Charlemagne ne fut pas l'Empereur à la barbe fleurie que certains de nos instituteurs ont immortalisé lors de notre passage dans les écoles de la République. Il n'en fut pas moins un homme remarquable, à en croire le portrait qu'a laissé son biographeur Eginhard. C;est l'impression que j'en retire après avoir lu ses écrits.
En effet, Eginhard affirme que Charlemagne était grand et robuste, doté d'une allure virile et imposante et d'une voix énergique. Il nous dit qu'il avait une belle chevelure grise et un visage lumineux et agréable. Que le sommet de sa tête était rond, ses yeux grands et vifs et son nez un peu long. En parlant de l'Empereur Eginhard précise que c'était un homme solide et trapu, aux moustaches longues et fortes. Il nous dit également qu'il favorisait la simplicité vestimentaire, qu'il était sobre dans le manger et le boire. Qu'il avait une magnifique santé qui ne fléchira que dans les quatre dernières années de sa vie. Il faut que que l'Empereur avait un goût très vif pour les exercices physiques. Il était très habile à monter à cheval, à chasser et à la pratique des jeux violents. Il excellait aux sports virils.
Charlemagne était aussi doté d'une intelligence supérieure. Il parlait couramment et avec aisance, nous dit-on, et s'exprimait avec une grande clarté. Il s'est donné beaucoup de mal pour apprendre les langues étrangères. Il avait une maîtrise absolue du Latin qu'il parlait aussi bien que sa propre langue, le francique. Il comprenait le grec mais sans pouvoir le parler. Charlemagne avait une connaissance des hommes et était tout à fait à l'aise, lorsqu'il s'agissait de saisir l'évènement et concevoir des tâches et des entreprises immenses. Il avait une grande soif de savoir et aimait lire ou se faire lire des livres. Il possédait une véritable culture personnelle, c'est là un de ses points de génie. A table, bien que sobre, il avait un bon appétit et on avait pour habitude de lui servir quatre ou cinq plates. Il aimait la musique ou écouter des lectures de livres pieux ou d'histoires. Il aimait aussi assister aux cours de grammaire, de logique et d'astronomie donnés par les érudits de son époque. Ce qui m'a étonné le plus, c'est d'apprendre que, malgré son amour sincère pour les lettres, ce grand homme n'a jamais apprit vraiment à écrire.
Comme la plupart des mortels, Charlemagne présentait également de nombreuses faiblesses humaines. Sa morale dans une large mesure, restait celle d'un barbare. Il pouvait se montrer cruel et perpetrer des actes de tyrannie manifeste, mais, compte tenu de son epoque, on peut le justifier de juste, de magnanime et de clairvoyant. Il est évident que quand la politique s'en mêle, le résultat peut être assurément fort discutable au regard des lois de Dieu. Honnêtement, faut-il le condamner systématiquement pour le massacre, ordonné par lui, de quelque cinq mille prisonniers saxons ? L'enjeu était tellement important que la rigoureuse obeissance au decalogue aurait pu avoir de piteux rèsultats. Je suis de ceux qui pensent que, rien ne serait plus absurde que de juger un homme du 8ème siècle selon les principes que ceux de notre siècle affirment, tout en les violant d'ailleurs avec moins de franchise et de simplicité.
Certes, Charlemagne était violent, extrêmement violent parfois, et terrible dans ses colères, nous affirme son biographeur. Mais il a combattu autant qu'il pouvait la violence, réprimCharlemagne ne fut pas l'Empereur à la barbe fleurie que certains de nos instituteurs ont immortalisé lors de notre passage dans les écoles de la République. Il n'en fut pas moins un homme remarquable, à en croire le portrait qu'a laissé son biographeur Eginhard. C;est l'impression que j'en retire après avoir lu ses écrits.
En effet, Eginhard affirme que Charlemagne était grand et robuste, doté d'une allure virile et imposante et d'une voix énergique. Il nous dit qu'il avait une belle chevelure grise et un visage lumineux et agréable. Que le sommet de sa tête était rond, ses yeux grands et vifs et son nez un peu long. En parlant de l'Empereur Eginhard précise que c'était un homme solide et trapu, aux moustaches longues et fortes. Il nous dit également qu'il favorisait la simplicité vestimentaire, qu'il était sobre dans le manger et le boire. Qu'il avait une magnifique santé qui ne fléchira que dans les quatre dernières années de sa vie. Il faut que que l'Empereur avait un goût très vif pour les exercices physiques. Il était très habile à monter à cheval, à chasser et à la pratique des jeux violents. Il excellait aux sports virils.
Charlemagne était aussi doté d'une intelligence supérieure. Il parlait couramment et avec aisance, nous dit-on, et s'exprimait avec une grande clarté. Il s'est donné beaucoup de mal pour apprendre les langues étrangères. Il avait une maîtrise absolue du Latin qu'il parlait aussi bien que sa propre langue, le francique. Il comprenait le grec mais sans pouvoir le parler. Charlemagne avait une connaissance des hommes et était tout à fait à l'aise, lorsqu'il s'agissait de saisir l'évènement et concevoir des tâches et des entreprises immenses. Il avait une grande soif de savoir et aimait lire ou se faire lire des livres. Il possédait une véritable culture personnelle, c'est là un de ses points de génie. A table, bien que sobre, il avait un bon appétit et on avait pour habitude de lui servir quatre ou cinq plates. Il aimait la musique ou écouter des lectures de livres pieux ou d'histoires. Il aimait aussi assister aux cours de grammaire, de logique et d'astronomie donnés par les érudits de son époque. Ce qui m'a étonné le plus, c'est d'apprendre que, malgré son amour sincère pour les lettres, ce grand homme n'a jamais apprit vraiment à écrire.
Comme la plupart des mortels, Charlemagne présentait également de nombreuses faiblesses humaines. Sa morale dans une large mesure, restait celle d'un barbare. Il pouvait se montrer cruel et perpetrer des actes de tyrannie manifeste, mais, compte tenu de son epoque, on peut le justifier de juste, de magnanime et de clairvoyant. Il est évident que quand la politique s'en mêle, le résultat peut être assurément fort discutable au regard des lois de Dieu. Honnêtement, faut-il le condamner systématiquement pour le massacre, ordonné par lui, de quelque cinq mille prisonniers saxons ? L'enjeu était tellement important que la rigoureuse obeissance au decalogue aurait pu avoir de piteux rèsultats. Je suis de ceux qui pensent que, rien ne serait plus absurde que de juger un homme du 8ème siècle selon les principes que ceux de notre siècle affirment, tout en les violant d'ailleurs avec moins de franchise et de simplicité.
Certes, Charlemagne était violent, extrêmement violent parfois, et terrible dans ses colères, nous affirme son biographeur. Mais il a combattu autant qu'il pouvait la violence, réprime les troubles, et empêché les guerres privées car l'ordre lui était indispensable pour sa grande oeuvre. les troubles, et empêché les guerres privées car l'ordre lui était indispensable pour sa grande oeuvre.
VIDEO