En ce moment se multiplient les articles, émissions spéciales, etc, à propos du danger du retour de l’"ultra-droite". Vieille technique pour donner les "chocottes" aux électeurs.
Il ne s’agit pas de nier l’existence de ces extrémistes mais de regarder la réalité. Ce que les médias désignent par "ultra-droite" représente quelques milliers d’individus et environ un millier de fichés S dont l’écrasante majorité ne présente aucun risque réel. Aucun attentat n’a par exemple été commis ces dernières décennies (il faut remonter à Maxime Brunerie, un paumé qui avait probablement surtout envie de donner un sens à sa vie) si l’on excepte le cas de ce papy de plus de 80 ans qui avait attaqué une mosquée. L’autre rare affaire systématiquement mise en avant est celle de Logan et son petit groupe de pieds-nickelés arrêtés avant qu’ils ne commettent des attentats.
Les groupes et individus radicalisés par l’idéologie islamique, concrètement ce sont : Bataclan, Nice (promenade des Anglais mais aussi ces chrétiens égorgés dans la Basilique), Charlie Hebdo, Paty, Hamel, etc . Cette série d’attaques a comme bilan : Entre les attentats officiellement reconnus comme tels et ceux déjoués juste à temps, et rien que pour la période 2015-2020, on a dépassé la centaine. Si l’on rajoute tous ceux qui n’ont pas été considérés comme tels malgré les évidences, des cas plus ou moins graves dans leurs conséquences pour les victimes, le nombre devient affolant.
Alors quand les gauchistes ne disent pas grand chose à ce propos, quand ils se taisent sur des actions ultra-violentes, par exemple des groupuscules écolos, on peut se demander qui a une juste appréciation du terrorisme en France.