marcopolo Il s'agit de maîtriser une réaction en chaîne : tel est le problème essentiel.
Dans un poêle à bois, la combustion est une réaction en chaîne maîtrisée par le flux entrant d'air. Il arrive que ça s'emballe pas excès de tirage, celui-ci augmentant avec la température, mais ma grand-mère savait le réguler avec une constante de temps raisonnable, disons de quelques minutes.
Il n'y a "perte d'énergie" que le temps que ça se régule et ça chauffe toujours la cuisine ou une casserole d'eau chaude pour la toilette. Rien n'est perdu.
Donc pour le nucléaire c'est pareil, par interposition de barres et le combustible n'est ni consommé ni perdu - sauf qu'il faut un dispositif pour encaisser de façon utile le retard au ralentissement qui nécessite évidemment un certain temps - c’est à l'utilisateur de préciser à quelle vitesse il veut que ça régule car plus c'est rapide plus c'est cher, faut pas confondre le poêle à bois à ma grand-mère avec un chalumeau de soudeur à l'acétylène.
Vous voudriez quelle constante de temps, vous, pour votre bagnole par exemple ? Comme un moteur diesel ? Zéro problème théorique, juste un peu de technologie.