L'histoire de notre pays la France ne commence pas en 1789, mais à partir de l'établissement du catholicisme en Gaule. Ce n'est pas la pensée révolutionnaire qui a forgé l'esprit français qui prend sa source dans les monarchies mérovingienne, carolingienne et capétienne. Ce qui a fait notre France, ce sont nos rois, les guerres européennes et le christianisme.

Certainement pour une part, mais pas que.

James C'est ce que nous verrons au cours du développement de ce sujet.

James Je ne vois pas trop quoi d'autre, sinon évidemment le substratum de divinités gauloises que le christianisme a continué de respecter.

Remontons aux origines : Jules César vainquit Vercingétorix chef des Gaulois et les conquérants romains s'installèrent en Gaule. Les Gaulois moins civilisés que les Romains subirent leur influence. Les fonctionnaires et commerçants Romains vinrent s'établir en Gaule, d'abord en Provence, dans la vallée du Rhône, jusqu'à Lyon. Les Gaulois, formés par les Druides à la religion, subirent l'influence religieuse des Romains dont ils adoptèrent leurs divinités. Le mélange des croyances gauloises et romaines devint la religion gallo-romaine. Le Christianisme, religion fondée par Jésus-Christ, se fixa à Rome où vint résider l'apôtre Saint Pierre, suivit de l'apôtre Saint Paul. Les chrétiens de Rome étaient en liaison permanente avec Marseille, et, par Marseille, avec tout le Sud-Est de la Gaule. Les traditions évangéliques arrivèrent en Gaule de Rome, d'où le pape Clément envoya des missionnaires, et d'Orient, par les disciples de Saint Jean prêchèrent l'Evangile à Lyon et dans la vallée du Rhône. La religion du Christ se porta plus loin encore sur le sol gallo-romain par les vallées de la Saône et de la Seine et par la vallée de la Loire cers le Centre et l'Ouest. Les tribus gauloises demeurées encore barbares, connurent la religion du Christ. Le Christianisme s'est développé en Gaule en secret car les Romains ne voulaient pas entendre parler de cette religion. C'est une époque où tout chrétien pouvait être inculpé et poursuivi pour crime de lèse-majesté. Les premières conquêtes du Christianisme en Gaule furent assurées par le sang des premiers missionnaires martyrs. Beaucoup de cités gallo-romaines avaient pour fondateur soit un témoin de la vie de Jésus-Christ, soit un des disciples immédiats des personnages de l'Evangile. Historiquement parlant, l'année 177, sous l'empereur romain Marc-Aurèle, détermine la date connue de la prédication en Gaule du Christianisme par des apôtres.

faudrait deja debattre de la date du commencement de la france... clovis ou philippe august ? 481 ou 11eme siecle ? si on se refere au christianisme... je pense que la date du debut de la france est le bapteme de clovis

minautore Actuellement, c'est la victoire de Clovis à la bataille de Tolbiac en 496, son pacte avec Jésus-Christ et la réalisation de ce pacte à Reims par son baptême. Ces évènements ont toujours été considérés par la tradition comme la naissance de la nation française. Toute l'histoire du moyen âge et des temps modernes jusqu'à la Révolution française, reconnut la valeur juridique de ce contrat.

chevalier-du-temple Effectivement. Le Puy-du-fou retrace la vérité historique dans son tunnel du "Premier Royaume" d'où tous les visiteurs ressortent émerveillés.

chevalier-du-temple Certes ,mais ne pas oublier une forte tendance gallicane de nos rois ,et une disponibilité pour conclure des alliances avec des pays protestants voire musulmans . il faut aussi noter une survivance discrète de nos traditions celtiques dans le domaine artistique notamment ,et qui se traduit par exemple dans l'art roman.

Rosssel Certes ,mais ne pas oublier une forte tendance gallicane de nos rois ,et une disponibilité pour conclure des alliances avec des pays protestants voire musulmans . Je crois qu'ici nous sommes dans un autre chapitre mais votre remarque est intéressante. Le protestantisme a engendré le Jansénisme et le conflit qui a mis aux prises Philippe le Bel avec la Papauté reparut, au XVIIIème siècle, sous le nom de Gallicanisme. C'est une doctrine qui était chère aux rois de France, laquelle tendait à limiter dans le royaume, les pouvoirs du Pape au profit du pouvoir royal. En principe elle se rattache à la querelle du Sacerdoce et de l'Empire. En fait, elle remonte à la Pragmatique Sanction, élaborée à Bourges, en 1438, sous l'inspiration de Charles VII.

Les Francs étaient les principaux conquérants de la Gaule, mais d'autres peuples ocupèrent le territoire gallo-romain, comme par exemple les Bretons venus de Grande-Bretagne qui se convertirent au christianisme. Les Basques ou Gascons se fixèrent entre l'Adour et les Pyrénées, distincts des autres habitants de la Gaule. Le Christianisme prévalut chez les Francs au centre de la Gaule, surtout dans les cités, De Clovis à Charlemagne, les Francs vivaient en perpétuel contact avec les Gallo-romains descendants de Gaulois vaincus par Jules César. Deux civlisations étaient en présence, la civilisation franque et la civilisation gallo-romaine. Mais les gallo-romains plus civilisés, l'emportèrent sur les Francs, pourtant vainqueurs, au point de vue intellectuel et moral. Les Francs furent donc dominés par la civilisation gallo-romaine. C'est de ce mélange des deux civilisations que l'ancienne civilisation gallo-romaine devint la civilisation gallo-franque. L'Eglise catholique s'enracina profondément et la conquête de la société gallo-franque s'acheva par la diffusion des monastères répandus sur tout le territoire. Et qui dit monastéres, dit défrichement des terres incultes, déboisement des forêts, dessèchement des marais, transformation d'immenses landes incultes en terres érables fécondes. Ces moines prolifiques se chargèrent d'éduquer des populations barbares qui étaient aussi incultes que les terres qu'ils labouraient. Ils les convertirent à la foi chrétienne. Cette transformation par l'Eglise de la société gallo-romaine et gallo-franque dura cinq siècles. Les évêques dans les cités, les curés dans les bourgs, les moines dans les campagnes créérent de toutes parts des foyers de Christianisme. Ils pétrirent si profondément d'esprit chrétien nos ancêtres, que les Français d'aujourd'hui, gardent par millions, un caractère de charité chrétienne, certes, défiguré et laïcisé sous tant de noms divers tels que, entraide, mutualité, sens social, et solidarité.

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L'histoire de France est celle du christianisme catholique.

Gulliver

Votre travail sur l'Indochine est admirable, avez-vous sorti le sujet des tentatives d'assassinats sur les officiers? Il y a eu des actions en plus du service qui imposaient des mesures de sécurité.

chevalier-du-temple

Gulliver avez-vous sorti le sujet des tentatives d'assassinats sur les officiers?

Vous êtes un humain ou un robot ? Cela fait la troisième fois que vous me posez cette question, et trois fois que je vous réponds. Vous ne croyez pas que cela fait assez ? C'est chiant à la fin.

chevalier-du-temple

Il est important de rendre justice aux femmes françaises qui firent part de notre Corps Expéditionnaire en Indochine. Pendant trop longtemps, ces femmes ont fait l'objet de grandes injustices. Un seul monument rend hommage aux femmes : la stèle de la caserne de Croy à versailles sur laquelle ne sont inscrits que les noms de vingt-huit PFAT ayant trouvé la mort en Indochine. Ces femmes qui ont servi la France comme les hommes, méritent mieux que cela. Quelle indifférence honteuse et scandaleuse. Le mur du souvenir du mémorial des guerres en Indochine à Fréjus qui a été inauguré le 19 décembre 1996, ne comptabilise que dix-huit femmes. Beaucoup plus de femmes volontaires pour l'Indochine, ne sont pas retournées dans leurs foyers, tombées au champ d'honneur. Elles avaient la même foi que les hommes dans les destinées de la Patrie et avec le même courage, ont donné leur vie pour la France. Environ cinquante trois d'entre elles ont été clairement identifiées mais dans certaines sphères militaires ont mentionne le chiffre de cent à deux cents femmes volontaires à mourir pour la France en Extrême-Orient. Les causes des décès sont assez variées : embuscades, fusillades, obus ou mines, maladies et accidents. Mais une chose est certaine, c'est qu'elles sont toutes mortes pour la France et à son service.

Gulliver

Oui mais quid des tentatives d'assassinat sur les officiers? Il faut bien relayer la vérité.

chevalier-du-temple

Hommage aux Médecins du camp retranché de Dien Bien Phu.

Groupe de militaires souvant oublier dans les récits de combats et pourtant sans eux " Les Médecins" aucun aurait survécus aux terribles combats de Dien Bien Phu.

Dans des circonstances extrêmes, les médecins du camp retranché et leur personnel vont alors trier, réanimer, évacuer et opérer des blessés par dizaines sans discontinuer. La pratique d’interventions chirurgicales pendant la bataille, a permis de sauver un grand nombre de combattants dans un état souvent désespéré. Les résultats obtenus dans ces conditions militaires et sanitaires d’exception montrent un bilan honorable.

De nombreux combats ont lieu autour de la piste d’aviation sous le feu adverse. Devenues trop risquées, les évacuations sanitaires sont abandonnées le 26 mars.

Le 30 mars, une nouvelle attaque a lieu vers l’ouest sur les points d'appuis et de lourdes pertes sont enregistrées. Les combats font rage et les limites du camp diminuent. Le 7 mai les bataillons Viêt Minh submergent les positions. Le PC décide le cessez-le-feu à 17h30 le 7 mai 1954 par manque de munitions et de ravitaillement. Le 8 mai à le camp retranché a vécu, et les prisonniers vont commencer la longue route vers les camps.

L'évacuation vers l’antenne centrale ou les autres antennes chirurgicales se fera souvent à pied ou à dos d’homme. Les blessés arrivant par vagues entières et engorgeant les abris de l’antenne centrale. L’afflux massif de polyblessés, de choqués, la volonté de traiter le plus grand nombre et l’absence de moyens d’évacuation ont amené chirurgiens et médecins à prendre des décisions douloureuses.

Jusqu’au 26 mars 1954, les évacuations sanitaires sont réalisées par des C47 << Dakotas >> ou par des hélicoptères Sikorski vers les hôpitaux militaires de Hanoï ou vers les antennes chirurgicales basés à Laï Chau ou Muong Saï. Les équipages de l’Armée de l’air et les convoyeuses de l’air ont pris de nombreux risques afin d’amener les blessés vers les structures de soins, malgré les tirs de la DCA et les bombardements visant la piste d’aviation. Leur courage et les ruses utilisées ont permis l’évacuation de 326 blessés, entre le 13 et le 26 mars 1954, date de la décision d’arrêt des << evasan >> après la destruction d’un << Dakota >> et l’immobilisation de l’équipage dans le camp retranché. Les combats redoublent d’intensité et les blessés affluent des plus en plus nombreux dans les antennes chirurgicales, ce qui entraîne un bouleversement de leur fonctionnement opérationnel.

Chaque acte opératoire doit être le plus court possible, car le nombre de blessés augmente après chaque attaque et il n’est pas rare que les équipes réaniment, anesthésient et opèrent pendant plusieurs jours consécutifs.

Le 7 mai 1954, quand l’ordre de cessez-le-feu est donné, 2156 blessés ont été traités et 1154 interventions chirurgicales pratiquées, avec un taux de mortalité global de 2,9%. Ces résultats sont le témoin de la prouesse réalisée par le personnel du Service de Santé à Dien Bien Phu, malgré les circonstances de la bataille. L’abnégation, le professionnalisme et l’humanité dont ont fait preuve les médecins, les chirurgiens et tout le personnel paramédical du camp retranché pendant ces heures difficiles sont pour beaucoup dans les excellents résultats obtenus dans les soins.

Médecin-Chef : Capitaine Le Damany.

Antenne Chirurgicale Mobile n°29 (ACM 29), Commandant Paul Grauwin.
Antenne Chirurgicale Mobile n°44 (ACM 44), Lieutenant Jacques Gindrey.
Antenne Chirurgicale Parachutiste n°3 (ACP 3), Lieutenant Louis Résillot.
Antenne Chirurgicale Parachutiste n°5 (ACP 5), Capitaine Ernest Hantz.
Antenne Chirurgicale Parachutiste n°6 (ACP 6), Lieutenant Jean Vidal.

chevalier-du-temple

Au milieu de l'hécatombe de Dien Bien Phu se trouvait un médecin-chirurgien extraordinaire, le docteur Paul-Henri GRAUVIN. Cet homme extraordinaire a durant cinquante-six jours et cinquante-six nuits, combattu la mort qui guettait ses blessés les plus graves dans son petit espace réduit que l'on appelait l'antenne. Il opérait torse-nu du fait de la chaleur épouvantable, enfoncé dans la boue jusqu'aux mollets, parmi les hurlements des blessés et l'odeur insoutenable de la mort. Il opérait sans relâche, nuit et jour, pour sauver la vie de nos soldats blessés dans la bataille. Tant de braves hommes ont été sauvés par l'héroïsme et le bistouri de cet être humain exceptionnel qui opérait inlassablement sous les obus des Viets. Il était admiré et respecté par tous, même par l'ennemi dont il soignait les blessés. Le docteur Paul-Henri GRAUVIN était vraiment un médecin-chrirurgien et un homme hors du commun.

Dans ce document d'Archives on peut voir le docteur GRAUVIN qui porte des lunettes et son équipe médicale, libérés de Dien Bien Phu.

chevalier-du-temple

Le docteur Paul-Henri Grauwin était un fils de paysan, simple et généreux, qui connaissait la souffrance des hommes. A peine sorti de la Faculté de Médecine en 1942, il entre dans le réseau de Résistance "Sylvestre" où il opère les blessés FFI sans arrêt. Puis, il s'engage au sein de la Légion Etrangère qui va l'emmener en Indochine.

A Dien Bien Phu, il opère de jour comme de nuit et après la chute du camp retranché, les Viets qui savaient qu'il avait soigné leurs blessés, le libèrent avec les membres de son antenne chirurgicale. En août 1954, on le trouve à Vung Tau qui est à 125 kilomètres de Saigon, où il pratique comme médecin-chef des services chirurgicaux.

Le docteur Grauwin était un grand humaniste qui aimait ce pays et son peuple. En 1956, il redevient un médecin civil mais l'Asie l'avait tellement marqué, qu'il ne pourra pas la quitter. En 1960, il pratiquait dans une clinique privée à Phnom Penh où il restera jusqu'en 1975 alors que les Kmers rouges entraient dans la ville.

De retour en France, il devient médecin d'Etat et durant ses congés il ne manquera pas de partir en Asie où il parcourt les camps de réfugiés en Thailande. Au péril de sa vie, il passera incognito au Cambodge afin d'y procurer des soins aux populations pauvres. Il adoptera même deux enfants. Voila le genre d'homme qu'il était.

A Paris, il consacrait ses weekends aux réfugiés d'Asie, qu'il aidait et conseillait. Ce chirurgien exceptionnel n'abandonnera jamais les populations d'Extrême-Orient qu'il aimait tant. Confirmant sa vocation au service exclusif des hommes qui souffrent, les plus pauvres auront pour lui une place de choix. Il passait son temps à alléger les horreurs des plus malheureux car il se plaisait parmi les humbles. Nos anciens combattants bénéficieront aussi de ses services. Le docteur Paul-Henri Grauwin meurt à Paris le 30 décembre 1989 à l'âge de 75 ans.

chevalier-du-temple

Le docteur Paul-Henri Grauwin n'était, bien sûr, pas le seul chirurgien dans le camp retranché de Dien Bien Phu. Le service médical dans la place forte était composé de 14 infirmeries et de 5 antennes chirurgicales, constamment pilonnés par l'artillerie VietMinh. Les médecins qui s'y sont succédés ont opéré et soigné quelques 6.000 blessés. Chaque bataillon avait ses médecins.

Dien Bien Phu était une base isolée où il était pratiquement impossible d'évacuer les blessés vers l'arrière pendant la bataille. Par conséquent, les conditions médicales et sanitaires sont devenues rapidement effroyables. Nos médecins, sans exception, se sont conduits d'une manière remarquable, du commencement à la fin. Il y aurait également beaucoup à dire sur les efforts et l'héroisme des personnels soignants. Nos morts et nos blessés se comptaient par centaines et il n'y avait aucun espoir de quitter cet enfer. Nos soldats se battaient sous la pluie incessante et dans la boue tandis que nos chirurgiens et nos infirmiers continuaient à sauver des vies humaines avec une volonté et un courage à peine croyable. On s'occupait des cas les plus désespérés et il fallait souvent innover et réinventer des techniques chirurgicales afin de sauver le plus de vies possible. Dans les antennes chirurgicales la puanteur était indescriptible. Malgré l'extrême danger et les conditions épouvantables, les opérations et les soins de nos blessés ne furent jamais interrompus, de nuit comme de jour.

Le dernier de nos soldats opéré à Dien Bien Phu fut le lieutenant Le Boudec du 6ème BPC qui fut fait prisonnier sur la table d'opération. Il totalisait quatre blessures. On doit un grand nombre d'opérations au médecin-chirurgien Jacques Gindrey qui a sauvé de nombreuses vies sous les obus des Viets durant la bataille. Nos soldats doivent aussi la vie aux chirurgiens des bataillons de la cuvette.

Selon les archives historiques du Ministère des Armées, du 12 mars au 7 mai 1954, la bataille de Dien Bien Phu s'est conclue par un terrible bilan : Plus de 3.000 morts et disparus dans nos rangs ainsi que 10.300 prisonniers dont 4.400 blessés de notre côté. Du côté VietMinh les chiffres font état de 8.000 morts et de 15.000 blessés.

chevalier-du-temple

Après la chute du camp retranché de Dien Bien Phu où deux tiers de nos infirmiers sont tués ou gravement blessés, un nouveau et terrible calvaire va commencer pour les survivants. Ce sera la route de la captivité vers les camps VietMinh à travers la montagne et la jungle, laquelle va faire beaucoup de morts parmi les prisonniers. Quelques 18 médecins et 40 infirmiers ont été internés par les Viets dans leurs camps de la mort où la plupart d'entre eux ont relevé tous les défis possibles et imaginables.

Survivre dans un camp VietMinh tenait du miracle. Nos infirmiers continuèrent à soigner les blessés et les malades tant bien que mal avec les moyens du bord mais les médecins prisonniers, sauf dans de rares exceptions, étaient interdits de pratique, et regroupés au camp des officiers.

Le risque d'un durcissmeent de ces effroyables conditions était quotidien. Dans ces camps destinés à faire mourir les survivants, on condamnait à mort facilement pour une chose ou pour une autre. Malgré les risques et les difficultés, nos membres du personnel de santé prisonniers ont tout fait pour alléger les souffrances de nos soldats, avec honneur et abnégation.

Sur quelques 10.000 prisonniers du VietMinh emmené en captivité, seulement 3.000 survivront aux horreurs des camps communistes. 78 d'entre eux sont parvenus à s'évader avec succès mais malheureusement, beaucoup d'autres échoueront et le paieront de leurs vies. Les geôliers Viets ont littéralement affamés et épuisés les survivants qui sont morts par centaines de dysentrie, de beribi ou tout simplement d'épuisement. Pendant toute la guerre d'Indochine, la Croix Rouge n'a jamais reçu l'autorisation de visiter les camps.

Jiimmy

france2100 Suède, Norvège, et bien d'autres ne sont pourtant jamais allés coloniser ou réduire en esclavage les Africains, et les voilà tout autant colonisés que nous

La Norvège et la Suède sont colonisés par une immigration Africaine ? Vous avez des chiffres histoire de crédibiliser votre propos qui, en l'état, ne vaut absolument rien.

Jiimmy

france2100 Quant aux Arabes, ils nous réduisaient autrefois en esclavage, et ont tenté de nous coloniser bien avant que nous en fassions de même - triste destin qu'ils infligèrent pendant des siècles aux Ibériques.

Vous voulez dire que les Arabes ont posé le pied en Europe avant que les Européens ne le fassent en terre d'Orient ?
En terme de contrevérités historiques, vous vous débrouillez pas mal.

Au-delà de cela, nous évoquons une période moderne et vous vous plaignez de conséquences clairement imputables à des actions qui sont de notre fait. Allez me trouver un lien entre la bataille de Poitiers et la colonisation de l'Afrique par-exemple. Vous ne pourrez tout simplement pas.

france2100

Jiimmy

Vous voulez dire que les Arabes ont posé le pied en Europe avant que les Européens ne le fassent en terre d'Orient ?
En terme de contrevérités historiques, vous vous débrouillez pas mal.

Je ne suis pas romain, mais j'imagine que pour vous tous les blancs se ressemblent. Indice : l'absence de jupette en cuir clouté.

Jiimmy

france2100 La différence entre vous et moi est que je me serais opposé à la colonisation de votre peuple tandis que vous promouvez un génocide en prétextant une justice immanente.

Je m'oppose à toutes les colonisations. Je ne m'oppose cependant pas aux allées et venues des gens car je considère que la terre appartient à tout le monde (ou personne) et que chacun devrait être libre de se mouvoir où il le désire (à la condition de respecter les lois des territoires où il se rend).

zenon

Jiimmy Je m'oppose à toutes les colonisations.

Bonjour,

Pas moi. La colonisation a des côtés positifs. Tout ne se joue pas dans l'accès aux postes politiques. Viendra peut être un jour où une forme de colonisation sera nécessaire pour parer aux invasions migratoires. On ne sait pas de quoi demain sera fait.

Cordialement.

candidus

Jiimmy

Jiimmy chacun devrait être libre de se mouvoir où il le désire (à la condition de respecter les lois des territoires où il se rend).

Truisme.
Le débat porte sur les lois que vous citez.
C'est le législateur français qui est interpellé.

Jiimmy

zenon Le terme implicite était "militaire". C'est le seul élément, à mon sens, qui la délégitime (la colonisation). Pour le reste, que chacun puisse se rendre à sa guise dans les territoires qu'il convoite. Nous n'avons pas créé cette terre, il me semble juste que nous n'en interdisons pas l'accès aux uns ou aux autres. Il n'y a rien de + normal qu'un être humain désire se rendre là où il pourra disposer d'une meilleure vie (encore + si nous sommes, en partie, à l'origine des "troubles" qu'il cherche à fuir).

chevalier-du-temple

zenon La colonisation a des côtés positifs.

Tout à fait ! Il suffit de jeter un coup d'oeil éduqué sur ce territoire que nous appelons l'Algérie de nos jours, avant 1830, pour constater que la France civilisatrice a apporté de bienfaits à ce pays dont l'identité n'existait pas avant cette date.

L'Algérie c'était le Maghreb ou l'Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d'origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le 8ème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d'Hippone/Annaba, avec St Augustin.

Les Arabes, nomades venant du Moyen-Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti toutes les populations de force. et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l'ère punico romano berbère.

Les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, et bien que de la même religion, ont mis les tribus arabes et berbères en semi esclavage, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie. Ce sont les Turcs qui ont développé la piraterie maritime, et ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en méditerrannée, permettant le trafic d'esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants.

Dans Alger même, au 16ème siècle, il y avait plus de 30,000 esclaves enchaînés. Oui, l'esclavage existait depuis des lustres dans la région.

En 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerrannée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimés. Les populations étaient sous-developpées et soumises aux épidémies et au paludisme. Les Turcs, les Koulouglis, les Arabes et les Berbères dans cette région du Maghreb, vivaient tous dans des pays sans organisation depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, pour la grande joie des Turcs qui aimaient le côté diviser pour régner.

Du massacre romano-berbère par les Aabes entre l'an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins civils ou militaires, toutes les populations du maghreb les amenant de moins d'un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

La France a respecté la langue arabe, l'imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion, ce que n'avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s'islamiser pour ne pas être tués, d'où le nom de "kabyle" - j'accepte.

En 1962, la France a laissé en Algérie, une population à la démographie galopante, pauvre mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d'Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université ... la poste. il n'existait rien avant 1830. Cette mise en place d'une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l'Etat naissant de l'Algérie.

Il ne faudrait pas non plus oublier que les colons Français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d'Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.

La France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l'état tribal à un Etat nation. Le colonialisme, ou si vous voulez la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l'Algérie, dans l'ère de la mondialisation.

En 1962, un million d'européens ont dû quitter leur pays l'Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou devenir des habitants de seconde zone, méprisés et brimés. Nombre de leurs ancêtres s'etaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s'y établisse.

Quant à ce soi-disant génocide français commis contre le peuple algérien, laissez moi vous rappeler à nouveau qu'à notre départ en 1962, outre au moins 75,000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l'humanité, et des milliers d'européens tués ou disparus, aprés ou avant, les lâches du FLN ont tués plus de 200,000 algériens qui refusaient un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d'Algérie.

J'espère que ces quelques rappels historiques, inciteront peut-être certains sceptiques à reconnaître que la France a laissé en Algérie un pays riche, qu'elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie.

candidus

zenon La colonisation a des côtés positifs.

Tout-à-fait. Voyez les Gallo-romains.

chevalier-du-temple

Les camps Viets étaient de véritables camps de la mort, destinés à l'extermination. Nos soldats prisonniers étaient affamés, torturés et assassinés dans les camps du criminel de guerre Giap. Il est important de s'en souvenir et de le faire savoir aux nouvelles générations dont la notion d'Indochine leur échappe.

Les Viets appartenaient à un communisme pur et dur, soutenus par le PCF qui étaiet très actif en leur faveur. Cette idéologie immonde ravageait la métropole de sa propagande et de ses mensonges tandis que nos soldats versaient leur sang en Indochine pour la France. Le mouvement communiste en France entraînait derrière lui, beaucoup de gens qui étaient pour la paix. Des foules considérables manifestaient quotidiennement autour et derrière les communistes français.

J'ai encore le souvenir traumatisant de nos blessés qui, de retour au pays étaient honteusement brutalisés sur leurs brancards, par une population hystérique sous influence de la propagande communiste. Les passions étaient grandes en France durant la guerre d'Indochine

chevalier-du-temple

Quelques vues d'opérations finales en Indochine (1954). Après la chute de Dien Bien Phu les combats en Indochine ont duré pendant trois mois encore.

Vues aériennes de villages d'Indochine - les gardes français fermant le pont de Moncay, à la frontière entre le Tonkin et la Chine - Différents plans de prisonniers libérés et leur embarquement sur des LCM - Vue de troupes en parade -Le général Salan passant les troupes en revue - Vues aériennes d'un bombardement sur My Loe et Loe An sur des concentrations ennemies -

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