Jiminy L'iran, chiite, est l'ennemi des saoudiens, sunnite, qui sont eux mêmes les amis des américains.
Dans cette région, des rapprochements entre deux ennemis potentiels peuvent s’opérer...Et l’occasion n’a pas manqué alors que les Houtis endommageaient sévèrement les raffineries pétrolières saoudiennes à coup de drones, et après que les Américains ont refusé d’intervenir militairement contre ces Yéménites-là.
L’absence de réaction des Américains a obligé MBS à faire copain-copain avec le régime de Téhéran, à se faire entendre des Houthis pour désamorcer une situation qui n’arrange pas le bon voisinage souhaité aujourd’hui, et même à aller voir en douce les Syriens pour leur serrer la paluche...
MBS sait que sans le soutien militaire de Washington, il reste fragile...Il préfère, par conséquent, jouer la carte de la diplomatie à l’endroit de ses voisins.
Et entre l'Iran qui, pour l’instant, ne montre aucun signe d’effondrement, et une Amérique plutôt prompte à se désengager pour ne pas enflammer davantage cette région, MBS est disposé à discuter et à parler d’une manière moins guerrière d’un mode de vie plus cordial entre deux pays se regardant en chiens de faïence...
Les Sunnites et le Croissant Chiite ?...Chacun finira par y trouver les siens, et au regard de la défection américaine en terme de protection militaire, Ben Salmane préfèrera tisser des liens censés privilégier une relation de partenariat intelligent, pour éviter tout chaos économico-idéologique dans son pays...
Entre l’axe du Mal et l’axe du Bien, l’Occident tourne en rond...Serait-il devenu ce cercle des poët-poët disparus, klaxonnant contre un danger qu’il aurait aidé à se profiler, et qui par faiblesse et par crainte d’un embrasement général, est prêt à donner sa bénédiction si, à l’insu de son plein gré, l’approche diplomatique permet d’arrondir les angles saillants de la promiscuité ?
Une proximité à venir ?...
Tout ce qui échappe au simple quidam que je suis.