Concernant les écolos, je me laisse parfois aller à mon agacement, à tort, je le reconnais. Ainsi, il aurait été plus prudent de parler de certains écolos, plutôt que de tous les mettre dans le même panier, même si la proportion des écolos raisonnables est sûrement dans le lot assez minoritaire.
Si j'en reste au gros des écolos, j'ai surtout l'impression qu'ils se laissent abuser par leur imagination, qu'ils professent des opinions en fonction, très aventureusement : une telle façon de procéder peut aboutir à une rechute, l'introduction de conceptions qui tiennent de la mythologie ou poétique, si l'on n'y prend pas garde. Pour donner un exemple, l'écocide est une image ou métaphore : ils ne pensent certainement pas qu'il est réellement question de meurtre, comme s'ils parlaient d'une vie ; néanmoins, sans cette idée de vie, la notion de faute commise contre l'écosystème en question n'a pas vraiment de sens…
S'il était seulement question chez la plupart d'entre eux, de vivre raisonnablement sur le troupeau, afin de pouvoir le transmettre à nos descendants ; si vous préférez, de vivre dans notre cité, en exploitant ses ressources sans la détruire, ou la rendre invivable, pour nous ou nos descendants, ils seraient me semble-t-il beaucoup plus audibles.