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wissenfichte
Alors j'ai du mal à saisir quel était le fond de votre argument (en-dehors de la tendance des pouvoirs à se légitimer) mais mon choix de délimiter la fin de la politique au commencement de la violence ne reposait pas sur des considérations morales.
En fait la politique me semble être précisément ce qui vise à prévenir la violence entre pouvoirs. Un jeu subtil d'équilibrisme entre parties intéressées, pour que nul ne soit tenté de recourir à des expédients mutuellement destructeurs. A l'évidence l'emploi du lance-roquettes vise à rompre cette nasse : trêve de bavardages, maintenant on défouraille !
En fait le seul point commun entre politique et action militaire me semble être la volonté. Deux procédés distincts au service d'une même volonté.