"Le départ de Zemmour", qu'est-ce que vous entendez par là ?
Il est parti d'où et vers où, d'après vous ? Comme ce n'est ni l'un ni l'autre, j'en conclus surtout qu'il n'a rien de parti.
Son dernier spectacle m'a semblé particulièrement minable, je dois vous l'avouer. Face à Christine Kelly, qui doit tenir de sa race la tendance naturelle à la servitude, à l'esclavage, et de son passage à Science Po la technique maniaque du cirage de pompes, il s'est montré zéblouissant.
Prenons un exemple, une question : pourquoi est-ce que Zermmour n'a pas gagné ?
Réponse : c'est la faute des médias, qui n'ont pas été gentils avec lui.
Question réflexe de Kelly : scusez, patron, mais les médias, vous en connaissez quand même un rayon, mon frère, ça fait trente ans qu'ils vous font bouffer....
Ici, Zemmour est un peu dans la merde, et comme toujours dans ces cas-là, il produit un bobard Hhénaurme, une ultra-connerie.
Connerie absolue que ses suiveurs décérébrés tiendront désormais comme une notion commune.
Pour revenir à la question de Kelly plus précisément, on comprend complètement ce que sont les écoles de journalisme, Science Po, l'Ena et tout ce qui fait éjaculer Zemmour : des menteurs et des malsains comme Zemmour.
Dans cette interviuouve, il y a un moment d'anthologie, quand Zemmour agite ses petits bras, avec des gestes de bas en haut de petit dictateur fasciste, pour dire "qu'en 30 ans de jounaliste, il n'a jamais vu ça", etc. (formule répétée et dite avec une telle conviction que même moi, j'y crois dur comme fer).
J'épouse moi-même l'ordre qu'il impose à la présentation de l'élément (j'en aurais un tout autre, mais je fais abstraction de mon point de vue). Selon cet ordre, les journalistes travaillent en pointant ce qui les intéresse, ceci sans consulter Zemmour.
Il explique que son discours de je ne sais plus quel coin, avait été apprécié pour ses grandes qualités politiques et littéraires, mais que bien loin de souligner l'excellence de sa parole, "les médias" l'ont occulté. Par exemple, il y a eu un con qui a dit "Macron à mort" ou je ne sais pas trop quoi, qui a fait qu'on n'a plus parlé de son discours brillant, mais seulement du propos de ce petit con.
Ce pauvre type explique ensuite qu'en "30 ans" de journalisme , et il martèle ce chiffre et cette justification avec ton et une gestique qui font croire à la sincérité, il N'A JAMAIS VU CA !
Attention, je ne suis pas en train de parler d'un peintre. Le mec, il est un ponte des medias depuis 30 ans, il a fait toutes les écoles de journaleux, science po etc. , et il n'a jamais vu un journaliste falsifier complètement une info en focalisant sur un point parfaitement accidentel et anecdotique, juste pour conforter sa paroisse.
En trente ans, il n'a jamais vu, le mec. ..Le B-A ba du boulot, il n'avait pas compris, il lui a fallu trente ans...
Par exemple, il y a un garçon, qui se présente comme un historien, et qui retire de l'Histoire des épisodes décontextualisés, pour en tirer des conclusions parfaitement hénaurmes et mensongères.
Je vous donne un indice : ça commence par Zem et ça finit comme Mour. La manip, le mensonge, la réduction, la falsification, et l'antisémitisme en prime.
Christine partait pourtant d'un bon point de précision (la précision sera toujours un argument qui tue, s'agissant de Zemmour), en le questionnant sur le rapport entre le chroniqueur et le politique.
De ses lectures dévoyées, manipulatrices et mensongères, il développe sa lecture paranoïaque sur quelques éléments qu'il isole et qui finissent par faire sens dans sa cervelle surchauffée.