti national-socialiste", qui est au mieux un germanisme, au lieu de Parti socialiste national, par simple traduction de l'allemand.

nationale-007

Le national-socialisme est socialiste dans le même sens que la République Démocratique du Congo est une République et est une Démocratie, ou que la Chine est "populaire". Ce n'est pas nouveau, qu'un Parti ou un Etat affiche un titre qui est rigoureusement le contraire de ce qu'il est. L'URSS n'avait à peu près rien de "soviétique". A l'époque de la RDA, les Allemands parlaient eux-mêmes de "prétendue République démocratique allemande" (die sogennante DDR) : prétendue République, prétendue démocratique, et prétendue allemande. (Pour le dernier, l'idée est : ce n'est pas allemand, ça n'a été décidé à aucun moment par des Allemands, c'est russe).
Il est faux de dire qu'aux yeux des nazis, tous les Allemands sont égaux. Leur idéologie fondamentale c'est l'inégalité à tous les étages, au nom d'un darwinisme social qui ne touche pas que les allogènes, loin de là.
Enfin, la remarque sur l'islamogauchisme est inepte, ou plus précisément déplacée sur ce débat, puisque aucun Parti ou mouvement ne se réclame lui-même de cette étiquette. Que ceux qui l'emploient (l'étiquette) entendent un rapport entre gauche et islam, cela s'entend bien, mais qui a prétendu le contraire et qu'en conclut-on ?

    courtial Ce n'est pas nouveau, qu'un Parti ou un Etat affiche un titre qui est rigoureusement le contraire de ce qu'il est.

    Ça ne suffit pas à prouver que les nazis n'étaient pas des socialistes, et vous vous êtes bien gardé d'essayer de montrer qu'ils ne l'étaient pas.

    La plupart des régimes de gauche sont des dictatures, certes, je ne pense pas qu'il y ait débat.

      candidus
      Tiens! En voilà un bon socialiste.

      " Il va falloir choisir », a-t-il prévenu. « Ne commettons pas la même erreur que les sociodémocrates allemands en 1933 qui sous-estimaient les conséquences de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite », évoquant la tentation de l’abstention. Pour le haut fonctionnaire, peu importe l’adversaire en face : face au RN, on ne tergiverse pas, même avec un candidat LFI. Eliminer un candidat d’extrême-droite au second tour est une condition sine qua non. « Il faut savoir choisir son meilleur ennemi pour éviter le pire. » Et le meilleur désigné, « c’est celui qui portera atteinte à la société française si profondément que nous ne serons plus dans une alternance démocratique mais dans un changement de régime », a-t-il dénoncé...."

      https://www.lopinion.fr/politique/eviter-le-pire-choisir-lfi-dominique-strauss-kahn-sexprime-sur-les-legislatives?dicbo=v2-iXlNmua
      Tous derrière Mélenchon et les islamistes !

      Dominique, nique nique....🪈🎹>!!<

        Max12 "Il faut savoir choisir son meilleur ennemi pour éviter le pire."

        Voilà le type de discours qui mena au totalitarisme nazi (choix politicien anticommuniste).
        L'Histoire se répète, au profit d'une autre idéologie liberticide...

          candidus Il se trouve que le parti socialiste allemand (SPD) s'est opposé aux nazis avant d'être dissous. Beaucoup de ses membres ont finit dans des camps de concentration.

            Neodadais
            Exactement et de façon galopante.
            Ces gens sans morale qui nous font la morale.

            Just Il se trouve que le parti socialiste allemand (SPD) s'est opposé aux nazis avant d'être dissous

            Ce qui ne présente pas la moindre valeur argumentaire.

            Just Effectivement, c'est grâce aux partis d'extrême droite, de droite et du centre qu'Hitler a eu accès au pleins pouvoirs grâce à la loi du même nom et seul le parti socialiste s'y est opposé, on connaît la suite...

              Bard c'est grâce aux partis d'extrême droite, de droite et du centre qu'Hitler a eu accès au pleins pouvoirs

              on ne s'ennuie jamais sur ce forum...

              Résultats 1933
              Parti Voix % +/- Sièges +/-
              Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) 17 277 180 43,91 en augmentation 10,82 288 en augmentation 92
              Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 7 181 629 18,25 en diminution 2,18 120 en diminution 1
              Parti communiste d'Allemagne (KPD) 4 848 058 12,32 en diminution 4,54 81 en diminution 19
              Zentrum (Z) 4 424 905 11,25 en diminution 0,68 73 en augmentation 3
              Parti populaire national allemand (DNVP) 3 136 760 7,97 en diminution 0,37 52 en augmentation 1
              Parti populaire bavarois (BVP) 1 073 552 2,73 en diminution 0,36 19 en diminution 1
              Parti populaire allemand (DVP) 432 312 1,10 en diminution 0,76 2 en diminution 9
              Service populaire chrétien-social (CSVD) 383 999 0,98 en diminution 0,16 4 en diminution 1
              Parti allemand d'État (DStP) 334 242 0,85 en diminution 0,10 5 en augmentation 3
              Parti des fermiers allemands (DBP) 114 048 0,29 en diminution 0,13 2 en diminution 1
              Ligue agricole (DL) 83 839 0,21 en diminution 0,09 1 en diminution 1
              Parti allemand hanovrien (DHP) 47 743 0,12 en diminution 0,06 0 en diminution 1

              • Bard a répondu à ça.

                tousgauchistesdepuis1974 Essayez de comprendre ce que vous postez.
                "Cette loi est approuvée non seulement par les députés du NDSAP, mais aussi par ceux du DNVP (Parti
                populaire national-allemand), du Centre, du BVP (Parti populaire de Bavière), du Parti d’État, du
                Service populaire (évangélique), du Parti paysan allemand ainsi que du DVP (Parti populaire
                allemand).
                Seuls les députés du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne), sans se laisser intimider par le
                déploiement massif de SA et de SS autour de l’Opéra Kroll où se tient la séance parlementaire, votent
                unanimement contre ce projet de loi. Le président du groupe SPD au Reichstag, Otto Wels, en même
                temps qu’il rejette cette « Loi sur les pleins pouvoirs », se lance dans un plaidoyer passionné pour la
                démocratie parlementaire : « Les élections du 5 mars ont apporté la majorité aux partis du
                gouvernement et leur ont ainsi donné la possibilité de gouverner dans le strict respect de la lettre et de
                l’esprit de la Constitution."
                https://www.bundestag.de/resource/blob/189804/717133a13b11529e50b3bfbce039da78/loi_pleins_pouvoirs.pdf

                et Hindenbourg était un sale gauchiste c'est bien connu.
                (je mets les smileys avec tous les neuneus qui braient ici...)

                la loi sur les pleins pouvoirs d'Hitler est liée à sa mort.

                Hindenburg meurt le 2 août 1934 d'un cancer du poumon dans sa maison de Neudeck en Prusse-Orientale à l'âge de 86 ans. Dès la veille de sa mort, Hitler avait opportunément promulgué une loi qui prévoyait la réunion des fonctions de président et de chancelier, à valoir le jour de la mort du président, Hitler devenant alors désigné par le nouveau vocable « Führer et chancelier du Reich ».

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_von_Hindenburg

                Bard Effectivement, c'est grâce aux partis d'extrême droite, de droite et du centre qu'Hitler a eu accès au pleins pouvoirs grâce à la loi du même nom et seul le parti socialiste s'y est opposé, on connaît la suite...

                Vous pouvez remonter au gouvernement VonPapen plus simplement, lorsque le rejet idéologique justifie des magouilles politiciennes aux conséquences délétères.

                5 jours plus tard

                candidus

                Je ne crois pas que ce soit si difficile.
                Je vous donne deux axes d'abord, pour commencer en gros : l'aspect rationnel et l'aspect empirique historien.

                Pour le premier, définissons grossièrement le "socialisme". Comme son nom l'indique, c'est une idéologie qui croit à l'importance déterminante de la société, de l'organisation sociale, dans la vie de l'homme. Les inégalités, par exemple, ne sont pas une donnée naturelle, un fait imposé par la nature, mais un produit de l'homme socialisé. Si cette inégalité est le fait, non de la nature, mais de la volonté et des actions de l'homme social, elle peut être corrigée par une volonté différente : ce que l'homme a fait, il peut aussi le défaire.
                Dans la doctrine de Hitler, les inégalités ont un fondement biologique, c'est fondé sur la race, quelque chose que personne ne peut changer. Races qui sont elles-mêmes figées dans un statut de supériorité ou d'infériorité. Idées classiques de droite, auxquelles Hitler ajoute seulement que la supériorité raciale autorise même les meilleurs, non pas seulement à asservir, mais même à éliminer physiquement ceux qui valent moins.
                Le socialisme, c'est pas ça.

                Au plan empirique maintenant. Pour ce qui concerne la venue au pouvoir de Hitler, le réel est qu'il s'est appuyé sur des partis de droite, dans la phase politicienne. Ces partis se sont ralliés à lui par peur du bolchévisme. La hantise de la droite allemande était que les cocos viennent leur prendre tout leur pognon, et ils savaient qu'avec Hitler, il n'y avait pas de danger de ce côté-là. (Leur crainte n'était pas dépourvue de fondement : en 1918-1920, il y avait un danger bolchévik réel) Sitôt élu (par un putsch parlementaire hautement politicard et pas du tout un mouvement populaire et "social") il s'est empressé de persécuter les communistes, socialistes et même les socio-démocrates.
                Parmi les marqueurs classiques du "socialisme", vous avez l'étatisme : on ne croit pas à l'initiative privée, on n'aime pas Bernard Arnaud, les entrepreneurs, tout ça. Est-ce que Hitler est un grand nationalisateur des entreprises, un bolchévik au plan économik ? Nenni, Hitler n'aime pas l'Etat. Sa référence, ce n'est pas l'Etat, au plan politique (c'est le Führerprinzip, qui est tout à fait autre chose : la volonté du Guide suprême. Il ne lutte en aucune manière avec la grande industrie allemande et il a été accueilli comme une bénédiction par le capitalisme allemand.
                Ce point mériterait des explications plus détaillées, mais je vais prendre juste un fait particulièrement horrible : vous savez sans doute qu'il y avait à Auschwitz la partie Monowitz (à côté de Auschwitz proprement dit en premier, et Birkenau en deux). A Monowitz était installé I.G Farben, un colosse de l'industrie chimique. Le camp fournissait à ce géant une main d'oeuvre pas cher du tout, vous voyez ? Pas de syndicat, pas de grève, pas de réunions de dialogue social, pas de soviets, pas de négociations salariales puisque pas de paye, vous voyez ? Mais IG Farben n'était pas une entreprise nationalisée, c'était un groupe économique tout à fait libéral, associée à l'entreprise du Reich sur des projets précis, mais pas pilotée par l'Etat et encore moins par Hitler.

                  courtial Les deux points sont intéressants. Ils montrent la variété des voies que peut emprunter le socialisme qui reste défini, de mon point de vue, comme la volonté prométhéenne de construire une société idéale.

                  • Just a répondu à ça.

                    candidus Chaque courant politique promeut une société idéale, tout du moins la plus juste possible. Certains préconisent un état fort dans lequel l'homme doit se fondre et apporter sa pierre à l'édifice et d'autres se focalisent davantage sur le bonheur individuel et la somme de toutes les individualités permet de créer une société forte et harmonieuse.
                    Le socialisme est décrié aujourd'hui car il protège les minorités distinctes qui ont trop de pouvoirs au goût de certains. On ne peut pas la définir par l'exact inverse au temps des nazis, elle n'a jamais été représentée ainsi, même à ses débuts.

                      Just Le socialisme est décrié aujourd'hui car il protège les minorités distinctes

                      Non ça c'est le reproche fait au wokisme.
                      Le socialisme est surtout décrié en tant qu'outil d'oppression de tous les individus.