chevalier-du-temple La polémique aurait pu justifier une destitution de Le Graët pour ses propos désinvoltes, mais voila, pour le monde du foot, le vieux a osé mal parler du Dieu Zidane alors on lui colle un délit de blasphème sur le dos.
Dans quelle société vivons-nous ?
Zidane n’est pas dieu, le Graët n’est pas un mécréant, et donc pas de blasphème...La dérision qui veut faire passer l’effronterie d’un viel échevelé en manque de sagesse, pour de la désinvolture, me paraît ressembler à un parti-pris esquissé contre quelqu’un vers qui n'iraient pas franchement vos accointances.
Votre société idéalisée semble aussi faire un tri sélectif en matière d’impartialité, quant à l’objet de la controverse.
Mais il est entendu que c’est là que le sujet est posé, à savoir la liberté d’expression. Alors, réalité ou leurre ?
Cette vérité valant autant pour vous que pour moi...
Vous avez tout simplement oublié que le Graët, en professionnel normalement méritant , fait partie intégrante de l'univers du football. Ce haut responsable d'une fédération officielle est par conséquent seul comptable des propos qu’il peut tenir en public.
Et s’excuser uniquement sous la pression révèle qu'un fond de méchanceté gratuite est plus sincère que toute forme de justification forcée pour minimiser, voire effacer des paroles irrespectueuses.
On en revient toujours à la grande question de savoir quelle est l’imputabilité à retenir entre un homme et son oeuvre.
Entre ses obligations et ses libertés...Et en l’occurence, la permission accordée à soi-même de dire n’importe quoi.
En tout cas, vous avez remarqué que « dieu » n’abuse pas de son omnipotence présumée... Lui, a fait voeu de silence.