Gulliver Si l'on refuse le patrimoine chrétien, c'est l'enseignement de l'Histoire qui est amputé. Comment ose-t-on prétendre enseigner l'Histoire dans notre pays, si on abolit l'Histoire de nos rois chrétiens, de nos saints, l'Histoire sainte, l'Evangile comme référence et lieu d'émerveillement de la dignité humaine ? La dimension culturelle de la religion n'est pas superflue, elle est capitale.
Si la France s'acharnait à éradiquer la culture chrétienne, les maigres racines qui la font encore tenir, n'irait pas vers la liberté, mais vers le néant, parce que le christianisme a façonné notre pays. Il en constitue l'essence. Nos rois, dans l'excès et dans le malheur, ont contribué à bâtir la France.
Etre Francais, c'est appartenir à une nation dont la matrice chrétienne est une évidence. Les racines de la France sont à la fois romaines, grecques, juives et chrétiennes. Cette évidence à aujourd'hui cessé de l'être parce qu'on l'a ignoré. Comment peut-on parler de France sans se référer au christianisme, à la voie chrétienne d'aborder le monde ?
Nos racines sans être exclusivement chrétiennes puisque nous avons des racines spirituelles, culturelles, artistiques issues de la romanité et du monde hellénique, viennent de manière au moins aussi importante du monde biblique.
L'Histoire de France est celle d'un pays chrétien. Le nom de "France" est indissociable du monde franc. Dans la dénomination ancienne du nord de la France actuelle, les Francs ont donné leur nom à la Gaule à partir du moment où les tribus germaniques ont adopté le christianisme, plus particulièrement la tradition catholique romaine, sous Clovis. La France devient la France au moment du baptême du roi, en 496. la civilisation antique nous est parvenue à travers le prisme chrétien, grâce, en grande partie, au monde monastique qui, pendant le Haut Moyen Âge, a maintenu vivante la tradition antique. A noter que les plus antichrétiens, comme par exemple Voltaire, se réfèrent en permanence au christianisme.