france2100 La France se proclame fondée sur des valeurs, et considère le peuple comme contingent, donc c'est tout sauf un état-nation : une hiérocratie plutôt. Car si un état-nation est un état qui donne des bouts de papier à presque tous ses habitants, alors tous les états sont des états-nations.
Il vous échappe encore une fois que l’autochtonie est aussi une idéologie. Et si je devais gouverner moi aussi, j'aurais à mon tour recours à une idéologie, ou un mélange d'idéologies. Les mythes, les opinions grandement fausses sont un aspect du gouvernement, du politique. Il n'empêche qu'il peut en exister de meilleures que d'autres, ou qu'à un moment donné, il peut être positif d'en changer.
france2100 La censure combat les valeurs qui étaient hégémoniques pour imposer des idées marginales : le peuple français ne veut pas devenir étranger en Afrique. Comme si les Huguenots étaient parvenus au pouvoir et avaient lancé les dragonnades contre le peuple - ce qui s'est passé dans certains pays et s'est fort mal terminé au XVIIè.
Sur énormément de sujets, il n'y a pas de consensus. Sur les droits de l'homme, la polémique porte plutôt sur quels sont les « véritables » droits de l'homme.
france2100 Vous vous méprenez encore sur mes idées : je ne défends pas la liberté d'expression comme principe, puisque je suis pour une dictature populaire.
Mais puisque nous vivons sous la férule d'un maître qui prétend me devoir la liberté d'expression au nom du sacré, alors je me campe devant lui et tous ses caniches pour leur dire : ben alors ? Ne voyez-vous pas les mensonges du maître ? Mais mon véritable désir est de renverser le souverain pour le remplacer par un autre plus proche de mes conceptions : la masse.
Le qui, plutôt que le quoi.
1- Combattre les droits de l'homme au nom d'un droit de l'homme, implique d'accepter l'idée des droits de l'homme ; donc votre propos ne réfute pas le mien. Votre position opportuniste participe du consensus précédent.
2- Vous vous réclamez incessamment du peuple, ou du « bon peuple » plus exactement, ce qui implique de discriminer selon vos critères justement. Vous souhaitez le gouvernement au nom d'une infime partie de ce que sont aujourd'hui les Français, contre tous les autres.
france2100 Vous affirmez que le libéralisme, dont les droits de l'homme sont l'archétype le plus notable, se fonderait sur un discours rousseauiste, or rien ne saurait être plus faux puisque Rousseau rejetait explicitement l'idée de souverain et de représentation. Il aurait assurément vilipendé cette idée de textes sacrés interprétés par des prêtres sacrés.
Le mythe précédent : état de nature / état de société, changement par contrat social, n'est pas seulement une idée rousseauiste. C'est une opinion très commune, une véritable tarte à la crème, à peu près au XVIIème, et XVIIIème siècle. Jamais entendu parler de Hobbes, Locke, Pufendorf... ? Ce sera un bon début pour vous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contractualisme