Norbert2
Je suis pour une démocratie essentiellement fondée sur des assemblées citoyennes éphémères : une assemblée par question ! Ni ministre, ni président, seulement des fonctionnaires nommés chefs de leur administration, sous surveillance d'assemblées semi-permanentes, et dépourvus du pouvoir d'initiative législative. De l'échelle nationale à l'échelle locale.
Pour ce qui est de la compétence des décisions, celle-ci me semble principalement déterminée par l'écoute des expertises et parties prenantes. Or un énarque devant décider de défense le matin et de politique monétaire l'après-midi, prend des décisions incompétentes, influencées par le dernier à lui avoir soufflé à l'oreille entre la poire et le fromage, et les petites idées à la mode dans la chambre d'échos parisienne. Tandis que des gens ne prenant qu'une seule décision politique dans leur vie, accorderont à mon avis bien plus de temps et d'attention au processus d'écoute.
Quant aux personnes à écouter, elles doivent être choisies par les tirés au sort eux-mêmes, et nul autre qu'eux, parmi ceux qui se seront proposés pour être écoutés. Le choix ne doit pas dépendre d'une autorité tierce tant il est facile de choisir la réponse quand on peut choisir le discours.
D'ailleurs le diable se cache dans les détails : on a vu avec la conférence sur le climat tout ce qu'il ne faut pas faire. A savoir : experts imposés par le pouvoir (dont une majorité de faux experts et vrais militants), représentativité des sondés plutôt que des sélectionnés (donc fort biais parisien), temps beaucoup trop court au vu de la question posée (deux jours pour l'ensemble du problème climatique !), qui aurait elle-même dû engendrer d'autres sous-assemblées (il y eut bien une partition, selon des questions biaisées et choisies par le pouvoir). Une vraie farce manipulatoire orchestrée par l'exécutif.