• [supprimé]

Un 4X4 Lamborghini électrique?
Un Porsche Cayenne électrique?

C'est censé faire plaisir aux écolos?

L'UE, encore une fois, prouve son plaisir à se saborder.
D'après les spécialistes, les gros véhicules électriques n'ont rien d'écologique.
Mais ce n'est pas grave. Exit les dernières technologies pour décarboner les moteurs classiques.
D'ici 2035, la production de véhicules moteur essence ou diesel sera proscrit en Europe.

Ce sera intéressant de voir les actions "décarbonées" des autres puissances économiques.
C'est assez difficile de suivre l'UE et ses grandes décisions.
Difficile aussi de croire que les nations fondatrices supporteront ça pendant encore des décennies.

L'exemple britannique, qui a obtenu son bon de sortie de l'UE, n'est pas spectaculaire (enfin si, mais dans la mauvaise pente)
Je comprends très bien Macron qui aimerait voir une Europe avancer dans un esprit constructif et positif.
Je comprends aussi que Macron perd son temps avec ses utopies.
La France n'aura de l'influence sur l'Europe qu'en lui disant "démerdez vous sans nous".

Resterait la question de la sortie de la monnaie unique, car aujourd'hui, quitter l'Euro n'est pas une mince affaire. Surtout en cette période inflationniste, ou l'Euro, quoi qu'on en dise, fait office de matelas financier.

Là encore, l'isolement britannique est particulièrement symptomatique.
La livre a été chahutée comme jamais et les taux d'intérêts pour la BoE ont décollé comme nous ne pouvions l'imaginer.

Pour autant, l'UE est devenue spécialiste dans les tirs de balle dans le pied.

L'histoire d'interdiction de mariage entre Alstom et Siemens, pour un Airbus du Rail, n'a pas fini de faire durer son écho.
Dans le genre bêtise monumentale, cette UE est déconcertante.

J'ai acheté ma Prius 12900 euros avec 70 000 bornes il y a deux ans.
Aujourd'hui, elle partirait à 15 000 et 90 000 kilomètres.

    • [supprimé]

    white-widow-power

    Je suppose que la Prius est une des plus vendues, puisque c'est la star des Uber. Mais la question se pose pour les gros véhicules.
    Est ce vraiment écolo, les gros véhicules électriques?
    Pour rendre ceux là, performants avec une vraie autonomie, l'avantage en réduction carbone fait débat.

      [supprimé] Est ce vraiment écolo, les gros véhicules électriques?

      C'est juste une histoire de pognon.
      Les constructeurs sont tenus (en UE) à respecter un seuil minimal d'émission de CO2 dans toute leur gamme pour éviter des amendes.

      Encore un marché dans lequel les Chinois vont s’immiscer sans complexe parce qu’ils proposent une gamme qui peut séduire les Européens...

        3 mois plus tard

        brisdeglace

        Cela fait au moins 15 ou 20 ans que l'on évoque le développement des voitures électriques. Les constructeurs européens sont en train de prendre le virage de la voiture électrique, tous en proposent désormais dans leur gamme. Il n'y a donc pas de raison pour que ce changement pénalise l'industrie européenne.

          Simon Cela fait au moins 15 ou 20 ans que l'on évoque le développement des voitures électriques. Les constructeurs européens sont en train de prendre le virage de la voiture électrique, tous en proposent désormais dans leur gamme. Il n'y a donc pas de raison pour que ce changement pénalise l'industrie européenne.

          Le patriotisme européen....Mais où sont les enfants de la batterie?...En Chine...

          Simon Il n'y a donc pas de raison pour que ce changement pénalise l'industrie européenne.

          Et d'où proviennent les batteries et les moteurs ?

          Vous êtes d'une naïveté désarmante !

          Un petit exemple:
          Marché automobile : la Renault Dacia Spring est la voiture électrique la plus vendue
          Et où est-elle fabriquée cette Spring ?
          https://www.caradisiac.com/marche-automobile-la-dacia-spring-est-la-voiture-electrique-la-plus-vendue-194397.htm

            Les constructeurs européens n'ont pas attendu l'arrivée des voitures électriques pour délocaliser.

              On pourrait développer ce topic nettement plus fourni, plein de richesses et d'énormités sur ce sujet, et d'ailleurs le fusionner avec celui-ci. On peut enterrer la voiture électrique

              Simon Les constructeurs européens n'ont pas attendu l'arrivée des voitures électriques pour délocaliser.

              En effet, mais la voiture électrique est une opportunité de redévelopper une filière industrielle de production et recyclage en France: Lithium, batteries, moteurs, électronique.

              stm Marché automobile : la Renault Dacia Spring est la voiture électrique la plus vendue
              Et où est-elle fabriquée cette Spring ?

              C'est sur un moi seulement. La Dacia Spring est fabriquée en Chine je crois; de toutes façons, Dacia est la marque low cost du groupe et fabrique low cost (Maroc, Roumanie, etc).

                [supprimé] Si vous vouliez traiter la question de la motorisation avec un minimum d'ambition, vous pourriez observer qu'il y a deux grandes filières pour créer de l'énergie motrice :

                1- La filière Papin, celle qui utilise la propriété expansive de la matière lors de la transition de phase liquide/gazeux. Cette filière se divise en deux selon les modalités d'échappement : la turbine ou le piston.

                2- La filière Maxwell, celle qui utilise le magnétisme pour faire tourner les tables et les têtes.

                A ce jour, les techniciens ont su développer les deux filières de façon performante.
                Il serait fortement imbécile d'abandonner la filière piston pour la motorisation des véhicules terrestres, au seul motif qu'elle concurrence indûment la filière électromagnétique.

                La filière électromagnétique n'est pas adaptée à des véhicules autonomes, vu les rapports masse/énergie comparés entre un réservoir de gazoil et une batterie de batteries. Il lui faut des caténaires ou de la recharge par le sol, autant dire que pour les petites routes de campagne ou les champs de céréales c'est mort.

                Parlons plutôt du gasoil de synthèse, si vous voulez être un peu prospectif.

                  candidus Parlons plutôt du gasoil de synthèse, si vous voulez être un peu prospectif.

                  Lequel? L'huile de friture a un potentiel pour couvrir 0,2% du marché, et est déjà largement collecté, retraitée et revendue.

                    [supprimé] Renseignez-vous plutôt que de vous goberger sur l'huile de friture à sardine. Le carburant de synthèse est produit par l'électricité nucléaire à partir du CO2 atmosphérique.

                      candidus Power to oil? Je connaissais Power to gas pour produire du méthane grâce à la production d'électricité dite renouvelable; un lien peut être?

                        sangtriste Jamais de lien, j'ai horreur de ça. Mais le site de Porsche (ou d'un autre) donne peut-être des indications. Mais attention aux escrocs médiatiques ! C'est d'une vraie synthèse à partir du CO2 qu'il s'agit, pas de faire du gazoil avec du charbon.

                        Les carburants synthétiques (e-carburants, e-fuels ou synfuels) sont une chose tout à fait sérieuse. On compte plusieurs pistes :

                        • Hydrogène, produit à partir d'eau, candidat pour les voitures (Japon) et avions (ailes en V). Rend le métal friable, fuit facilement alors que c'est un gaz à effet de serre, très faible densité volumique, risques d'explosion.
                        • Méthane, produit à partir d'hydrogène et de CO2 atmosphérique, plus coûteux que l'hydrogène, nécessite des installations volumineuses. Mais plus facile à stocker, avec des filières GPL et gaz de ville déjà en place.
                        • Ammoniac, produit à partir d'hydrogène et d'azote atmosphérique, gaz toxique donc problématique en ville. Probable carburant des futurs navires, peut-être de l'aviation.
                        • Méthanol ou éthanol, produits à partir de végétaux. Faible densité massique d'énergie, corrodent l'aluminium, rendement sans doute inférieur des moteurs.
                        • Hydrocarbures produits à partir de végétaux ou de méthane, coûteux mais utilisables avec les filières existantes. Aujourd'hui on trouve sur le marché des carburants décarbonés pour avions.

                        Bien sûr tous ces carburants sont plus coûteux que les ressources fossiles et ne seront donc largement utilisés que si la réglementation l'imposait. De plus l'utilisation de végétaux à grande échelle pour la production énergétique n'est sans doute pas possible sans compromettre l'alimentation ou l'industrie bois. Quant à ceux utilisant du CO2 atmosphérique, la surface d'installations nécessaires est problématique du fait de la faible concentration de ce gaz dans l'atmosphère. Enfin il n'y a pas non plus assez de déchets organiques pour fournir le carbone nécessaire il me semble.

                          france2100 Seule la filière du CO2 atmosphérique est véritablement écologique, mais il faut dépasser le méthane et atteindre des hydrocarbures liquides sous pression atmosphérique, ayant les mêmes facilités d'utilisation que le gasoil avec une capacité thermique équivalente.

                          Les biocarburants sont un scandale agronomique, bien pire que l'huile de palme qui au moins sert à l'alimentation. Le fait que les Verts le promeuvent en dit long sur leur... euh... bon.

                          La captation du CO2 ne nécessite qu'un courant d'air avec moins de brassage de vent que les éoliennes ; je n'ai pas compris le problème surfacique.
                          La question de la rentabilité se réglera par l'industrialisation des procédés et l'importance des volumes produits (remplaçant quasi-totalement les ressources fossiles).
                          La source d'énergie nécessaire ne peut être que nucléaire, avec l'avantage de pouvoir être totalement pilotable, le produit étant indéfiniment stockable.

                            • [supprimé]

                            candidus L'Ingénieur en Chef au Corps des Mines candidus a parlé.

                            Il existe beaucoup de littérature et d'articles de presse sur ces sujets, beaucoup plus que de réalisations industrielles. Cela occupe du monde.

                            Par exemple, vous avez le procédé de VICAT (ciment) à Montalieu(Isère) à l'est de Lyon. L'idée est bien de récupérer le CO2 du four de la cimenterie. Mais la chimie étant ce qu'elle est, il faut de l'hydrogène en quantités massives pour faire la réaction qui permet de retourner au méthanol. L'hydrogène serait produit par un électrolyseur d'eau alimenté contractuellement par de l'électricité décarbonée (nucléaire ou autre) d'EDF. On est à côté de la centrale de Bugey, parfait pour tirer le câble.

                            Mais ce magnifique projet qui coûtera des centaines de millions est à l'état de papier, notamment de demandes de subventions. Car la viabilité du système est assuré par trois flux financiers: a/ le coût du Crédit Carbone à acheter par le cimentier via le système d'échange de crédits carbone ETS et ce coût à éviter est encore bas b/ le prix de vente du méthanol et c/ les subventions à l'investissement "cleantech". Le prix de marché du méthanol pétrochimique est indexé directement sur le prix du gaz naturel et il est produit massivement par les arabes, les américains et canadiens. Les conditions du moment ne sont pas atteintes pour le réaliser, mais dans deux ou trois ans ce devrait être possible. Après il faudra construire et puis démarrer, je souhaite bon courage aux ouvriers, TAM et ingénieurs qui s'y colleront car démarrer une première mondiale ne sera peut-être pas simple.

                              [supprimé] Bon début mais petit bras. La littérature reste très décevante, mieux vaut faire travailler sa cervelle.
                              C'est le CO2 de l'atmosphère qu'il faut récupérer, pas spécialement celui émis comme sous-produit par les installations industrielles.
                              Foin de l'utilisation des centrales nucléaires productrices d'électricité : le réacteur sera un élément de l'installation.
                              La question de la compétitivité du carburant produit ne saurait se régler par des subventions ou des traficotages de "droits à polluer". Les montants financiers sont énormes, ce sont ceux de l'ensemble des filières charbon+gaz+pétrole actuelles.
                              Il donc que cette nouvelle filière lève les fonds nécessaires aux études-développement, à l'industrialisation et à la mise en route, avec comme objectif un coût inférieur à celui actuellement établi par l'OPEP, et des volumes plus qu'équivalents : très supérieurs, puisqu'il n'y aura plus de GIEC ni de Gréta pour brider la demande.
                              C'est un challenge.
                              Si j'étais M. Muscle je me lancerais.

                                • [supprimé]

                                candidus Si j'étais M. Muscle je me lancerais.

                                J'allais vous dire de vous lancer. Mais vous croyez tellement peu en vos thèses que vous ne vous lancez pas. Ces sujets sont majeurs pour l'UE (et pour beaucoup d'autres grands pays), pour les grands groupes d'énergie (électricité, pétrole, gaz) et d'environnement et il y a du monde sur le sujet.