Retour aux choses sérieuses, car si c'est distrayant (parfois) de survoler les cantiques de gus qui n'ont de rapport à la réalité que celui qui n'est conféré que par la position agenouillée aux pieds sacrés d'icônes qui après deux mille ans de vie leur parlent encore à l'oreille comme un voisin de palier, il est aussi intéressant de bien recevoir la très claire expression des décisionnaires opposés à Poutine.
Il s'agit là des plus hautes voix, qui sont au centre de l'exécution de l'OTAN.
Poutine est prévenu : il bouge le petit doigt et la plus puissante force militaire de l'Histoire entrera en action contre son armée, déjà mise en pièces par des opposants habituellement plus versés dans la culture de céréales que dans le maniement d'armes, certes volontaires et tenaces mais très éloignés des troupes d'élite US suréquipées, dotées de blindés qui sont aux chars russes ce qu'un tigre est au chat de gouttière (pelé) de ma voisine.
Le passage à relever plus particulièrement est la redondance sur l'adverbe "très" : très très bien informé, l'OTAN.
Ce qui revient à dire à Poutine que la moitié du Kremlin est déjà sur la voie tracée dans la légende par le capitaine Ramius : on construit déjà le jour d'après du côté des militaires russes, à savoir comment faire en sorte que la pays se relève de l'aventure Poutine.
Jouer au poker avec une paire de sept a ses limites face à une main servie d'entrée par un full aux as.
Le président russe Vladimir "Poutine dit qu'il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l'Ukraine, l'Union européenne et ses États membres, les États-Unis et l'Otan, ne bluffent pas non plus. Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie", a-t-il déclaré devant le collège d'Europe à Bruges
Si la Russie utilise une arme nucléaire, quelle qu'elle soit, contre l'Ukraine, cela aura de graves conséquences", a souligné ensuite le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance à laquelle a participé Josep Borrell. "La Russie le sait (...) Nous n'entrerons pas dans les détails de notre réponse, mais bien sûr cela changera fondamentalement la nature du conflit", a ajouté Jens Stoltenberg. "Toute utilisation d'armes nucléaires, même une petite arme, aura des conséquences et la Russie le sait", a-t-il encore affirmé.
Nous n'avons aucune indication pour le moment que la Russie a changé sa posture nucléaire, mais nous la surveillons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7", a-t-il assuré. "Nous avons de très très bons renseignements", a affirmé Jens Stoltenberg.
https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4005530-20221015-guerre-ukraine-direct-washington-annonce-725-millions-dollars-aide-militaire-plus-ukraine