Simon
Au demeurant, un mec comme Jancovici, plutôt pro-nucléaire, est plutôt d'accord avec cette perspective.
Je déplore cette évolution de sa part, que j'attribue aux décennies passées à calculer des empreintes carbone, ce qui a fini par lui faire oublier qu'elles ne sont que circonstancielles et qu'il faut prendre du recul.
nous devrons, au moins, nous adapter à la raréfaction (et donc au renchérissement) de certaines matières premières. L'eau, le gaz, le pétrole, coûteront de plus en plus cher, il faut le savoir.
Premièrement leur renchérissement n'est pas dit : la demande en pétrole pourrait se réduire, il y en a pour largement plus d'un siècle de réserves de gaz exploitables, et il y aura plus de pluies en France (bien qu'il faudra certes plus d'infrastructure pour rendre l'eau disponible en été).
Deuxièmement la France n'importe que 9,8 milliards en pétrole brut (source) pour un PIB de 3000 milliards : le gros des dépenses est représenté par le raffinage et les taxes.
Troisièmement le technologie continue à progresser. Le monde connaîtra de nouvelles hausses de productivité, y compris d'ailleurs des technologies de fusion nucléaire.
Bref, encore une fois, oubliez l'apocalypse. Sauf si l'Europe s'entête à la déclencher volontairement par sa quête de pureté, en sabordant son économie comme elle le fait présentement.