Si quelqu'un plaçait la France au-dessus de tout, c'est bien le général Charles de Gaulle qui avait une certaine idée de NOTRE pays. Le général refusait que la politique internationale française soit dominée par les positions américaines. Il condamnait l'idée d'un monde exclusivement dominé par les russes et les américains. Il a farouchement poursuivi une politique d'indépendance diplomatique, militaire, économique et technologique face aux USA. Il souhaitait voir la France peser sur la destinée du monde et retrouver son rang sur la scène internationale. Refusant la domination des deux blocs. Le général voulait que la France soit capable de défendre elle-même ses intérêts. Il s'appliquait à ce que la France émerge comme une troisième voie possible dans un monde bipolaire, au sein d'une Europe forte. C'est pourquoi il a doté NOTRE pays d'une force nucléaire de dissuasion qui lui garantissait son indépendance. Cette force nucléaire nous a permis d'accéder au statut de grande puissance mondiale. Le général qui était très clairvoyant dans les affaires de NOTRE pays, s'est également affranchit de l'étalon-dollar, en échangeant les dollars que nous possèdions contre de l'or, seule base capable de garantir l'équilibre du système monétaire international, et de permettre l'affranchissement des activités économiques de la France face aux devises américaines. Bien que le général s'opposait à toute idée de placer la France sous le protectorat américain, il resta néanmoins un allié fidèle des États-Unis. De Gaulle pensait que la primauté de l'Etat-nation était essentielle. Il se méfiait des organisations supranationales ou des systèmes d'alliance contraignants. Or en 1958, la sécurité de NOTRE pays était tout entière placée sous la protection du parapluie nucléaire américain. Le général qui voyait cette situation comme une domination, décida de faire sortir la France de l'OTAN sous domination américaine. Pour lui, il était important que NOTRE pays dispose de sa totale indépendance en matière de défense. Aujourd'hui, cette France qui tenait tête aux américains et à leur impérialisme, et qui disait non à l'OTAN, est à nouveau tombée entre leurs mains. Ironiquement, la décadence est venue de l'intérieur même du parti gaulliste. C'est Sarkozy dit "l'américain" qui a vassalisé NOTRE pays, en favorisant son retour dans l'OTAN laquellei n'est plus un bouclier contre le communisme, mais un outil politique, militaire et diplomatique américain. Grâce à Sarkozy, la France otanisée n'est plus que le petit caniche des USA. Voila ce qu'est devenue la France du général qui doit se retourner dans sa tombe. Est-il sage que NOTRE France se place à la remorque des américains et que sa politique soit alignée sur celle de Washington ?

De Gaulle était un génie, sa Vième République jacobine, étatiste et sociale nous a fait 3 000 milliards de dettes. Il y a deux inexactitudes dans votre discour, monsieur chevalier-du-temple : s'il est exact que le Général fit convertir le stock de Dollars US en Or en 1965-1966, l'accord de Bretton Wood fut lui dénoncé par les USA eux-mêmes en 1971 bien après la fin de carrière politique de Charles de Gaulle la France n'a jamais quitté l'OTAN, elle n'en quitta que le commandement intégré en 1966 avant de le réintégrer 41 ans plus tard à l'initiative du courageux Sarkozy. Quant à vous, vous êtes le moins gaulliste de ce forum. Le Général ne suçait pas les boules aux russes.

[supprimé] De Gaulle était un génie, sa Vième République jacobine, étatiste et sociale nous a fait 3 000 milliards de dettes. Un génie et un grand Français qui a constamment oeuvré pour la grandeur de la France. Quand de Gaulle était au pouvoir, la France avait un vrai chef à sa tête. Il a dégagé la France de la soumission américaine, lui a donné une véritable défense nationale et indépendance d'action. Sous son autorité la France n'a jamais été aussi démocratique. [supprimé] la France n'a jamais quitté l'OTAN, elle n'en quitta que le commandement intégré en 1966 avant de le réintégrer 41 ans plus tard à l'initiative du courageux Sarkozy. En 1966, de Gaulle a signifié aux américains l'intention de la France de quitter le commandement intégré de l'OTAN et de ne plus mettre de forces françaises à la disposition de cette organisation. Cependant, la France est restée dans le dispositif de défense allié en Europe occidentale. La soi-disant initiative courageuse de Sarkozy de remettre à nouveau nos forces armées dans les mains des américains, n'était rien d'autre qu'un acte de trahison envers la France. [supprimé] Quant à vous, vous êtes le moins gaulliste de ce forum. Le Général ne suçait pas les boules aux russes. Qu'en savez -vous ? Le général était pour un rapprochement de la France avec la Russie alors que vous êtes en faveur de suçait les boules des américains qui ne pensent qu'à leurs intérêts au détriment des intérêts de la France.

Pour moi De Gaulle est avant tout celui qui, par conviction et avec courage, abandonna femme et enfants et se mutina, pour filer en Angleterre poursuivre une guerre difficile à gagner, et donc risquer la potence, à l'heure où la tendance chez les élites était plutôt de se monter raisonnable, arrêter les frais, accepter la tutelle du Reich, se concentrer sur la reconstruction de notre économie, reprendre la fête, et voir les aspects positifs d'un empire qui apporterait enfin la paix en Europe. La paix et l'économie sont les deux mamelles de la collaboration, hier comme aujourd'hui. De Gaulle estimait que la France et la victoire valaient plus que la paix, et il risqua absolument tout, par foi ou par principe.

De Gaulle n'aurait jamais accepté une UE à 27 et surtout l'espace Schengen . Pour lui les frontières étaient sacrées .

[supprimé] On peut faire dire tout et n'importe quoi à propos d'un homme disparu. D'ailleurs, certains ont souligné sa couardise en fuyant son pays ou son courage de lutter contre un ennemi bien supérieur.

[supprimé] Charles de Gaulle était en faveur d'une Europe des Nations ou chaque pays coopère au sein d'une Union européenne économique et politique, avec une certaine autonomie politique de décision. Il n'aurait pas aimè que la France se trouve dans un système technocratique qui impose des directives que doivent appliquées dans chacun des Etats membres une technocratie corronpue. Il n'aurait pas aimé la Commission européenne qui édicte certaines lois avec des gens qui ne sont pas élus et n'ont aucun respect de la parole donnée.

Le grand patriote Charles de Gaulle aurait aimé cette vidéo.

france2100 Pour moi De Gaulle est avant tout celui qui abandonna femme et enfants et se mutina, pour filer en Angleterre Quelques jours avant de s'embarquer pour l'Angleterre, le général est passé à Carantec dans le Finistére où sa femme Yvonne et leurs trois enfants avaient rejoint la famille de sa soeur Suzanne Vendroux réfugiée à Carantec. Puis il a rejoint Brest d'où il a mis le cap sur Plymouth. Le 18 juin alors que le général lance son célébre appel à la BBC, son épouse et ses trois enfants quittérent Carantec, direction l'Angleterre. Le lendemain, les Allemands investissaient Carantec à la recherche du général. Le général a refusé de cesser le combat et commis un acte courageux de rebellion. Dans ses Mémoires de Guerre il écrit : << J'étais convaincu que l'indépendance et l'honneur de la France ne pouvaient être sauvegardés qu'en continuant la guerre. >>

chevalier-du-temple Le général a refusé de cesser le combat et commis un acte courageux de rebellion. Je ne disais pas autre chose. Je réalise que mes propos pouvaient sembler ambigus, je les ai amendés.

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Charles de Gaulle, une certaine idée de la France

chevalier-du-temple

[supprimé] Vivez en 2022. Le Général de Gaulle est mort en 1970.

Peut-être mais Charles de Gaulle qui est un exemple pour la France, a laissé un héritage que l'on ne peut pas ignorer. Si son action appartient à une autre époque, il a contribué à donner une image forte à la France.

[supprimé]

Just La couardise du Général de Gaulle est une théorie post-pétainiste de l'ED française la plus sale.

Il y a 2 volets dans l'histoire et l'action du Général. Le 1er volet de 1940 à 1945 est celui du héros salvateur de la France, roman bien tissé par ses plumes, ses admirateurs et sa propagande aidée par les britanniques. Le fait est qu'il est l'homme du 18 juin 1940 et celui qui défila sur les Champs en août 1945, et qui eut l'autorité suffisante pour mettre en place un gouvernement provisoire en charge de lancer la reconstruction et le redressement national.
Et le 2nd est le retour de 1958 par une espèce de coup d'état mou, et suivi de la mise en place de la Constitution de la 5ième République. Le régime a l'avantage d'être statutairement solide et d'être stable dans la difficulté, mais il a les inconvénients d'un système centralisé étatiste, socialisant, dépensier et qui ne survivra pas à ses défauts devenus trop visibles et coûteux.

france2100

[supprimé]

Et le 2nd est le retour de 1958 par une espèce de coup d'état mou, et suivi de la mise en place de la Constitution de la 5ième République. Le régime a l'avantage d'être statutairement solide et d'être stable dans la difficulté, mais il a les inconvénients d'un système centralisé étatiste, socialisant, dépensier et qui ne survivra pas à ses défauts devenus trop visibles et coûteux.

On peut dire beaucoup de mal de la 5ème, mais je ne vois pas comment on peut lui mettre sur le dos la tendance "socialisante et dépensière" des dernières décennies. La sociale-démocratie est un trait commun à presque toute l'Europe, et orthogonale aux questions constitutionnelles.

france2100

AbbeTyse

Un empire emprunt de nazisme n'aurait en aucun cas pu apporter la paix entre les peuples.

Bien sûr que si, et c'est pour cela que tout le gratin pacifiste et antiraciste se retrouva dans le gouvernement pétainiste (Simon Epstein, "Un paradoxe français"), avec le soutien des communistes. Les nationalistes, eux, estimèrent le plus souvent que l'auto-détermination vaut plus que la paix.

[supprimé]

france2100 Les vrais "social-démocraties" fonctionnent sur des modèles paritaires bismarckiens, et sont capables d'équilibrer les budgets, de faire des restructurations douloureuses quand le budget va mal, de mettre la pression sur les gens pour les faire travailler. La France n'a rien d'une "social-démocratie", c'est la loi de la rue d'un côté, et la loi de la promesse électorale de l'autre.

[supprimé]

france2100 A peine, la centralisation, l'ENA et l'énarchie, le sentiment que l'Etat pouvait tout et devait tout.

[supprimé] france2100 Les vrais "social-démocraties" fonctionnent sur des modèles paritaires bismarckiens, et sont capables d'équilibrer les budgets, de faire des restructurations douloureuses quand le budget va mal, de mettre la pression sur les gens pour les faire travailler. La France n'a rien d'une "social-démocratie", c'est la loi de la rue d'un côté, et la loi de la promesse électorale de l'autre.

Absolument d'accord. Le système français est de type révolutionnaire émeutier et pas de type bismarckien social-démocrate.

chevalier-du-temple

Le général Charles de Gaulle fut tellement unique en son genre, qu'aujourd'hui il n'a pas de successeur. Il a tellement marqué notre quotidien que plus de cinquante ans après sa mort, toute ;la classe politique française se réfère au gaullisme.

Le général ne pensait qu'à la France et à sa grandeur, il cherchait l'approbation du peuple par le suffrage universel. Il était convaincu que la République était la forme la plus efficace de gouvernement. C'était un grand visionnaire qui voyait ce que les autres ne voyaient pas encore.

De nos jours, sans vouloir citer des noms, les héritiers contemporains des élites de droite comme de gauche se réclament de son nom. Comme si l'invocation de ce grand homme était de nature à leur rendre une certaine crédibilité, que pour mieux trahir ce qu'il a représenté et accompli.

france2100

chevalier-du-temple

Il était convaincu que la République était la forme la plus efficace de gouvernement.

J'en doute. Je n'ai jamais lu ses écrits mais il a une réputation de maurrassien et royaliste, ce qui semblait être sa culture familiale.

Diamir

france2100 Je n'ai jamais lu ses écrits

Vous devriez, il était un remarquable littéraire.
De Gaulle débuta monarchiste, fut assidu de Barrès (bien plus que de Maurras) mais admirait Péguy, dreyfusard de la première heure puis traversé ensuite par l'appel du catholicisme patriotique.
Car ce qui caractérise le mieux le Général, c'est une ferveur catholique qui ne se démentira jamais.
De Gaulle n'était en rien clanique, il pouvait travailler avec tous, et de tous les partis.
Seule l'extrême droite, regroupant les pétainistes, puis ensuite les tenants de l'Algérie française, lui voua une haine aussi tenace que féroce.
Il est d'ailleurs intéressant de lire les descendants de cette mouvance verser aujourd'hui dans son adulation.

candidus

france2100 De Gaulle s'est essayé à la démocratie sur le tard avec un scrutin universel où il a été mis en ballotage par l'Arsouille et avec un référendum sur la participation qui l'a jeté par-dessus bord.
Un an plus tard il était mort.
Il reste ses mémoires, d'une prose admirable.

chevalier-du-temple

france2100 Certes, le général appartenait à une famille bourgeoise chrétienne mais il n'avait rien d'un absolutiste. Il n'a pas été élevé dans la haine du régime républicain. Il n'a jamais adhéré au crédo politique de Maurras, qui repose sur la haine du principe républicain. Pour le général, le régime républicain était l'unique forme moderne du rassemblement. Il était républicain et le législateur qui a donné à notre République la Constitution.

Le 19 mai 1958, voici ce qu'il disait à un journaliste : << La République fut reniée pendant un temps, trahie par les partis eux-mêmes. Alors, moi, j'ai redressé ses sarmes, ses lois, son nom. J'ai fait la guerre pour obtenir la victoire de la France et je me suis arrangé de telle sorte que ce soit aussi la victoire de la République. Je l'ai fait avec tous ceux, sans aucune exception, qui ont voulu se joindre à moi. A leur tête, j'ai rétabli la République chez elle. >>

Nymo

Diamir De Gaulle n'était en rien clanique, il pouvait travailler avec tous, et de tous les partis.

C'est exact.
Pouvait parler aux rosbifs comme aux maoistes

Vrai oecuménique.

Reste la page de "l'armée Française s'est enjuivée ou quoi?" 🙂

Blague à part, grand monsieur et grand homme d'Etat, qui payait ses factures.

Nymo

Diamir puis ensuite les tenants de l'Algérie française, lui voua une haine aussi tenace que féroce.

Sauf que ceux là, osent tous se réclamer du gaullisme, maintenant.

france2100

Diamir

Vous devriez, il était un remarquable littéraire.

Il paraît. Je l'ai couché quelque part sur une liste interminable d'ouvrages, dont je ne lirai hélas pas la moitié.

Il est d'ailleurs intéressant de lire les descendants de cette mouvance verser aujourd'hui dans son adulation.

Ce n'est pas mon expérience : l'Algérie française scinda durablement la droite, et les impérialistes-colonialistes de ce bord-ci lui en veulent toujours, dont les anciens du FN. Quant à leurs successeurs ils n'ont de toute façon aucune colonne vertébrale idéologique, et on les verra bientôt célébrer Francis Jeanson.

chevalier-du-temple

Nymo Blague à part, grand monsieur et grand homme d'Etat, qui payait ses factures.

Le général était un homme simple et très économe. Durant son séjour à l'Elysée, il avait fait installer un compteur d'électricité qui lui permettait de payer ses propres notes de consommation.

france2100

chevalier-du-temple

Il n'a jamais adhéré au crédo politique de Maurras, qui repose sur la haine du principe républicain. Pour le général, le régime républicain était l'unique forme moderne du rassemblement. Il était républicain et le législateur qui a donné à notre République la Constitution.

La thèse maurrassienne ne repose pas sur une "haine" de la république, mais sur l'idée que la monarchie serait plus efficace, qu'elle était l'évolution politique naturelle qui convînt à la France.

Par ailleurs De Gaulle n'a certainement pas rédigé la constitution, se contenant d'énoncer quelques principes. Il n'y aurait d'ailleurs pas eu de quoi en être fier puisque, entre autres choses, celle-ci place les juges au-dessus du peuple en limitant les motifs de référendum, principe très ironiquement bafoué dans la foulée par De Gaulle, avec l'accord des juges constitutionnels de l'époque !

candidus

Nymo Démarche plus cohérente que celle de ceux qui ont adulé Mitterrand, que De Gaulle qualifiait généreusement d'Arsouille.

zenon

Bonjour,

Charles nous a privé de l'Algérie. Il était comme cela , Charles.

Cordialement.

Just

chevalier-du-temple Voilà qui est très d'actualité.

Nymo

chevalier-du-temple Durant son séjour à l'Elysée, il avait fait installer un compteur d'électricité qui lui permettait de payer ses propres notes de consommation.

De Gaulle et Macron seront les seuls à avoir décidé de régler leurs propres factures gaz électricité.
Mention spéciale à Macron qui a également renoncé aux mirifiques avantages dûs aux présidents en retraite.

Il est bien ce Macron...

chevalier-du-temple

france2100 Maurras avait une grande haine pour la République. Le général a lancé le processus de rédaction de la nouvelle Constitution. Michel Debré en fut l'un des architectes. Elle est le fruit du travail d'un comité d'experts et comité interministériel.

chevalier-du-temple

1965 : Charles de Gaulle "Une certaine idée de la France".

zenon

Bonjour,

Charles nous a apporté Mai 68 bien après avoir perdu l'Algérie. Un grand homme qui avait le sens du tragique. Par ailleurs de 1959 à 1969 toutes les nations Européennes ont connu un spectaculaire essor économique. Les Trente Glorieuses comme on dit aurait bien pu se passer du grand Charles. Aujourd'hui adulé par des Français en quête de notoriété aussi bien au RN qu'à LFI.

Non seulement il a menti de façon grossière aux Français en abandonnant l'Algérie mais en plus il a laissé négocier des Accords d'Evian dans des conditions indignes pour la France tout en méprisant les Français d'Algérie qui pourtant nombre d'entre eux l'avaient soutenu pendant la guerre.

Cordialement.

chevalier-du-temple

zenon On ne pouvait pas garder l'Algérie française parce que cela aurait engendré des déséquilibres économiques. La France n'avait plus les moyens de poursuivre cette guerre.

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