Mon-gros-doigt
Je me demande surtout si le procureur en a fait une lecture orale. Après tout ce travail, et avec l'histoire pour audience, aura t-il pu résister au plaisir ? J'en doute, aussi dût-il au moins en tonitruer les meilleurs extraits d'une voix adéquatement caverneuse, espérant peut-être secrètement qu'on en fît un jour un audiolivre.
Imaginez donc notre bon procureur passant des semaines à mémoriser les versets de sa prose comme certains de ces enfants musulmans. Ou bien peut-être se relayèrent-ils en équipe, façon course de relais ou natation synchronisée ? Et si la lecture fut complète, ah ! - alors je réclame pitié pour les terroristes.
Voyez mon œuvre, ô prévenus, et désespérez !