[supprimé] Pardi.
J'observe benoîtement, sous les sarcasmes de collègues peu clairvoyants, l'irrésistible montée d'un hygiénisme prêt à être utilisé comme le bon prétexte pour interdire les livres à la lecture publique.
Aujourd’hui c'est l'arsenic, comme si on n'en connaissait pas les propriétés depuis des siècles.
Demain ça sera le rhume des foins ou les allergies aux cirons ou n'importe quelle affection de plus en plus inacceptable pour nos phobiques biberonnés à l'éducation positive, toujours plus nombreux et agressifs.
Dans peu de temps, ce seront tous les livres qui seront interdits à la lecture publique, chacun étant invité à aller voir sur Internet, où le contrôle par les institutions accréditées sera plus aisé.
Évidemment que ça n'a rien à voir avec de la censure, puisqu'il y va de la santé publique.
L'hygiénisme est le faux-nez du totalitarisme dont il fonde scientifiquement une insidieuse jurisprudence.
Idiots utiles, applaudissez.