« En l'état de l'instruction, le juge estime que l'interdiction du port de ces vêtements ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale», considèrent, lapidaires, les juges du Palais Royal. Ni «au droit au respect de la vie privée, à la liberté de culte, au droit à l'éducation et au respect de l'intérêt supérieur de l'enfant ou au principe de non-discrimination».
le port de l'abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, s'inscrit dans une logique d'affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves. Or la loi interdit, dans l'enceinte des établissements scolaires publics, le port par les élèves de signes ou tenues manifestant de façon ostensible, soit par eux-mêmes, soit en raison du comportement de l'élève, une appartenance à une religion ».
Cette décision en référé ne clôt toutefois pas le débat juridique qui sera tranché ultérieurement sur le fond.
c'est plutot habilement argumenté "c'est une atteinte à la liberté, mais pas gravement" et c'est la faute des parents qui l'ont décrite comme un vêtement démonstratif religieux .